Grayan-et-l'Hôpital (Graian e l'Espitau en gascon) est une commune du Sud-Ouest de la France, dans le département de la Gironde (région Nouvelle-Aquitaine).
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Grayan-et-l'Hôpital | |
L'église Saint-Pierre et le monument aux morts. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Département | Gironde |
Arrondissement | Lesparre-Médoc |
Intercommunalité | Communauté de communes Médoc Atlantique |
Maire Mandat |
Florence Legrand 2020-2026 |
Code postal | 33590 |
Code commune | 33193 |
Démographie | |
Gentilé | Grayanais |
Population municipale |
1 486 hab. (2019 ![]() |
Densité | 33 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 26′ 39″ nord, 1° 05′ 23″ ouest |
Altitude | Min. 0 m Max. 35 m |
Superficie | 45,4 km2 |
Type | Commune rurale et littorale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton du Nord-Médoc |
Législatives | Cinquième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.grayan.fr |
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Ses habitants sont appelés les Grayanais[1].
La commune est située dans le Médoc sur la Côte d'Argent à 88 km de Bordeaux, au nord de Hourtin, entre Forêt des Landes, marais et océan Atlantique. Appartenant au midi de la France — on parle plus précisément de « midi atlantique »[2], au cœur de l'arc atlantique, elle est partie intégrante du Grand Sud-Ouest français.
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Soulac-sur-Mer | Talais | |
Océan Atlantique | ![]() |
Saint-Vivien-de-Médoc |
Vensac |
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Vensac David », sur la commune de Vensac, mise en service en 1984[9] et qui se trouve à 6 km à vol d'oiseau[10],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 13,2 °C et la hauteur de précipitations de 902 mm pour la période 1981-2010[11]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Le Temple », sur la commune du Temple, mise en service en 1984 et à 63 km[12], la température moyenne annuelle évolue de pour 1981-2010[13] à pour 1991-2020[14].
Grayan-et-l'Hôpital est une commune rurale car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[15],[16],[17]. La commune est en outre hors attraction des villes[18],[19].
La commune, bordée par l'océan Atlantique, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[20]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[21],[22].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (75 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (75,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (62,2 %), prairies (10,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (9,9 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (6,6 %), zones urbanisées (5,5 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (2,9 %), zones agricoles hétérogènes (2,3 %), zones humides intérieures (0,6 %)[23].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Grayan-et-l'Hôpital est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible)[24]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[25].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau et par submersion marine. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1999 et 2009[26],[24].
Grayan-et-l'Hôpital est exposée au risque de feu de forêt. Depuis le , les départements de la Gironde, des Landes et de Lot-et-Garonne disposent d’un règlement interdépartemental de protection de la forêt contre les incendies. Ce règlement vise à mieux prévenir les incendies de forêt, à faciliter les interventions des services et à limiter les conséquences, que ce soit par le débroussaillement, la limitation de l’apport du feu ou la réglementation des activités en forêt[27]. Il définit en particulier cinq niveaux de vigilance croissants auxquels sont associés différentes mesures[28]. Sur le plan de l'aménagement du territoire la commune dispose d'un plan de prévention des risques incendies feux de forêts (PPRIF)[29].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des avancées dunaires et des tassements différentiels[30]. La migration dunaire est le mouvement des dunes, vers l’intérieur des terres. Les actions conjuguées de la mer et du vent ont pour effet de déplacer les sables et donc de modifier la morphologie du littoral[31].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 56 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,4 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 2 401 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 1 118 sont en en aléa moyen ou fort, soit 47 %, à comparer aux 84 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[32],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[33].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 2003, 2005 et 2012 et par des mouvements de terrain en 1999[24].
Grayan-et-l'Hôpital étant en Médoc, pays gascon, la plupart des lieux-dits anciens y sont explicables par le gascon, par exemple Lou Henna, Lous Prouens, Lous Haougueyrounes, La Hosse de l’Estïou, Piquey, La Carougneyre, La Prise des Arrouquets, La Lède de la Gastouse, Les Pins d’aou Pelous...
Le Cadastre napoléonien a très bien conservé ces appellations gasconnes et témoigne donc de la langue locale.[34]
La commune est située sur la lébade, l'ancien grand chemin de Bordeaux à Soulac, et sur la voie de Soulac, ancien itinéraire secondaire du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle.
Des actes de 1330 mentionnaient, sur la paroisse Saint-Pierre de Grayan, les villages d'Artras et de Cassac[35] aujourd’hui disparus.
L’Hôpital de Grayan, connu au XVIIe siècle sous le nom de l’Hospitalet[36], était un gite accueillant les pèlerins venus de Saintonge. Il datait du XIIe siècle mais n’existait déjà plus au XVIIIe siècle. Le recul du cordon dunaire a provoqué l’ensevelissement de l’ancien village de Carrau sous les sables[37].
À partir des élections municipales de 1900, les socialistes entrent dans la municipalité de Grayan, ainsi qu'à Saint-Vivien[38]
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
31 octobre 1947 | mars 2001 | Guy Lartigue | PS | |
mars 2001 | mai 2020 | Serge Laporte[39]. | PS | Retraité - Ancien conseiller général (2008-2015) de l'ex-canton de Saint-Vivien-de-Médoc |
mai 2020 | En cours | Florence Legrand |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[40]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[41].
En 2019, la commune comptait 1 486 habitants[Note 6], en augmentation de 15,28 % par rapport à 2013 (Gironde : +7,85 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
Histogramme de l'évolution démographique ![]() |
La commune accueille depuis 1975 Euronat, le plus grand centre de vacances naturiste de France. Le centre couvre un domaine de 335 ha, et trois accès distincts donnent directement sur la plage naturiste longue de près de 2,5 km, dont une seule est accessible aux chiens. Connue pour ses baïnes dangereuses, la plage est surveillée par des maitres-nageurs sauveteurs.
Ce centre comprend un camping caravanning avec mobil homes et de nombreux chalets de bois répartis en villages (libres à la vente ou à la location). Près de 400 naturistes y résident à l'année, les vacanciers (en majorité européens) pouvant être jusqu'à 12 000 en saison.
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Blason | Écartelé : au 1er coupé ondé d'azur à la fasce abaissée ondée d'or surmontée d'un soleil non figuré du même, et d'or plain, au 2e d'or à deux bourdons de pèlerin de pourpre passés en sautoir avec leurs gourdes attachées, au 3e d'or à la coquille de pourpre, au 4e parti de sinople au rencontre de cerf d'or et d'or au pin de sinople ; au filet en croix pattée de sable brochant sur la partition ; sur le tout de gueules à la croix pattée d'argent. |
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Détails | La croix pattée (?) (la croix pattée n'a jamais été aux Hospitaliers) représente les Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem qui fondèrent au XIIe siècle l'Hôpital. Le 1er représente la vocation touristique de la commune avec la plage, le soleil et la mer. Le 2e rappelle que la commune était un lieu de repos pour les pèlerins en route vers Saint-Jacques-de-Compostelle qui est rappelle dans le 3e. Enfin, le 4e renvoie à la vocation sylvicole de la commune ainsi que sa richesse en gros gibier. Création de M. Hamon et Frédéric Luz enregistrée le 20 avril 1992[44]. |
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