Grandeyrolles (Grandeirolas en occitan) est une commune française, située dans le département du Puy-de-Dôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.
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Grandeyrolles | |
Église Saint-Loup. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Puy-de-Dôme |
Arrondissement | Issoire |
Intercommunalité | Agglo Pays d'Issoire |
Maire Mandat |
Nathalie Grégoire 2020-2026 |
Code postal | 63320 |
Code commune | 63172 |
Démographie | |
Population municipale |
53 hab. (2019 ![]() |
Densité | 10 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 34′ 40″ nord, 3° 03′ 25″ est |
Altitude | Min. 518 m Max. 841 m |
Superficie | 5,28 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Clermont-Ferrand (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton du Sancy |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
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Ses habitants sont appelés les Grandeyrollais et Grandeyrollaises.
La commune de Grandeyrolles, dont le bourg est situé sur le flanc du Puy de Grandeyrolles, se trouve dans ce que les géographes appellent les pays coupés, c'est-à-dire ceux qui font la jonction entre la riche plaine de la Limagne et les montagnes d'origine volcanique de la chaîne des Puys et des Dores (Puy de Dôme, Puy de Sancy…).
Montaigut-le-Blanc | ||
Saint-Nectaire | ![]() |
|
Verrières | Creste |
Elle est comprise entre la Couze Chambon et le ruisseau du ravin de Quinsat, avec un relief extrêmement tourmenté : ravins, promontoires escarpés et rares plateaux sur lesquels se sont établies, de vieille date, de pauvres exploitations, dont les produits étaient fréquemment dévastés par les orages et autres intempéries, vu la déclivité des sols.
Grandeyrolles ne fut donc jamais une commune prospère et sa population resta fort limitée : un maximum de 143 habitants en 1872, un minimum de 49 en 1982. En 2017, elle en compte une soixantaine, auxquels s'ajoutent de nombreux résidents secondaires. Il n'y a plus, dans cette commune, de bâtiments à vendre, tout a été restauré et le village fait désormais l'admiration des nombreux randonneurs qui parcourent ses sentiers réputés.
Sans commerce, (hormis l'auberge du Rivalet, excentrée), sans artisan, la commune est devenue un lieu de villégiature pour ses retraités et pour quelques plus jeunes travaillant à Clermont ou dans les villes avoisinantes.
Une randonnée pédestre balisée dite « le Ravin de Quinsat », d'une durée de 2 h 30, permet d'admirer de magnifiques paysages panoramiques sur les monts du Forez et sur le Puy de Sancy. Par ailleurs, la balade se termine par un passage au pied de la tour de Rognon, vestige d'un château du XIIe siècle, dont cette tour est le seul souvenir.[pertinence contestée]
Grandeyrolles est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Clermont-Ferrand, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 209 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[4],[5].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (59,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (59,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (42,6 %), zones agricoles hétérogènes (23,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (17,2 %), prairies (16,5 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
La présence humaine est attestée dans les abris sous roche vers 20 000 à 15 000 av. J.-C., au-dessus du hameau de Thônes-le-Vieux, où plus de 200 pièces archéologiques ont été mises au jour.
L'église Saint-Loup, qui aurait été implantée vers le XIe siècle, sur un très ancien lieu de culte par un baron de Montrognon. Des documents en latin, de 1267, attestent le partage entre deux frères, co-seigneurs de Montaigut-le-Blanc. L'un d'eux a bâti le château en bois dont subsiste, seul, le donjon de la tour de Rognon vers le XIIIe siècle.
La commune n'a pas été marquée par des faits historiques notables. Elle fut de tout temps plutôt miséreuse mais toujours paisible.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1800 | 1817 | Bellot Antoine | laboureur | |
1817 | 1822 | Malsang Guillaume | laboureur | |
mars 2001 | mars 2014 | Odette Fradet | SE | retraité BDF |
mars 2014 (réélue en 2020) |
En cours (au 17 août 2020) |
Nathalie Grégoire[7],[8] | Agricultrice |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[10].
En 2019, la commune comptait 53 habitants[Note 3], en diminution de 8,62 % par rapport à 2013 (Puy-de-Dôme : +3,3 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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117 | 142 | 131 | 127 | 83 | 113 | 119 | 118 | 113 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
105 | 128 | 135 | 143 | 141 | 116 | 142 | 142 | 139 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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136 | 119 | 106 | 95 | 96 | 99 | 89 | 80 | 80 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
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75 | 57 | 53 | 49 | 60 | 53 | 60 | 61 | 61 |
2015 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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54 | 53 | - | - | - | - | - | - | - |
Grandeyrolles est citée (orthographiée « Grantdeyrolles »[Note 5]) dans le poème d’Aragon, Le Conscrit des cent villages, écrit comme acte de Résistance intellectuelle de manière clandestine au printemps 1943, pendant la Seconde Guerre mondiale[14].
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