Grigny est une commune française de la métropole de Lyon, en région Auvergne-Rhône-Alpes. Les habitants de Grigny, appelés Grignerots ou Grignerotes, représentent 9 706 personnes en [2], sur un territoire de 593,99 hectares dont 43,46 ha de surface d'eau[3].
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Grigny | |
![]() La place Jean Jaurès et sa tour. | |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Circonscription départementale du Rhône |
Métropole | Métropole de Lyon |
Arrondissement | Lyon |
Maire Mandat |
Xavier Odo 2020-2026 |
Code postal | 69520 |
Code commune | 69096 |
Démographie | |
Gentilé | Grignerots[1] |
Population municipale |
9 706 hab. (2019 ![]() |
Densité | 1 688 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 36′ 33″ nord, 4° 47′ 26″ est |
Altitude | Min. 152 m Max. 245 m |
Superficie | 5,75 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | Lyon (banlieue) |
Aire d'attraction | Lyon (commune de la couronne) |
Localisation | |
Liens | |
Site web | Site officiel de la mairie |
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La ville de Grigny est située au sud de Lyon à environ 17 km. Elle se situe à une altitude moyenne de 160 mètres environ. L'altitude minimum et maximum étant respectivement 152 m et 245 m. Géographiquement la latitude de Grigny est de 45.611 degrés Nord et sa longitude de 4.793 degrés Est.
Elle est située au bord du fleuve Rhône et sur le coteau du Lyonnais au sud du département du Rhône. Elle est à proximité des départements de l’Isère et la Loire.
Le , lors de la création de la métropole de Lyon, la commune absorbe une partie de Millery afin de créer un corridor territorial la reliant à la métropole[4].
Certains quartiers de la commune sont assez pentus car elles sont situées sur le coteau.
La ville est traversée par 4 axes routiers plus ou moins importants :
- d'une part à l'ouest par la D386 (allant de Vourles à Givors et qui continue jusqu'à Condrieu plus au sud) qui se nomme Avenue Jacques Chirac depuis 2020.
- d'autre part, elle est traversée d'Est en Ouest (Sud) par la D315 (allant de Irigny à Givors). Elle se compose de la rue Pierre Semard, de l'Avenue Jean Moulin, de la rue Bouteiller et de l'Avenue Marcelin Berthelot.
- puis la D15E qui relie la D315 et la D386 (de l'Est vers l'Ouest). Elle se compose de l'Avenue Waldeck Rousseau et de l'Avenue du 19 mars 1962.
- et la D117E qui part de Millery vers la D15E (du Nord vers le Sud). Elle se compose de l'Avenue de l’Égalité, de l'Avenue de la Liberté, de la rue Ampère et de la rue Charles de Gaulle.
Par ailleurs, la ville de Grigny se compose de plus de 43 rues.
La ville possède une gare desservie par des TER. Elle dessert notamment Lyon Perrache, Oullins (Station de métro), Givors, Saint-Étienne et Firminy.
La ville est desservie par le réseau TCL (Transports en Communs Lyonnais).
Deux lignes de bus traversent la ville et permettent de venir d’Oullins (via Charly et Saint-Genis-Laval) ou de Givors :
Via Rhôna en cours d'étude :
Une première étude a été réalisé sur le tronçon de 18 km entre Pierre-Bénite et Givors, mais un seul tracé a été étudié, avec des études environnementales incomplètes dont une non prise en compte des crues du Rhône de la part de la Région, maître d’œuvre, ainsi qu’un projet découpé en deux zones, faussant l’analyse de son impact dans un secteur naturel protégé sur 7 km environ. La commission d'enquête qui l’examinait dans le cadre de l’enquête publique préalable à sa déclaration d’utilité publique a motivé un avis négatif le 17 décembre 2021.
Cet avis fait partie du processus classique d’instruction des opérations de travaux. Et, comme d’autres avis, ils ont vocation à en ajuster la maîtrise d’ouvrage.
Cette décision va entraîner du retard sur la réalisation du projet et l’impact « sur la mise en service de la ligne 3 des Voies Lyonnaises dont le tracé emprunte ce tronçon de la ViaRhôna. »
Lundi 24 janvier 2022, la Métropole de Lyon s'est exprimée défavorablement sur le tronçon de piste cyclable entre Pierre-Bénite et Givors à la suite des avis de la commission d'enquête.
Grigny est une ville qui s’étend le long de la rive droite du Rhône. Elle est traversée à l'ouest de la commune par le Garon (affluent du Rhône) et le Mornantet (appelé aussi le Ruisseau des Levées). Ce dernier est un ruisseau affluent du Garon en limite de commune avec Givors.
Plusieurs niveaux de crues du Rhône ont été répertoriés depuis le milieu du XIXe siècle sur l'ancienne tour du bac à traille près de la voie ferrée[5]. Ils sont classés par ordre décroissant d'importance :
Cinq repères de niveau de crue du Garon sont visibles : sur le mur de la salle Servanin[6], sur la promenade Jacques Brel[7] , sur le bâtiment OPAC[8], sur le pont SNCF[9] et sur le Pont SNCF Pressensé[10].
La surface des zones inondables représente environ 70 ha à Grigny[11].
Grigny est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[12],[13],[14].
Elle appartient à l'unité urbaine de Lyon, une agglomération inter-départementale regroupant 124 communes[15] et 1 653 951 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Lyon est la deuxième plus importante de la France en termes de population, derrière celle de Paris[16],[17].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lyon dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 398 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[18],[19].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (58,3 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (56,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (34,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (21,4 %), cultures permanentes (11,7 %), eaux continentales[Note 3] (10,1 %), forêts (8,6 %), zones agricoles hétérogènes (6,1 %), prairies (5,4 %), mines, décharges et chantiers (2,3 %)[20].
Selon le portail de l'artificialisation des sols et les données pour la période 2009-2020[21] ,on compte 119 745 m2 de nouvelles surfaces consommées sur cette période soit 2.02 % de la surface communale nouvellement consommée :
Pour le territoire de Grigny, l'objectif "Zéro Artificialisation Nette" n'a pas été atteint entre 2011 et 2016 puisque 7,3 ha (soit 1,2% de la superficie totale du territoire) ont été artificialisés[22].
D'après l'observatoire des territoires, le nombre d'hectares artificialisés entre 2009 et 2019 est de 10,4 hectares soit 1,8 %[23].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[24].
Le nom de la commune viendrait de grigne, une variété de pierre calcaire[25].
Griniacum, Grinacus, Griniaco, Grinnaco, Grigneu, Grignieu [26]. "Grigny tire son nom de celui de Griniacum qui, sous l'époque romaine, paraît avoir appartenu à la partie de Vienne, située sur le rivage occidental du Rhône." [27]
"Grigny a conservé le nom de ces célèbres monastères (Griniacenses), qui, du temps de Sidone-Appolinaire, rivalisaient pour la grandeur et la discipline des Lérins"[28]
La ville confirme en dans Le Progrès son envie de modifier le nom de la commune depuis avril 2014, à long terme, en « Grigny-sur-Rhône » pour éviter toute confusion avec les trois autres Villes du même toponyme, notamment Grigny, une commune homonyme de l'Essonne[29].
Il s'agit d'une proposition qui avait été lancée le 4 avril 2014 par Robert Falletti, à l’occasion de la mise en place du nouveau Conseil Municipal : " Enfin, (disait-il) et pourquoi pas, pour marquer ce nouveau départ, cette nouvelle ère, ne pourrait-on pas proposer un complément au nom de notre commune, en l’appelant « Grigny-sur-Rhône »".
Cependant, on pouvait lire dans le journal de Grigny no 58 en octobre 2014 que le nom de « Grigny-sur-Rhône », n’était pas arrêté, les Grignerots pouvaient faire leurs propositions ou donner leur avis sur ce sujet.
Le 13 octobre 2014 sur le réseau social de la commune, une consultation numérique en donnant son avis sur le passage de Grigny à Grigny-sur-Rhône a généré 84 commentaires et 41 likes pour la réalisation de cette consultation. Les commentaires ont été majoritairement négatifs (39 commentaires négatifs contre 4 positifs et 1 ni pour/ni contre) lors de la consultation numérique.
Le 23 octobre 2014, la commune a apporté une réponse, à la suite des nombreux échanges sur le passage de Grigny à Grigny-sur-Rhône, à une question qui est souvent revenue dans les débats : "Quelles sont les incidences financières pour la ville et donc pour mes impôts ?"
D'après la ville : "Aucune, en dehors du prix des panneaux à l'entrée de la ville pour lesquels nous pourrons mettre également à contribution le Grand Lyon...."
On peut lire aussi que la Ville fait tourner une urne lors des réunions publiques et que celle-ci poursuivra ces consultations pour permettre au plus grand nombre de Grignerots de s'exprimer.
Le 26 octobre 2014, une autre question auquel la Ville répond : "Que vais je faire pour mes documents administratifs ?" D'après la Ville : "Rien du tout, vous recevrez toujours votre courrier à votre adresse dans la mesure où le code postal ne change pas...."
En 2015, le Conseil d’État a refusé cette proposition estimant que les communes étaient trop éloignées géographiquement… Affaire à suivre.
En 2016, "les services de La Poste ont émis un avis favorable, de même que le service des archives départementales du Rhône et de la Métropole qui nous disent que cela ne soulève aucune difficulté par rapport à l'histoire de cette Commune"[30].
L'occupation humaine du site de Grigny remonte à l'âge du Bronze et s'avère constante tout au long de l'Antiquité. Des outils et armes datant de cette période et de celle de l'âge du Fer ont été retrouvés lors d'un dragage du Rhône[31].
Les vestiges historiques, concentrés pour l’essentiel en centre-ville remontent pour les plus anciens au XIIe siècle et pour les plus récents au XVIIe siècle. Par ailleurs, son château, bâti en 1646 par Jean de Moulceau[31], est richement décoré de peintures murales de la même époque et dont la quantité et la qualité de conservation sont uniques en Rhône-Alpes[réf. nécessaire].
Le Grand Lyon disparait le , et laisse place à la collectivité territoriale de la métropole de Lyon. La commune quitte ainsi le département du Rhône[32].
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Blason | D’azur à un pigeon d’or |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Le blason est visible sur la façade de l'Hôtel de Ville.
La colombe, le pigeon ou la tourterelle ont sensiblement le même profil.
D'après le Dictionnaire archéologique et explicatif de la science du blason - Comte Alphonse O'Kelly de Galway — Bergerac, 1901 :
"COLOMBE. Oiseau toujours vu de profil. Symbole de la douceur, de l'union et de l'amour conjugal.
Selon M. Wulson de la Colombière, la Colombe indique la simplicité, l'innocence, la bonté, la paix et l'amour divin, tandis que d'après l'opinion de M. N. de Wailly, elle est tantôt un signe d'innocence, tantôt la représentation du Saint-Esprit.
L'iconographie chrétienne l'admet comme l'emblème de l'innocence et de la simplicité.
Une Colombe tenant au bec un rameau d'olivier désigne la paix.
On cite, comme exemple, le blason de la famille de Savoye (Dauphiné et Belgique), qui porte : d'azur, à trois colombes d'argent."
D'après le Dictionnaire encyclopédique de la noblesse de France - Nicolas Viton de Saint-Allais (1773-1842) — Paris, 1816 :
TOURTERELLE, subst. fém. On nomme ainsi dans l'art héraldique, la colombe quand elle est noire, c'est-à-dire de sable. Il y a cependant des Tourterelles d'un autre émail mais c'est qu'alors elles font allusion au nom de la famille qui les porte. Dans tout autre cas, on nomme colombes, celles qui ne sont point de sable.
La Tourterelle est l'emblème de la simplicité, de la douceur et de l'union.
Guyot des Herbiers, en l'Île-de-France : d'or, à trois tourtereaux de sinople. Tartereau de Berthemont, en Champagne et en l'Île-de-France : de gueules, au chevron d'or, accompagné de trois tourterelles du même, celles en chef affrontées. Devise : Infractus et fidelis.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Liste des maires avant 1945
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Jean Estragnat | Liste d'union républicaine |
Employé aux chemins de fer | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Émile Malfroy | Directeur d'école | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Jean Fayard | Droite | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Jacques Reboul | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Adrien Dutartre[34] | PCF | Employé SNCF Décédé en fonction | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Louis Planchon[35] | PCF | Cheminot, gérant de coopérative | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Auguste Veyret[36] | PCF | Plâtrier-peintre, résistant | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Robert Malfroy | DVD | Médecin généraliste Fils d'Émile Malfroy, réélu en 1971 | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Roger Tissot[37] | PCF | Instituteur puis directeur de collège en disponibilité Réélu en 1983 et 1989, démissionnaire | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
René Balme | PCF puis app. PCF puis PG puis FDG[38] |
Retraité SNCF, maire honoraire (2015) Conseiller communautaire du Grand Lyon Réélu en 1995, 2001 et 2008 | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
En cours (au 19 novembre 2021) |
Xavier Odo | UMP → LR | Ancien principal de collège[Note 4] Conseiller régional d'Auvergne-Rhône-Alpes (2021 → ) Conseiller de la Métropole de Lyon (2014 → 2020) Réélu pour le mandat 2020-2026[39] |
L'existence de populations à Grigny semble remonter à l'époque pré- et protohistorique par les « trouvailles du Vieux Port » constituées d'objets de l'âge du Bronze[40],[41].
Un dénombrement de la fin du XVIIe siècle comptabilise 120 familles dans le district.
La population grignerote est historiquement marquée par le chemin de fer et la seconde guerre mondiale. Le tracé approuvé par l'ordonnance royale de 1827 traverse Grigny. « Les emplois créés arrivèrent à point nommé pour absorber la main d’œuvre locale que la vigne et la chapellerie, sur le déclin, ne pouvaient plus employer » écrit Édouard Brenot (source : "150 ans de chemin de fer Grigny-Badan"). Un fort apport de main d’œuvre extérieure est nécessaire, au point que la population quadruple en un siècle. De 893 habitants en 1819, Grigny passe à 3 547 habitants en 1921. La vie change à Grigny avec la construction de nombreux nouveaux logements, d'une nouvelle école et la création d'un dispensaire, d'un Économat et de la Société coopérative de consommation.
Autres réalisations spécifiques au monde cheminot, la protection mutuelle, les jardins du cheminot, le club sportif et l'union des artistes. La construction du triage de Badan implique, néanmoins, la disparition de la zone la plus fertile et la seule labourable de la Commune, ses seules terres céréalières. Enfin, c'est l'événement ferroviaire qui a permis au Grignerot d'expérimenter la communauté d'intérêt et la lutte sociale. Les controverses sur le tracé et sur le triage, par exemple, ont donné lieu à l'expression de ces communautés d'intérêt populaire ; la revendication de nouveaux droits sociaux de la part des cheminots est un autre exemple.
Environ 80 associations sportives, culturelles, caritatives, socio-culturelles et institutionnelles sont dénombrées. Elles engagent la moitié de la population grignerote.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[42]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[43].
En 2019, la commune comptait 9 706 habitants[Note 5], en augmentation de 3,05 % par rapport à 2013 (Rhône : +5,39 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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989 | 928 | 959 | 904 | 1 325 | 1 395 | 1 370 | 1 639 | 1 690 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 916 | 1 778 | 1 898 | 1 827 | 1 992 | 2 162 | 2 147 | 2 136 | 2 227 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 494 | 2 486 | 2 958 | 3 600 | 4 296 | 4 616 | 4 356 | 4 077 | 5 073 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
6 028 | 7 994 | 10 177 | 8 108 | 7 498 | 7 873 | 8 477 | 8 563 | 9 245 |
2017 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
9 662 | 9 706 | - | - | - | - | - | - | - |
Grigny fait partie de l'académie de Lyon. On compte un collège et des écoles primaires à Grigny :
En 2021, les grignerots et grignerotes disposent de plusieurs types de commerce sur la commune, voici la liste des types de commerce de la ville :
En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 27 269 €[51].
Le taux d'activité des Grignerots âgés de 15 à 64 ans est de 74,2 % (72,1 % dans le Rhône). Les employés et ouvriers sont à part quasiment égale 40,4 % ; les professions dites intermédiaires 12,1 % ; les cadres et intellectuels supérieurs 3,4 % ; les artisans, commerçants et chefs d'entreprise 2 % ; les agriculteurs exploitants 0,2 %.
L'activité économique la plus répandue est le secteur du commerce, des transports, des services divers, de la construction, puis du secteur administration publique, enseignement, santé, action sociale et enfin de l'industrie.
D'après le Portail de l'artificialisation des sols[21], il est noté une stagnation de l'emploi entre 2012 et 2017 (-45 emplois).
Grigny possède des infrastructures sportives municipales :
La ville compte par ailleurs plusieurs associations sportives. L'association "Sauvetage et Joute de Grigny" possède la particularité de pratiquer les joutes nautiques. C'est une activité sportive traditionnelle que pratiquent beaucoup de villages entre Lyon et Givors et même au-delà jusqu'à Vienne. Elle pratique les joutes de la méthode lyonnaise. Chaque année, des compétitions sont organisées, dans le bassin destiné à cette activité.
En 2013, la commune de Grigny a été récompensée par le label « Ville Internet @@@@ »[52].
Elle est aussi présente sur les différents réseaux sociaux : sur Facebook depuis 2012, Twitter depuis 2009, Youtube depuis 2017, LinkedIn depuis 2021 et sur Instragam.
Le château occupé par Jeanne de Clapier au XVIIe siècle est aujourd'hui devenu l'Hôtel de Ville, doté d'une salle d'exposition et des peintures murales[54] (classement le 13/09/1984) que l'on peut visiter sur rendez-vous tout au long de l'année ou lors des Journées européennes du patrimoine[55].
Le Nymphée (édifice bâti autour d'une fontaine et autrefois décorée de statues) situé dans le parc faisait partie intégrante du château[56].
Les souterrains de Grigny (anciennes galeries de soutènement du parc à la Française) se situent sous les jardins de l'hôtel de ville de Grigny (ancien château). Autrefois il s'agissait de cellules pour les prisonniers.[57]
Ils forment un couloir long d’une vingtaine de mètres, neuf salles se détachant sur les côtés. L'entrée principale des souterrains ouvre sur un petit hall, duquel monte une rampe qui mène à un premier niveau où l'on découvre les cellules au plafond voûté.
Les espaces agricoles (A) et naturels (N) représentent 43,3 % de la surface communale, soit 257,30 hectares.
Une partie de la forêt communale est gérée par l'ONF depuis 2020.
Une partie des espaces agricoles du plateau sont classés par la commune et la Métropole en PENAP depuis février 2014.
> PENAP : Protection des espaces naturels et agricoles périurbains
> Zone protégée et gérée :
> Zone naturelle d’intérêt écologique, faunistique et floristique :
> Évaluation et historique de l'état écologique du Garon
> Espèces faunistiques remarquables (protégées et/ou ayant un statut défavorable de conservation UICN) de la commune :
> Espèces floristiques remarquables de la commune : environ 17 espèces d'orchidées, Butome en ombelle, Linaire des champs...
Le Coteaux du Lyonnais est un label français AOC (Appellation d'Origine Contrôlée) et un label européen AOP (Appellation d'Origine Protégée).
La ville de Grigny est une commune française ayant l'autorisation de produire les vins suivants :
Les espèces exotiques envahissantes sont considérées depuis une dizaine d’années comme l’une des plus grandes menaces pour la biodiversité. Bénéficiant depuis 2017, d’une stratégie nationale relative aux espèces exotiques envahissantes, en déclinaison du règlement européen, cette préoccupation avait précédemment été intégrée au sein de la Stratégie nationale pour la biodiversité, comme un engagement fort du Grenelle de l’Environnement. Ces espèces à Grigny sont nombreuses :
Ragondin, Trachémyde écrite (Tortue de Floride), Écrevisse de Californie, Moustique tigre, Frelon asiatique, Punaise diabolique
Érable negundo, Faux-vernis du Japon, Ambroisie annuelle, Bident feuillé, Arbre à papillon, Datura officinale, Élodée à feuilles étroites, Conyze du Canada, Galinsoga cilié, Févier d'Amérique, Impatience de Balfour, Balsamine à petites fleurs, Vigne-vierge commune, Renouée du Japon, Renouée de Bohême, Robinier faux-acacia, Séneçon sud-africain, Solidage du Canada, Solidage géant, Lampourde d'Italie, Aster à feuilles de Saule, Paspale à deux épis...
Lorsqu’elles deviennent envahissantes, ces espèces exotiques peuvent modifier les écosystèmes et amoindrir la biodiversité indigène.
Une application, simple d'utilisation, permet de reconnaître plusieurs insectes invasifs afin de déclarer leur présence : Agiir
La ville de Grigny est riche de nombreux évènements qui rythment la vie des habitants tout au long de l'année. Grâce à un tissu associatif dense et une politique sportive et culturelle dynamique, la ville est très souvent animée.
Quelques événements phares :
Janvier 2014 : Labellisation “Ecocert” du restaurant municipal de niveau 1[72],[73]
Mars 2014 : Engagement dans la charte “zéro pesticide dans nos villes et villages”[74]
Mars 2014 : Développement de la démarche participative sur les questions environnementales[75]
2000 : Jumelage coopération Grigny (Rhône) – Koupela (Burkina Faso)[82],[83]
29 avril 2015 : Jumelage de Ville de Grigny et de la municipalité de Wettenberg en Allemagne
Jean Marchat, acteur français, y est né le et mort à 64 ans.
Jules HOSOTTE, célèbre pâtissier, qui exerça dans la commune de Grigny de 1951 à 1986.
Cette ancienne pâtisserie est restaurée et tenue par les Amis du Vieux Grigny.
Le samedi 16 mai 2009, la ville de Grigny (69) a nommé officiellement Salah Hamouri Citoyen d’honneur[84].
Cette distinction a été accordée à ce franco-palestinien, qui avait été condamné, sans preuve ni témoin à purger une peine de 7 ans de prison en Israël pour « délit d’intention » d’attentat[85].
Le conseil municipal de Grigny, à l’unanimité, avait pris cette décision sur proposition de la majorité municipale qui était un acte politique fort.
C'était une façon pour la municipalité de lui apporter un soutien, voire une protection symbolique, même si elle n’a guère de moyens d’intervention en matière internationale.
Une cérémonie s’était déroulée en présence de Denise Hamouri, mère de Salah Hamouri ; Mme Noha RASHMAWI, représentante de la délégation de la Palestine en France ; M. Daniel VOGUET, représentant du Comité national de soutien à Salah HAMOURI ; les représentants du PCF, du PG, du PS ; les mouvements et associations de soutien à la Palestine ; le Comité départemental de soutien à Salah HAMOURI ; CAPJPO Europalestine, L’UJFP (Union Juive Française pour la Paix), Kamel Kabtane, recteur de la mosquée de Lyon ; le collectif des 108, le conseil municipal de Grigny…
Un acte symbolique qui a permis de médiatiser le cas de ce militant politique injustement emprisonné dans les prisons israéliennes.[86]
Un rassemblement solennel avait été organisé par la Ville le samedi 13 mars 2010 sous le portrait de Salah Hamouri, affiché à l’Hôtel de Ville, en triste célébration de son 5e anniversaire de détention infondée[87].
Il a été libéré le 18 décembre 2011.
Le 24 avril 2012, Salah Hamouri, après la réception officielle à l’Hôtel de Ville de Grigny (Rhône), a été invité au Centre Brenot pour recevoir un accueil chaleureux de la population grignerote. Il a partagé son témoignage, son combat, exprimé sa gratitude envers tous ceux et celles qui se sont mobilisés pour le défendre lui et les milliers de prisonniers palestiniens, hommes, femmes et enfants emprisonnés dans les prisons israéliennes avec ou sans jugement et pour des motifs fallacieux derrière lesquels s’imprime en réalité le délit d’opinion[88].
En 2017, il a été de nouveau arrêté et détenu pendant treize mois sans procès. [89]
En 2020, il a également fait l’objet d’une incarcération pendant neuf semaines avant d’être libéré « sous condition » dans des termes vagues.[90]
Depuis 2020, il se bat devant les tribunaux israéliens contre une tentative de le faire bannir de Jérusalem, et il se trouve aujourd’hui sur le point d’être expulsé dans le cadre de ce que la Fédération internationale des droits humains a qualifié de campagne délibérée de « harcèlement judiciaire ». Il a notamment été empêché de se rendre en France pour voir sa femme, à l’exception d’un laissez-passer de deux semaines qui lui a été accordé pour assister à la naissance de son deuxième enfant en avril 2021[91].
Personnalité | Pays | Débat | Statut | Délibération | Photo |
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Salah Hamouri | Palestine | 13 mai 2009 | Adopté | ![]() |
Le 10 mars 2022, Salah Hamouri, avocat franco-palestinien, a été placé en détention administrative, sans inculpation ni jugement, pour une période de quatre mois.[92]
La Fédération internationale pour les droits humains (FIDH) et la Ligue des droits de l’homme (LDH) ont déposé une plainte, mardi 5 avril 2022, auprès du parquet de Paris, contre la société de cyberespionnage israélienne NSO au nom de l’avocat franco-palestinien Salah Hamouri[93],[94].
En novembre 2005, les communes de Givors et de Grigny ont soumis leur candidature à l'adhésion au Grand Lyon après consultation de la population pour Givors, par délibération du conseil municipal à Grigny. Le conseil communautaire a voté son accord à ces candidatures. Les deux villes ont rejoint le Grand Lyon le .
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