Gouy-Saint-André est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France.
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Gouy-Saint-André | |
![]() La mairie. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Hauts-de-France |
Département | Pas-de-Calais |
Arrondissement | Montreuil |
Intercommunalité | Communauté de communes des 7 Vallées |
Maire Mandat |
Grégory Leroy 2020-2026 |
Code postal | 62870 |
Code commune | 62382 |
Démographie | |
Gentilé | Gouysons |
Population municipale |
652 hab. (2019 ![]() |
Densité | 49 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 50° 22′ 28″ nord, 1° 53′ 57″ est |
Altitude | Min. 30 m Max. 117 m |
Superficie | 13,34 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton d'Auxi-le-Château |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | gouy-st-andre.com |
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La commune fait partie de la communauté de communes des 7 Vallées qui regroupe 69 communes et compte 29 653 habitants en 2018.
Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de sept communes :
Campagne-lès-Hesdin | Maresquel-Ecquemicourt | |
Saint-Rémy-au-Bois | ![]() |
Aubin-Saint-Vaast |
Douriez, Tortefontaine |
Mouriez |
La commune est située dans le « paysage montreuillois » tel que défini dans l’atlas des paysages de la région Nord-Pas-de-Calais, conçu par la direction régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL)[Note 1],[1]. Ce paysage, qui concerne 98 communes, se délimite : à l’Ouest par des falaises qui, avec le recul de la mer, ont donné naissance aux bas-champs ourlées de dunes ; au Nord par la boutonnière du Boulonnais ; au sud par le vaste plateau formé par la vallée de l’Authie, et à l’Est par les paysages du Ternois et de Haut-Artois. Ce paysage régional, avec, dans son axe central, la vallée de la Canche et ses nombreux affluents comme la Course, la Créquoise, la Planquette…, offre une alternance de vallées et de plateaux, appelée « ondulations montreuilloises ». Dans ce paysage, et plus particulièrement sur les plateaux, on cultive la betterave sucrière, le blé et le maïs, et les plateaux entre la Ternoise et la Créquoise sont couverts de vastes massifs forestiers comme la forêt d'Hesdin, les bois de Fressin, Sains-lès-Fressin, Créquy… [2].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal comprend une ZNIEFF de type 2[Note 2] : la basse vallée de la Canche et ses versants en aval d’Hesdin[3].
Gouy-Saint-André est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[4],[5],[6]. La commune est en outre hors attraction des villes[7],[8].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (92,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (92,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (74,4 %), prairies (17,3 %), zones urbanisées (4,8 %), forêts (2,7 %), zones agricoles hétérogènes (0,7 %)[9].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].
Au XIIe siècle, apparaît la dénomination Goy. Le siècle suivant, Goi est relevé. Dès 1476, la forme Gouy lès Saint-Rémi est notée, suivie de Gouy lès Saint Andrieu. Enfin, en 1789, la forme définitive de Gouy-Saint-André s'impose[11],[12],[13].
L'hagiotoponyme, Saint-André, fait référence au hameau Saint-André-au-Bois, emplacement d’une ancienne abbaye bénédictine d’hommes fondée en 1135 dans la commune de Maresquel, transférée à Gouy-Saint-André en 1155 et supprimée en 1790[12].
On a trouvé, à Saint-Rémy, une hachette druidique, ou coin gaulois, de celles dites Staimbort[11].
Dès le XIe siècle, le village verse sa dîme aux religieux de l'abbaye de Saint-Josse-sur-Mer. Ils transmettront cette ressource aux moines de Saint-André. Leurs bienfaiteurs, notamment Hugues, époux de Sara, et Eustache, époux d'Avechin, chevaliers, contribuèrent à la fondation de la chapelle de Sainte-Madelaine dans l'église[11].
Comme seigneurs des lieux, on trouve Vaultier de Camberon, chevalier en 1255, Wistace et Jehan, ses fils, aussi chevaliers (1304), Colais dit Jeton, fils de Guillaume (1364), tous qualifiés de seigneurs de Gouy dans les archives de l'abbaye. Un siècle et demi passe et arrive dame Claude de Gouy, épouse de Jehan de Soyecourt. Après elle, le domaine de Gouy appartient aux familles de Licques, de La Houssoye, Carpentier, Delhomel et De Fresnoye qui le tenaient en fief noble de la châtellenie de Beaurain[11].
Le village sera durement éprouvé lors des affrontements entre les soldats des Pays-Bas espagnols et ceux de la France, dès 1595[11].
La commune se trouve dans l'arrondissement de Montreuil du département du Pas-de-Calais.
La commune a fait partie, de 1996 à 2013, de la communauté de communes du val de Canche et d'Authie et, depuis le , elle fait partie de la communauté de communes des 7 Vallées (7 Vallées comm) dont le siège est basé à Hesdin. Cette communauté de communes regroupe 69 communes et compte 29 653 habitants en 2018.
La commune faisait partie du canton de Campagne-lès-Hesdin, depuis la loi du reprise par la constitution de 1791, qui divise le royaume (la République en ), en communes, cantons, districts et départements[13].
Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, elle est maintenant rattachée, ainsi que toutes les communes de l'ancien canton de Campagne-lès-Hesdin, au canton d'Auxi-le-Château qui passe de 26 à 84 communes[14].
Pour l'élection des députés, la commune fait partie, depuis 1986, de la quatrième circonscription du Pas-de-Calais.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1793 | 1814 | Liévin Ignace Danvin | ||
1814 | 1830 | Henri Joseph Descelers (Adjoint) | ||
1830 | 1845 | Liévin Ignace Danvin | ||
1845 | 1852 | Pierre Thomas Descelers | ||
1852 | 1865 | Ernest Penet | ||
1865 | 1870 | Pierre Descelers | ||
1870 | 1875 | Gustave Canu | ||
1875 | 1884 | Alphonse Bridenne | ||
1884 | 1908 | Gustave Sagette | ||
1908 | 1919 | Arthur Bouly | ||
1919 | 1925 | Émile Mariette | ||
1925 | 1949 | Marcel Harduin | ||
1945 | 1971 | Pierre Leroy | ||
1971 | 2001 | René Mariette | Agriculteur | |
mars 2001 | 2014[15] | Yves Beuvain | Ancien chargé de mission au conseil général | |
2014 | 2020 | Françoise Thélu | DVD | Retraitée de pharmacie[16],[17],[18] |
23 mai 2020 | En cours (au 13 mars 2022) |
Grégory Leroy | Technicien[19],[20] |
→ Conseils pour la rédaction de cette section.
Les habitants de la commune sont appelés les Gouysons[21].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[23].
En 2019, la commune comptait 652 habitants[Note 4], en augmentation de 1,72 % par rapport à 2013 (Pas-de-Calais : 0 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
783 | 821 | 865 | 964 | 1 059 | 1 025 | 976 | 975 | 971 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
891 | 907 | 903 | 932 | 907 | 886 | 863 | 848 | 845 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
825 | 804 | 742 | 710 | 696 | 667 | 674 | 607 | 599 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
624 | 604 | 627 | 633 | 598 | 611 | 613 | 602 | 631 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
639 | 652 | - | - | - | - | - | - | - |
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 35,9 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,7 %). De même, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 24,7 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 327 hommes pour 321 femmes, soit un taux de 50,46 % d'hommes, légèrement supérieur au taux départemental (48,50 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,0 | 90 ou + | 0,3 |
4,3 | 75-89 ans | 7,4 |
17,9 | 60-74 ans | 19,5 |
21,3 | 45-59 ans | 19,8 |
17,0 | 30-44 ans | 20,7 |
17,0 | 15-29 ans | 12,7 |
22,5 | 0-14 ans | 19,5 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,5 | 90 ou + | 1,5 |
5,4 | 75-89 ans | 8,9 |
15,9 | 60-74 ans | 17,3 |
20,2 | 45-59 ans | 19,4 |
19,1 | 30-44 ans | 18,2 |
18,6 | 15-29 ans | 16,3 |
20,3 | 0-14 ans | 18,3 |
La salle « Le chant des oiseaux » permet d'accueillir jusqu'à 230 personnes[11].
→ Conseils pour la rédaction de cette section.
Des Prémontrés de Dommartin se fixèrent sur le plateau, entre la Canche et l'Authie en 1154 et fondèrent l'abbaye de Saint-André-au-Bois. L'église fut commencée en 1156 et consacrée en 1220. Elle était entourée de nombreux bâtiments dont une grande tour, une grange et deux cloîtres. Les hostilités des XVIe et XVIIe siècles ont causé beaucoup de dégâts.
Dans les premières années du XVIIIe siècle, le quartier abbatial fut reconstruit puis le reste de l'abbaye à partir de 1751 sous l'impulsion de Dom Ignace Crépin et sous les directives de l'architecte arrageois Merville pour l'église.
Après la Révolution, il ne resta que le quartier abbatial et les dépendances agricoles. Le marquis de Riencourt le transforma en château, mais il fut incendié accidentellement par les troupes britanniques en 1918.
Les bâtiments agricoles furent construits de 1752 à 1755 par un architecte hesdinois - Claude Brunion - et furent agrandis jusqu'en 1784. Les bâtiments actuels constituent un ensemble architectural exceptionnel avec des façades de briques et de pierres.
Le portail principal supporte un fronton triangulaire aux armes de l'abbaye et de l'évêque d'Amiens, il constitue, avec les bâtiments bas l'encadrant, un modèle architectural de cette époque.
La partie la plus ancienne, les solins de la nef, est en cailloux. Le chœur est daté du XVIe siècle, tandis que la tour a été édifiée au XVIIe siècle. La craie employée pour la construction provient des carrières de Saint-Rémy-au-Bois. Des damiers de grès et de silex agrémentent la partie basse du chœur. Pendant la Terreur, en 1793, une inscription est gravée sur la fronton du porche construit en 1775 : « LE PEUPLE FRANCAIS RECONNAIT L'ETRE SUPREME ET L'IMMORTALITE ». À l'extérieur, sur le mur nord, se trouve un christ en chêne, sculpté par Pfaffenhofen, auteur des boiseries de Valloires. Il fut sauvé pendant la Révolution par un sieur Grevet qui fut enterré dessous[28].
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Blason | De sinople au sautoir d'or cantonné en chef d'une étoile, à dextre d'un cerf contourné mouvant du flanc, à senestre d'un sanglier mouvant du flanc et en pointe d'un lévrier courant, le tout d'or[30]. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
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