Gouy est une commune française située dans le département de la Seine-Maritime en région Normandie.
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Gouy | |
![]() L'entrée de la grotte de Gouy de nuit. | |
![]() Héraldique |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Normandie |
Département | Seine-Maritime |
Arrondissement | Rouen |
Intercommunalité | Métropole Rouen Normandie |
Maire Mandat |
Jean-Pierre Breugnot 2020-2026 |
Code postal | 76520 |
Code commune | 76313 |
Démographie | |
Gentilé | Gauvassiens, Gauvassiennes |
Population municipale |
888 hab. (2019 ![]() |
Densité | 179 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 21′ 19″ nord, 1° 08′ 54″ est |
Altitude | Min. 2 m Max. 133 m |
Superficie | 4,97 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Rouen (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Darnétal |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | http://www.gouy.fr |
modifier ![]() |
Saint-Étienne-du-Rouvray, Seine | Belbeuf | Saint-Aubin-Celloville |
Oissel, Seine | ![]() |
|
Les Authieux-sur-le-Port-Saint-Ouen, | Ymare |
En bordure de Seine et à proximité de l'agglomération rouennaise, Gouy est desservi au point de vue routier par les départementales 7 et 6105 (D 7 et D 6105).
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Rouen-Boos », sur la commune de Boos, mise en service en 1968[7] et qui se trouve à 5 km à vol d'oiseau[8],[Note 4], où la température moyenne annuelle évolue de 10,1 °C pour la période 1971-2000[9] à 10,5 °C pour 1981-2010[10], puis à 11 °C pour 1991-2020[11].
Gouy est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[12],[13],[14].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Rouen, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 317 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[15],[16].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (46,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (46,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (35,5 %), terres arables (35,3 %), prairies (11,1 %), zones urbanisées (9,2 %), eaux continentales[Note 7] (9 %)[17].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[18].
En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 370, alors qu'il était de 320 en 2013 et de 310 en 2008[I 1].
Parmi ces logements, 92,9 % étaient des résidences principales, 1,1 % des résidences secondaires et 6 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 95,4 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 4,3 % des appartements[I 2].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Gouy en 2018 en comparaison avec celle de la Seine-Maritime et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (1,1 %) inférieure à celle du département (3,9 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 90,3 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (91 % en 2013), contre 53 % pour la Seine-Maritime et 57,5 pour la France entière[I 3].
Typologie | Gouy[I 1] | Seine-Maritime[I 4] | France entière[I 5] |
---|---|---|---|
Résidences principales (en %) | 92,9 | 88 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 1,1 | 3,9 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 6 | 8,1 | 8,2 |
Le nom de la localité est mentionné sous la forme latinisée Goiacus en 1025[19].
Gouy est un type toponymique fréquent de l'ancienne Gaule. En effet, c'est la forme normanno-picarde du bien connu Jouy, quant à lui typique du français central. Plus à l'ouest, y compris en Normandie méridionale, on rencontre la forme Joué et dans le Sud de la France les formes Gaugeac ou Gaujac. Ils se rencontrent dans les documents médiévaux sous diverses formes Gaudiacum, Gaudiacus, etc.
Ce toponyme remonte au gallo-roman GAUDIACU, basé sur le nom de personne chrétien Gaudius « le bienheureux » (issu de gaudium / gaudia > joie) et le suffixe de localisation et de propriété -acum[20].
Gouy est un lieu de peuplement extrêmement ancien puisqu'on y a retrouvé une grotte pariétale (magdalénien, fin de la glaciation de Würm, Dryas II, peut-être, voire Azilien, 10 000 à 12 000 ans) tout à fait exceptionnelle (gravures sur support calcaire, extrêmement bien conservées, bien que la grotte ait été amputée lors de travaux en 1935 sans pour autant être découverte tout de suite ; elle ne le fut vraiment qu'en 1956).
On a notamment découvert un cheval gravé par homo sapiens vieux de 12 000 ans, sur une des parois de la grotte et un mustélidé gravé sur un bloc calcaire. ce serait la plus septentrionale et dernière manifestation de l'art rupestre en Normandie avant sa diffusion en Angleterre[21].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1790 | 1792 | Louis Dantan | ||
1792 | 1796 | Hubert Chemin | ||
1796 | 1801 | Louis Dantan | ||
1801 | 1815 | Pierre Maugendre | ||
1815 | 1830 | Joseph Lavenu | ||
1830 | Avril 1848 | Ambroise Hardy | ||
Avril 1848 | Aoüt 1848 | Victor Prudhomme | ||
Aoüt 1848 | 1858 | Ambroise Hardy | ||
1858 | 1861 | Philippe Delabarre | ||
1861 | Février 1862 | Adolphe Lanne | ||
Février 1862 | Août 1862 | Jules Lavenu | ||
Août 1862 | 1865 | Adolphe Braye | ||
1865 | 1869 | Adolphe Lanne | ||
1869 | 1878 | Adolphe Hardy | ||
1878 | 1879 | Victor Jourdain | ||
1879 | 1900 | Auguste Labarre | ||
1900 | 1903 | Charles Leloup | ||
1903 | 1904 | Alfred Travers | ||
1904 | 1918 | Gustave Debarre | ||
1918 | 1919 | Eugène Leroux | ||
1919 | février 1945 | Édouard Jore | ||
février 1945 | mai 1945 | Charles Gopois | ||
mai 1945 | 1950 | Georges Verneuil | ||
1950 | 1966 | Albert Blin | ||
1966 | Mai 1974 | Maurice Martin | ||
mai 1974 | juillet 1974 | René Bauchet | ||
juillet 1974 | 1983 | Paulette Jeanne | ||
1983 | mars 2001 | Marie-Claude Colonna | ||
mars 2001 | En cours (au 2 décembre 2021) |
Jean-Pierre Breugnot[22] | Vice-président de la Métropole Rouen Normandie (2020 → ) Réélu pour le mandat 2020-2026[23] |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[25].
En 2019, la commune comptait 888 habitants[Note 8], en augmentation de 10,59 % par rapport à 2013 (Seine-Maritime : +0,08 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1861 | 1876 | 1881 | 1886 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
387 | 380 | 450 | 491 | 402 | 345 | 337 | 301 | 298 |
1891 | 1896 | 1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
257 | 261 | 263 | 287 | 263 | 221 | 213 | 233 | 241 |
1946 | 1954 | 1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
282 | 279 | 365 | 348 | 446 | 468 | 644 | 794 | 765 |
2006 | 2010 | 2015 | 2019 | - | - | - | - | - |
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773 | 810 | 814 | 888 | - | - | - | - | - |
![]() |
Blason | ' coupé :au 1) d’argent aux deux clefs de sable passées en sautoir, au 2) d’azur aux trois pains d’or posés en pal et ordonnés 2 et 1. |
---|---|---|
Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
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