Giuncheto est une commune française située dans la circonscription départementale de la Corse-du-Sud et le territoire de la collectivité de Corse. Elle appartient à l'ancienne piève de Sartène.
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Giuncheto | |
![]() Vue du village. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Collectivité territoriale unique | Corse |
Circonscription départementale | Corse-du-Sud |
Arrondissement | Sartène |
Intercommunalité | Communauté de communes du Sartenais-Valinco |
Maire Mandat |
François Paolini 2020-2026 |
Code postal | 20100 |
Code commune | 2A127 |
Démographie | |
Population municipale |
89 hab. (2019 ![]() |
Densité | 12 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 41° 35′ 16″ nord, 8° 57′ 17″ est |
Altitude | 350 m Min. 120 m Max. 609 m |
Superficie | 7,61 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Sartenais-Valinco |
Localisation | |
modifier ![]() |
La commune se trouve au sud du bourg de Sartène et est totalement enclavée dans le territoire communal de celle-ci.
Giuncheto est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4],[5].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (82,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (84,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (52,2 %), forêts (30,1 %), zones agricoles hétérogènes (17,8 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
En corse la commune se nomme Ghjunchetu.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
(maire en 1981)[8] | 1995 | Antoine Semini | ||
1995 | Jean-Marc Leandri | |||
mars 2001 | 2014 | Pierre Juniet | ||
2014 | En cours | François Paolini[9] | DVD | |
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[11].
En 2019, la commune comptait 89 habitants[Note 2], en augmentation de 11,25 % par rapport à 2013 (Corse-du-Sud : +6,21 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 | 1856 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
464 | 462 | 481 | 481 | 457 | 307 | 315 | 248 | 279 |
1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
269 | 259 | 239 | 238 | 255 | 249 | 311 | 350 | 325 |
1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
293 | 254 | 297 | 314 | 303 | 319 | 155 | 103 | 79 |
1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 | 2017 |
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77 | 53 | 41 | 46 | 69 | 87 | 89 | 80 | 86 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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89 | - | - | - | - | - | - | - | - |
L'église Saint Pierre et Saint Paul.
À l'entrée du village (extrémité ouest), ce rocher dans lequel a été façonné un banc est un point de rencontre des habitants, l'été à la tombée de la nuit. C'est là que chacun raconte sa journée, que se mêlent les générations et que l'on observe ensemble le ciel étoilé. À écouter les anciens, on s'aperçoit que nos parents et grands-parents avaient dans leur jeunesse le goût des farces et des blagues.
Elle est aussi appelée place de l'école car dans ce qui est aujourd'hui la mairie se tenait autrefois l'école. Environ 60 élèves étaient recensés à la fin du XIXe siècle[14]. Elle possède une fontaine—a funtanedda—dont l'eau est potable.
Un spunitoghju est un endroit plat situé à certaines entrées du village. Il servait de reposoir aux convois funéraires arrivés des bergeries environnantes. On y déposait le mort afin de rendre son esprit à la nuit. Le lendemain matin, à 8 heures, le convoi entrait dans le village où la population s'était réunie pour l'enterrement.
L'association "Salvemu Ghjunchetu" a restauré au cours du printemps 2003 deux spunitoghji. L'un—suttanu—sur le chemin qui mène à Funtana di Valdu, le second—supranu—au-dessus du cimetière sur la piste qui mène à Bocca di Piavone.
U troghju comunu était l'ancêtre de nos coopératives vinicoles. L'agriculture du village a toujours été de type vivrière, malgré quelques essais de culture des muriers pour l'élevage des vers à soie. La culture de la vigne par les habitants de Giuncheto était faite pour leur propre consommation. Dans les vallées voisines, notamment celle de l'Ortolo les grands domaines—San Michele, Saparale, etc. -- employaient souvent les hommes du village mais ne leur permettaient pas d'utiliser leurs pressoirs pour faire leur propre vin. D'ailleurs, il aurait été sans doute peu commode de transporter si loin le raisin pour le presser puis ramener le jus à dos d'ânes et de mules. Les fermiers allaient donc au Troghju Comunu pour presser leur raisin puis ramenaient le jus chez eux, où il fermentait dans les barriques que chacun possédait dans sa cave.
Certains font remonter l'origine de ce bâtiment à plus de mille ans [14]. Il a servi jusque dans la première moitié du XXe siècle.
La place Casalta est fermée au nord par l'église. Son côté ouest est bordé de très vieilles maisons. L'une d'entre elles est marquée des cinq F, pour "Fortuna, Fammi Fà Felice Fine" (Fortune, accorde-moi une fin heureuse). Il semblerait que d'autres maisons portant cette inscription existent dans le Sartenais. Il s'agirait là d'un signe distinctif laissé par le maçon lors de la construction plutôt qu'une devise du propriétaire.
Sur l'une des maisons bordant la rue qui longe l'église, se trouve un bas relief montrant un croissant et une croix. L'origine de cette pierre et de son inscription reste mystérieuse. Cela pourrait représenter un mariage mixte chrétien - musulman ou encore être un symbole marquant la fin des razzias maures dans le sud de la Corse.
Elle est située sur la Piazza di Furru, la place la plus au sud du village. Elle est maintenant en ruines, mais on peut voir sur son côté est une pierre gravée portant la mention "Io Calzio 1684" (je suis cordonnier). On pense que c'est la plus vieille maison du village.
Giacomo Cianferani voir le roman "l'héritage de Bachiolo"
Livia Paolini
Depuis la place du village se diriger vers l'église, longer son mur nord et emprunter la route goudronnée. Continuer jusqu'au haut du cimetière d'où l'on a une très belle vue sur toute la région. Sur le bord gauche de la route se trouve l'emplacement du spunitoghju supranu. La route devient piste carrossable à partir de cet endroit. Après une descente de quelques mètres, la piste serpente sur le plateau en amorçant une montée assez douce. Arrivé au point culminant de cette promenade on est face à l'est. La chaîne de montagnes que l'on aperçoit est celle de l'Uomo di Cagna. À mi-pente se trouve le village de Giannuccio. La piste redescend vers le col où paissent quelques vaches à proximité de trois anciennes bergeries.
Depuis la place du village, suivre la route pour se rendre au cimetière. Dans le grand virage qui le contourne par l'est, prendre chemin goudronné qui mène à quelques maisons. Sur la gauche de cette piste se trouve u Troghju Comunu. Continuer sur cette piste, après la deuxième maison sur la droite, le chemin part sur la droite à travers le maquis (un panneau indique le début du sentier). Après environ 200 m, il faut contourner un mur de pierres. Le chemin se dirige ensuite vers le col de Piavone en ligne droite (direction nord-est). On monte alors en pente douce entre deux murs de pierres, à l'ombre des chênes.
Depuis la piste qui passe au col de Piavone, entrer dans le champ au sud de la section est-ouest de la piste. Commencer à descendre dans cette petite vallée jusqu'à trouver des cairns et des marques blanches. Ils indiquent un chemin récemment ouvert qui descend sur la rive gauche du ruisseau du Valdu, dans une forêt de chênes très dense. Il faut franchir plusieurs murs avant d'arriver à Funtana di Valdu. Pour retourner vers le village, prendre le chemin qui remonte vers l'ouest. On passe près du Spunitoghju suttanu et on atteint Piazza di Furru.
Depuis le col, continuer la piste quelques dizaines de mètres en direction du nord, puis suivre le chemin qui part vers l'est et traverse un champ dans lequel paissent parfois des vaches. Rester sur le chemin principal, laisser le portail vert à gauche et refermer toutes les barrières. D'énormes chênes centenaires ombragent Pasciale di a Sarra. Trois anciennes bergeries sont maintenant envahies par les ronces.
Depuis les bergeries, prendre la direction sud-ouest. Grimper sur les rochers de Pintone, le point culminant de la commune. Puis suivre les cairns en direction du sud. Le chemin descend assez lentement au début, puis devient un peu plus escarpé lorsqu'il passe sur le flanc ouest de la colline. Il croise à nouveau la ligne de crêtes aux bergeries di Civinelli, puis repart vers l'ouest. Tourner ensuite en direction du nord-ouest pour rejoindre les bergeries de Scafaccia. Le chemin quitte le maquis et entre dans la forêt. Il est bordé par deux murs de pierres. À cet endroit appelé Barragano se trouvent 21 quadri—grands piquets de granit—qui marquent les limites d'une propriété. On arrive ensuite à Funtana di Valdu. La remontée vers le village se fait en continuant ce chemin sur l'autre versant de la colline. On arrive à Piazza di Furru après avoir longé u Spunitoghju suttanu.
Prendre la piste qui conduit du village à Bocca di Piavone. Après quelques minutes de marche franchir sur la gauche un portail en métal peint en gris. Suivre la piste principale vers un hangar et un abreuvoir. Continuer vers l'ouest en direction d'un promontoire rocheux et de gros chênes. Au pied de ce promontoire, se trouvent les ruines de l'ancien couvent de Sampolu. Ce couvent aurait été fondé par Saint Paul avant son départ pour l'Afrique. Il était la possession de Giovanni da Pisa jusqu'en 1412 puis fut cédé à Camaldolesi de Monte-Cristo. Le couvent fut très certainement détruit au XVIe siècle lors des nombreux raids maures sur la Corse—l'évêque d'Aleria mentionne Giuncheto parmi les agglomérations saccagées en 1584[15].
Depuis Piavone suivre la piste en direction du nord-est. La piste monte légèrement puis redescend. Une seconde montée mène aux anciennes bergeries d'Arrolella sous les chênes à droite de la piste. Ensuite c'est la descente finale vers le col de Suara. De là on peut rejoindre la route goudronnée Sartène - Mola. Cette route est très pittoresque que l'on choisisse d'aller vers Sartène (à gauche) ou vers Mola (à droite). Depuis Mola, on peut continuer la route goudronnée jusqu'à un pont sur l'Ortolo. Il y a là quelques possibilités de baignade. Toutefois il faut rester vigilant car ce site est en aval d'un barrage permettant l'irrigation de cette vallée. Des lâchés d'eau peuvent se produire sans préavis. La route se transforme en piste carrossable, longe la rivière sur quelques kilomètres, puis rejoint la N196.
Depuis l'été 2002 un rocher école a été ouvert à proximité du village au lieu-dit "U Chjichjonu" par l'association Corsica Roc. Il offre des voies courtes de difficultés variées (de 3 à 6b). Toutes les voies sont équipées de nombreux spits et de chaînes pour les rappels. Toutes les descriptions de voies se font de gauche à droite.
Depuis la place du village se diriger vers l'église. Juste après l'église tourner à gauche sur la place Casalta. Passer entre les maisons du coin nord-est de la place et s'engager dans un chemin piétonnier en direction de l'est. Continuer ce chemin environ 200 m. Le rocher école se trouve après une barrière sur la droite du chemin.
La pratique de l'escalade est à vos risques et périls. Le camping et les feux sont interdits. Veillez à refermer toutes les barrières.
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