Gouy-en-Artois est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.
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Gouy-en-Artois | |
![]() Entrée du village. | |
![]() Héraldique |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Hauts-de-France |
Département | Pas-de-Calais |
Arrondissement | Arras |
Intercommunalité | Communauté de communes des Campagnes de l'Artois |
Maire Mandat |
Hubert Dingreville 2020-2026 |
Code postal | 62123 |
Code commune | 62379 |
Démographie | |
Gentilé | Govinois |
Population municipale |
326 hab. (2019 ![]() |
Densité | 32 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 50° 14′ 52″ nord, 2° 35′ 46″ est |
Altitude | Min. 97 m Max. 153 m |
Superficie | 10,11 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Arras (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton d'Avesnes-le-Comte |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.gouyenartois.fr |
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La commune fait partie de la communauté de communes des Campagnes de l'Artois qui regroupe 96 communes et compte 33 193 habitants en 2018.
Gouy-en-Artois est un village typique de la campagne du sud de l'Artois. Le territoire de la commune se présente grossièrement comme un triangle pointe au nord entre les communes (dans l'ordre horaire) de Fosseux, Wanquetin, Monchiet et Bavincourt. Gouy-en-Artois est localisé à 2 kilomètres de la route nationale 25, axe principal de la région Hauts-de-France qui relie Arras à Amiens via Doullens.
Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de sept communes :
Fosseux | Wanquetin | |
![]() |
Simencourt, Monchiet | |
Bavincourt | Bailleulmont | Bailleulval |
Localisée dans les plaines fertiles au sol calcaire des plaines de l'Artois, le paysage communal est marqué par l'agriculture céréalière (orge, froment) et oléagineuse (lin, colza) en openfield dans les ondulations de la plaine. Le village est situé au creux de l'une de ces ondulations, au croisement de routes secondaires qui desservent les villages du département. Le nombre important de bâtisses en pierre calcaire souligne l'exploitation ancienne et abandonnée du sous-sol pour la construction civile et religieuse.
La commune est située dans le paysage régional des grands plateaux artésiens et cambrésiens tel que défini dans l’atlas des paysages de la région Nord-Pas-de-Calais, conçu par la direction régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL)[Note 1],[1]. Ce paysage régional, qui concerne 238 communes, est dominé par les « grandes cultures » de céréales et de betteraves industrielles qui représentent 70 % de la surface agricole utilisée (SAU)[2].
Le boisement de la commune est notamment sensible à proximité du village, avec des enclosures bocagères aux parcelles bien plus petites que les parcelles cultivées, pour le pâturage des animaux de ferme, mais aussi le bois du château qui représente l'essentiel de la surface boisée.
Sur le territoire de la commune se trouvent les affleurements de nappe dans l'Artois à l'origine de l'Aa, de la Canche, de la Scarpe qui sont inscrits à l'inventaire national du patrimoine géologique. Les sources sont identifiables par la présence de zones humides[3].
Gouy-en-Artois est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[4],[5],[6].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Arras, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 163 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[7],[8].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (95,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (96,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (86,4 %), prairies (9,5 %), zones urbanisées (4,1 %)[9].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].
Le nom de la localité est attesté sous les formes Gogicum au XIe siècle (Balderic, p. 150) ; Goi vers 1144 (cart. du chap. d’Arras, n° 17) ; Galgiacum en 1154-1159 (cart. du chap. d’Arras, n° 28) ; Gohi en 1211 (chap. d’Arras, c. Sim-Va) ; Gohii en 1220 (reg. kartarum, f° 88 v°) ; Goy in Artesio en 1226 (abb. d’Étrun, c. i) ; Goycum, Goy en 1239 (Moreau, t. CLVI, p. 1) ; Gouy en 1477 (chap. d’Arras, c. Cité) ; enGouy-en-Artois au XVIIIe siècle (Cass.)[11].
L’Artois est un pays traditionnel de France et une province du royaume sous l’Ancien Régime, ayant pour capitale Arras, aujourd’hui inclus dans le département du Pas-de-Calais.
Durant la Révolution, la commune porte le nom de Gouy-la-Loi[12].
Pendant la Première Guerre mondiale, Gouy est en arrière du front de l'Artois. Des troupes y séjournent, parfois, par exemple en mai 1915, pour reprendre des forces, se reposer après des jours au front, reconstituer le régiment[13]...
→ Conseils pour la rédaction de cette section.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1870 | Comte Eugène de Diesbach Belleroche | Conservateur | ||
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
2001 | Dominique Sélosse | |||
mars 2001 | mars 2014[14] | Véronique de Witasse-Thezy | ||
mars 2014 | 2020 | Thierry Tirollois | sans étiquette politique | [15],[16] |
24 mai 2020 | En cours (au 12 mars 2022) |
Hubert Dingreville | Profession intermédiaire de la santé et du travail social[17],[18] |
→ Conseils pour la rédaction de cette section.
Les habitants de la commune sont appelés les Govinois[19].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[21].
En 2019, la commune comptait 326 habitants[Note 4], en augmentation de 0,62 % par rapport à 2013 (Pas-de-Calais : 0 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
508 | 547 | 501 | 554 | 597 | 583 | 611 | 615 | 621 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
605 | 600 | 595 | 575 | 561 | 592 | 593 | 581 | 568 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
538 | 526 | 514 | 479 | 515 | 500 | 462 | 456 | 429 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
448 | 437 | 407 | 386 | 383 | 375 | 356 | 353 | 332 |
2017 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
330 | 326 | - | - | - | - | - | - | - |
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 28,3 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 31,6 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 159 hommes pour 169 femmes, soit un taux de 51,52 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,50 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,0 | 90 ou + | 3,6 |
8,8 | 75-89 ans | 9,5 |
19,6 | 60-74 ans | 21,4 |
25,1 | 45-59 ans | 20,6 |
16,8 | 30-44 ans | 18,1 |
13,1 | 15-29 ans | 11,1 |
16,7 | 0-14 ans | 15,7 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,5 | 90 ou + | 1,5 |
5,4 | 75-89 ans | 8,9 |
15,9 | 60-74 ans | 17,3 |
20,2 | 45-59 ans | 19,4 |
19,1 | 30-44 ans | 18,2 |
18,6 | 15-29 ans | 16,3 |
20,3 | 0-14 ans | 18,3 |
L'équipement principal de la commune est son terrain de moto-cross qui attire de façon saisonnière des campeurs, des professionnels et des passionnés à l'occasion de courses annuelles. Cependant, les retombées sont faibles, du fait de l'absence quasi totale de commerces de proximité dans le village.
→ Conseils pour la rédaction de cette section.
Si le paysage est essentiellement agricole, la commune appartient pourtant à l'aire urbaine d'Arras. Une majeure partie de sa population active travaille donc dans l'agglomération située à 10 kilomètres.
D'une manière globale, la réduction de l'activité agricole en France, l'évolution de la structure des emplois vers une économie de commerces et de services et la perte d'attractivité des espaces ruraux desservis de manière secondaire font de Gouy-en-Artois un exemple de marge géographique, territoire dont la déprise est sensible de par la faiblesse de la visibilité locale et départementale de la commune et sa décroissance démographique forte.
![]() |
Blason | D'hermine au chef de sable chargé d'un lambel de gueules[26]. |
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Détails | * Ces armes emploient le terme « cousu » dans le seul but de contrevenir à la règle de contrariété des couleurs : elles sont fautives : gueules sur sable. Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
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