Les habitants de Grand’Combe-Châteleu sont appelés les Beugnons et les Beugnonnes, en référence au nom du ruisseau parcourant le fond de la vallée: le Beugnon.
Géographie
Le territoire communal est très important; il est composé de vastes forêts aux sombres résineux, de prés alliant toutes les gammes de vert et des sources, des biefs, des ruisseaux. Le village est surplombé par le mont Châteleu qui culmine à 1 302 mètres, d’où l’on découvre une vue sur le val.
Le cœur du village se situe sur la hauteur, avec son église et son cimetière.
Le village s’étend dans deux combes, l’une traversée par le Doubs, l’autre par le Theverot, torrent capricieux et par le légendaire Beugnon. Le Beugnon est un petit ruisseau qui prend sa source dans une ferme du bas de Grand'Combe-Châteleu et qui après avoir traversé une partie du village se jette dans le Theverot. La légende dit que celui qui boit au Beugnon perd la raison. Le Beugnon est actuellement canalisé sur une grande partie de son cours.
Toponymie
Grand Combe en 1590; devient Grand-Combe-Châteleu le [1].
Grand'Combe-Châteleu est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Morteau, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 21 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[5],[6].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (49,9% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (50,3%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (49,9%), prairies (40,5%), zones urbanisées (6,1%), zones humides intérieures (1,8%), zones agricoles hétérogènes (1,7%)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Histoire
L’histoire du val de Morteau remonterait au VIIesiècle. La commune fut créée le sous le nom de Grand’Combe de Morteau, tel qu'illustré sur la carte de Cassini. Ce n'est ensuite qu'en 1937 que la commune prit le nom actuel de Grand’Combe-Châteleu.
Jean-Pierre Frigo [11] Réélu pour le mandat 2020-2026
Sans étiquette
Professeur
Les données manquantes sont à compléter.
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[13].
En 2019, la commune comptait 1 484 habitants[Note 3], en augmentation de 3,63% par rapport à 2013 (Doubs: +2%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
862
815
824
850
897
952
924
893
943
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
963
1 062
1 057
1 001
1 023
969
967
937
923
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
943
904
920
937
917
899
834
828
917
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2004
2006
2009
1 086
1 112
1 124
1 199
1 301
1 266
1 322
1 341
1 357
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2014
2019
-
-
-
-
-
-
-
1 464
1 484
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[14] puis Insee à partir de 2006[15].)
Histogramme de l'évolution démographique
Économie
Le travail du bois représente une activité importante et artisanale. Le fromage, fabriqué sur place, ainsi que les différentes productions de fumé jouissent d’une excellente réputation.
Lieux et monuments
Ce village rural, essentiellement agricole par le passé, possède un riche patrimoine bâti ancestral qui lui permet de bénéficier du label de Cité de Caractère de Bourgogne-Franche-Comté.
De nombreuses fermes comtoises typiques (tuyés, ancien matériel agricole…) sont parsemées de part et d’autre du village et dans les hameaux environnants, surtout au quartier des Cordiers, où trois sont inscrites aux monuments historiques (ferme Jacquemot…) [16],[17],[18]; nombre sont visitables.
Un écomusée créé par l’Association des Arts et traditions populaires: les Fermes-Musées du Pays Horloger[19] qui présentent au public l'atelier du forgeron Louis Girard (XVIIesiècle) et la ferme Jacquemot (XVIIIesiècle). Une taillanderie, encore en état, peut se visiter. Il existe encore plus d’une dizaine d’exploitations agricoles.
Ferme comtoise (XVIIIesiècle).
Ferme Jacquemot (XVIIIesiècle).
Ferme du Bois du Four (XVIIesiècle).
Atelier du forgeron Louis Girard (XVIIesiècle).
L’hiver à Grand'Combe-Châteleu. Maison au lieu-dit Rossignier.
L'église Saint-Joseph. bâtie au lieu-dit Rossignier de 1674 à 1676 par Pierre Moyse et consacrée en 1679, le certificat de cette consécration par l'archevêque Antoine-Pierre de Grammont est conservé dans un étui en fer blanc. Son chœur fut organisé en 1736 et 1739, son clocher-porche ajouté en 1767[1]. Elle renferme une Sainte-Madeleine, du peintre Auguste Charpentier (1813-1880), datée de 1837. Il fut donné en 1850par le chanoine Boillot, curé de l'église de la Madeleine de Besançon.
Trois chapelles recensées dans la base Mérimée[20],[21],[22] dont deux peuvent être ouvertes sur demande.
L’hiver à Grand'Combe-Châteleu. L’église Saint-Joseph.
la chapelle Saint-Joseph.
La chapelle Notre-Dame-du-Hameau.
La chapelle Notre-Dame-des-Ermites.
Toutes les fontaines sont conservées en eau (plus d’une dizaine).
La vallée du Doubs avec le Défilé du Coin de la Roche.
De nombreux sentiers de randonnées et des plantes rares sont à découvrir.
Le ski de randonnée est pratiqué et des remonte-pentes sont installés, dont deux au village.
Jean-Claude Bouquet (Grand’Combe-Châteleu 1819 - Paris 1885) est un mathématicien français qui travailla sur les fonctions doublement périodiques.
Il naquit dans un hameau de Grand’Combe-Châteleu, le Pont de la Roche.
Bouquet fit ses études à Lyon et fut admis au concours d’entrée à l’École normale supérieure en 1839. Il soutint en 1842 sa thèse de doctorat Sur la variation des intégrales doubles. Il enseigna au lycée de Marseille, à la faculté des sciences de Lyon, puis en classes de mathématiques spéciales à Paris au lycée Condorcet (1852-1858) et au lycée Louis-le-Grand (1859-1867). Il fut ensuite maître de conférence à l’École normale supérieure et répétiteur à l’École polytechnique.
Il prit la succession de Joseph-Alfred Serret à la Faculté des sciences de Paris en 1874 et occupa cette fonction jusqu’en 1884.
Il fut élu membre de l’Académie des sciences en 1875.
Héraldique
Blason
D'azur à la ruche d'or sur un plateau de gueules, entourée d'abeilles d'or volant en nombre.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.
Alias
Alias du blason de Grand'Combe-ChâteleuD'argent à une ruche d'or ° accompagnée de douze abeilles du même en orle[23]. * Il y a là non-respect de la règle de contrariété des couleurs: ces armes sont fautives (or sur argent).
Notes et références
Notes
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Références
Jean Courtieu, Dictionnaire des communes du département du Doubs, t.3, Besançon, Cêtre, .
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
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