Groslay[ɡʁolɛ]Écouter est une commune française située dans le département du Val-d'Oise en région Île-de-France.
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Groslay est située sur le flanc est de la butte-témoin portant la ville de Montmorency, à 15 km au nord de Paris.
Hydrographie
Groslay est parcouru par le ru des Haras en grande partie souterrain, visible principalement dans 2 bassins de rétention destinés à éviter les inondations.
Groslay est desservie par la gare de Groslay, sur la ligne H du Transilien, branches Paris-Nord — Persan-Beaumont / Luzarches. La gare est desservie à raison d'un train omnibus au quart d'heure du lundi au vendredi, et d'un train à la demi-heure en soirée (après 20 h 30) et le week-end. Il faut de 15 à 17 minutes de trajet à partir de la gare du Nord.
La commune est également desservie par la ligne 27 (Eaubonne - Garges-Sarcelles) et la ligne 37(Sarcelles - Épinay-sur-Seine) du réseau de bus de la Vallée de Montmorency exploitée par Transdev Valmy.
Urbanisme
Typologie
Groslay est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[4],[5],[6].
Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération inter-départementale regroupant 411 communes[7] et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[8],[9].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[10],[11].
Toponymie
Le nom de Groslay est attesté pour la première fois sous la forme Graulido en 862, Graulidum en 862[12], Grolidum, Groolaium, Groela, Groelium, Grooletum, Groeletum, Grodoletum, Grolitium, Gloleium, Groleyum, Groloi en 1293[13].
Le nom de Groslay doit son origine à la nature du sol de certains de ses champs. En ancien français, le mot groele qui dérive du gaulois graua désignait un terrain contenant de petits cailloux. Ainsi la nom de la ville ne doit rien à la femelle du sanglier... Il y a pourtant plus de deux cent ans l'abbé Lebeuf pouvait déjà écrire en tête de sa notice sur Groslay: "Le vulgaire croit que ce nom est composé de deux mots qui signifient: gros-sanglier"... (Pacaud (Abbé Georges), Groslay de Seine et Oise p.15-17). Ainsi, la vrai blason de Groslay n'est pas celui qui porte une tête de sanglier mais celui qui figure sur la page de couverture de l'ouvrage de l'abbé Pacaud .
Voir Grosley (Eure)
Histoire
Le passage à niveau de Groslay, vers 1909.
Le premier seigneur de Groslay est Odon ou Éudes de Groslay à la fin du XIesiècle. Au XIIIesiècle, le village devient un fief des Montmorency, puis des Condé au XVIIesiècle[14].
La commune vit essentiellement de la vigne et du maraîchage jusqu'au début du XXesiècle (la culture du poirier s'y développe à partir de 1860). Groslay connaît une évolution comparable au village voisin de Montmorency: construction de châteaux de plaisance au XVIIIesiècle, de propriétés bourgeoises au XIXesiècle puis l'urbanisation pavillonnaire du XXesiècle, facilitée par la mise en service, en 1877, de la ligne de chemin de fer Paris - Persan-Beaumont.
De par sans doute l'éloignement relatif des grands axes de communication routiers et la faible superficie de la commune, Groslay n'a pas connu l'urbanisation brutale de certaines de ses voisines dans les années 1960 et 1970. L'habitat collectif y reste minoritaire et à taille humaine. Cependant, depuis les années 2000, les derniers espaces verts, les vergers et les champs de pivoines qui faisaient le charme du village disparaissent rapidement face à l'urbanisation. En 2007, le parc municipal et le parvis de la mairie ont fait l'objet d'une rénovation totale.
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
Rattachements administratifs
Antérieurement à la loi du 10 juillet 1964[15], la commune faisait partie du département de Seine-et-Oise. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département du Val-d'Oise et à son arrondissement de Sarcelles après un transfert administratif effectif au .
Elle faisait partie depuis 1793 du canton de Montmorency[16]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
Groslay fait partie de la juridiction d’instance de Montmorency, et de grande instance ainsi que de commerce de Pontoise[17],[18].
Rattachements électoraux
Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Deuil-la-Barre
Articles détaillés: Liste des cantons du Val-d'Oise, Conseil départemental du Val-d'Oise et Liste des conseillers généraux du Val-d'Oise.
Pour l'élection des députés, elle fait partie de la septième circonscription du Val-d'Oise.
Articles détaillés: Liste des circonscriptions législatives du Val-d'Oise et Liste des députés du Val-d'Oise.
Intercommunalité
La commune était membre de la Communauté d'agglomération de la vallée de Montmorency (CAVAM), un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre.
Dans le cadre de la mise en œuvre de la loi MAPAM du 27 janvier 2014, qui prévoit la généralisation de l'intercommunalité à l'ensemble des communes et la création d'intercommunalités de taille importante, cette intercommunalité fusionne avex sa voisine pour former, le , la communauté d'agglomération Plaine Vallée dont la commune est désormais membre.
Tendances politiques et résultats
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Article détaillé: Élections municipales de 2014 dans le Val-d'Oise.
Lors du second tour des élections municipales de 2020, la liste menée par le maire sortant, Joël Boutier (DVD) est arrivée en troisième position, avec 29,54% des suffrages exprimés, devancé par la liste menée par Patrick Cancouët (DVD) qui a obtenu la majorité des suffrages exprimés avec 38,37% des voix, et celle de François Jeffroy (écologiste, 31,57%)[19].
Article détaillé: Élections municipales de 2020 dans le Val-d'Oise.
Liste des maires
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1811
1816 (décès)
Pierre François Comartin
1816
1846
Pierre Joseph Comartin
Négociant, vice-président de l'Athénée Royal Fils du précédent
Docteur ès sciences physiques, ingénieur chimiste, Commandant de réserve dans l'armée de terre, Vice-président de la CA Plaine Vallée (2020 → )
Politique de développement durable
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La commune a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2008[24].
Démographie
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[26].
En 2019, la commune comptait 8 509 habitants[Note 3], en diminution de 2,26% par rapport à 2013 (Val-d'Oise: +4,6%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1 039
1 009
1 076
1 063
1 195
1 170
1 047
1 074
1 044
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1 039
1 024
1 072
1 030
1 107
1 115
1 189
1 233
1 448
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1 528
1 695
2 014
2 527
3 056
4 001
3 639
3 617
4 138
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2005
2006
2010
4 744
5 442
5 196
4 914
5 910
7 385
8 040
8 011
8 460
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2015
2019
-
-
-
-
-
-
-
8 601
8 509
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[16] puis Insee à partir de 2006[27].)
Histogramme de l'évolution démographique
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Monument historique
Chœur de l'église Saint-Martin.
Résurrection du Christ.
Groslay compte un monument historique sur son territoire;
église Saint-Martin, cour du Rocher / rue Paul-du-Boys (classée monument historique par arrêté du [28]): Elle se compose essentiellement d'une nef et d'un bas-côté sud gothiques du XIIIesiècle; et d'un prolongement de la nef avec chœur à l'abside en hémicycle ainsi que d'un collatéral nord et d'un prolongement du collatéral sud du XVIesiècle. Les parties ajoutées en premier lieu affichent le style gothique flamboyant, alors que les finitions des parties ajoutées pendant la dernière campagne de travaux sont empreintes de la Renaissance, mais seule l'abside est conçue entièrement dans le style de la Renaissance. À la suite de remaniements et ajouts maladroits, uniquement la façade septentrionale et en partie la façade du chevet conservent leur caractère authentique. L'intérieur est assez harmonieux et construit avec grand soin, ne présentant pas de rupture réelle entre les différentes parties. La véritable richesse de l'église est ses six verrières Renaissance, constituées dans certains cas de fragments montés ensemble. Classées monuments historiques au titre des objets depuis 1897, elles représentent l'arbre de Jessé, des scènes de la vie de saint Martin, la Nativité, le baptême du Christ, le martyre de sainte Agathe, la messe de saint Grégoire et la Résurrection du Christ[29],[30],[31].
Article détaillé: Église Saint-Martin de Groslay.
On peut également signaler les lieux suivants!
Château Claude-de-Beauharnais, 30 rue de Montmorency: cette demeure a connu de multiples propriétaires depuis ses origines, vers 1650. En 1779, Claude de Beauharnais, comte des Roches, l'acquiert. Cinq ans plus tard, son neveu Alexandre de Beauharnais, premier époux de la future impératrice Joséphine de Beauharnais, en hérite. C'est Alexandre, grand-père de Napoléon III, qui transforme la maison de campagne, d'un étage et avec un mansarde, dans le château actuel. Faisant équerre avec la maison d'origine, c'est un édifice de style classique d'ordre composite, orné par des pilastres et des frontons sculptés[31].
Mairie, 21 rue du Général-Leclerc: elle est installée depuis 1936 dans cette ancienne maison bourgeoise du XIXesiècle.
Château-Vieux, 25 rue de Montmorency: le bâtiment actuel, sans intérêt architectural, est édifié au XIXesiècle sur les fondations d'un ancien château seigneurial appartenant aux Montmorency. C'est actuellement la maison de retraite des sœurs salésiennes de Marie-Immaculée. Le parc a été en grande partie loti, mais conserve quelques arbres d'essences rares dans la région[31].
Centre Belle-Alliance, 8 rue Albert-Molinier: c'est un petit château de style Louis XIII datant de 1880 environ, avec une façade en brique et pierre de taille et des combles à la française. Une partie du grand parc a été soustraite pour permettre la construction de plusieurs établissements scolaires. Le château appartient aujourd'hui au département des Hauts-de-Seine, qui y a installé un centre de formation pour adultes handicapés[31].
Abreuvoir et lavoir, 13 rue Pierre-Corre: il s'agit de deux bassins de forme ovale, dont l'un est protégé par un abri en charpente. Ces équipements datent du XIXesiècle. L'eau provenait d'une source proche de l'église[31].
Buste de Ferdinand Berthoud, place Ferdinand Berthoud: ce buste placé sur un petit obélisque a été installé en 1907 en mémoire de l'horloger de Louis XVI. Le buste actuel n'est toutefois qu'une copie de 1949, l'original ayant été fondu sous l'Occupation, en 1942[31].
Monument aux morts, au cimetière: œuvre du sculpteur François Gir de 1920, ce monument se compose d'une stèle en pierre, comportant à gauche le bas-relief d'une femme voilée agenouillée, et à droite une plaque en marbre blanc encastrée, arborant quant à elle le bas-relief d'un poilu en pied, entièrement équipé. Ce monument rend hommage aux soldats morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale. Les noms des victimes de la Seconde Guerre mondiale ont été rajoutés ultérieurement[31].
Personnalités liées à la commune
Buste de Ferdinand Berthoud.
Ferdinand Berthoud, horloger et chercheur neuchâtelois, mort à Groslay en 1807;
Hélène Casimir-Perier (née à Groslay en 1854, morte en 1912), épouse de Jean Casimir-Perier, président de la République française de 1894 à 1895;
Docteur Adélaïde Hautval (1906 - 1988) a vécu et exercé à Groslay;
Mickaël Vendetta[pourquoi?].
Groslay au cinéma et à la télévision
Article détaillé: Liste de films tournés à Groslay.
Héraldique
Descriptif des armes authentiques de Groslay établies sous le contrôle de la Société Française d'Héraldique.
Le blason se doit d'évoquer d'abord le plus ancien suzerain de pays: l'Abbaye de Saint-Denis. C'est pourquoi nous avons représenté les armes de celles-ci: les trois lis de France et un clou de la Sainte Croix.
Il fallait ensuite rappeler que les barons de Montmorency présidèrent durant cinq siècles, aux destinées du village: deux cantons portent donc les aiglettes (ou alérions) de cette illustre famille.
Le quatrième canton c'est le blason des princes de Bourbon-Condé, successeurs des précédents, en 1632.
Enfin on a placé au centre le raisin et le soleil, parce que Groslay fut d'abord un vignoble exposé au midi.
“Écartelé, au premier, de l'Abbaye de Saint-Denis; aux deuxième
et troisième, d'or à quatre alérions d'azur, cantonnés; au quatrième, de Bourbon-Condé, et, sur le tout, de gueules à la grappe de raisin d'or accompagnée en chef d'un soleil du même et, en pointe, d'une rivière d'argent en fasce.”
De gueules, au pampre mouvant de la pointe, tigé et feuillé d'argent, fruité d'or; au chef aussi d'or, chargé d'une hure de sanglier de sable, allumée et défendue de gueules.
François Collin, Groslay à bâtons rompus, éditions du Valhermeil, 2006, 143 pages.
Pacaud (Abbé Georges), Groslay de Seine et Oise, le terroir, les habitants, les évènements depuis les origines, 1949, 2e éd., 1966. 3e éd, revue et augmentée, avec la contribution de Jean Aubert, 1990, 178 p.[33]
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Fabrice Cahen, «Municipales: Joël Boutier battu à Groslay par Patrick Cancouët: Le maire sortant de Groslay (Val-d'Oise), élu depuis 1983, a été battu par son rival (Dvd) Patrick Cancouet», La Gazette du Val-d'Oise,.
D.P., «Joël Boutier retrouve son fauteuil de maire», Le Parisien, édition du Val-d'Oise, (lire en ligne).
«La droite divisée à Groslay», Le Parisien, édition du Val-d'Oise, (lire en ligne).
C.L., «Municipales à Groslay: Patrick Cancouët détrône Joël Boutier: Candidat malheureux en 2014, Patrick Cancouët a cette fois réussi le pari de déboulonner Joël Boutier, maire depuis 1983», Le Parisien, édition du Val-d'Oise, (lire en ligne, consulté le )«La deuxième fois aura donc été la bonne. Patrick Cancouët (DVD) sera officiellement élu maire de Groslay ce vendredi soir à 20h30, cinq jours après sa victoire aux élections municipales, lors d'une triangulaire qui l'a vu décrocher 38,89% des suffrages».
Fabrice Cahen, «Val-d’Oise. Patrick Cancouët aux commandes de la mairie à Groslay: Professeur de chimie à l'université Paris XIIIe et commandant réserviste dans l'armée de terre, Patrick Cancouët, est le nouveau maire (Dvd) de Groslay (Val-d'Oise)», La Gazette du Val-d'Oise, (lire en ligne, consulté le ).< «La première séance du conseil municipal restera marquée par le départ de Joël Boutier, ex-maire (Dvd) durant 37 ans, qui n’a pas souhaité siéger dans l’opposition et a préféré démissionner quelques heures avant l’assemblée locale».
Mathieu Lours, «Groslay - Saint-Martin», Églises du Val-d’Oise: Pays de France, vallée de Montmorency, Gonesse, Société d’histoire et d’archéologie de Gonesse et du Pays de France, , p.148-153 (ISBN9782953155402).
Michel Rival et Valérie Jacquemin, «Le patrimoine des communes du Val-d’Oise: Groslay», Collection Le Patrimoine des Communes de France, Paris, Flohic Éditions, vol.II, , p.683-688 (ISBN2-84234-056-6).
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