Gironville est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne, dans l'arrondissement de Fontainebleau, en région Île-de-France.
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Gironville | |
![]() La mairie. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Île-de-France |
Département | Seine-et-Marne |
Arrondissement | Fontainebleau |
Intercommunalité | Communauté de communes Gâtinais-Val de Loing |
Maire Mandat |
Marian Watts 2020-2026 |
Code postal | 77890 |
Code commune | 77207 |
Démographie | |
Gentilé | Gironvillois |
Population municipale |
153 hab. (2019 ![]() |
Densité | 11 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 11′ 09″ nord, 2° 31′ 44″ est |
Altitude | Min. 89 m Max. 114 m |
Superficie | 13,71 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Paris (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Nemours |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
En 2019, elle compte 153 habitants.
La commune de Gironville se trouve dans le département de Seine-et-Marne, en région Île-de-France[1].
Elle se situe à 40,79 km par la route[Note 1] de Melun[2], préfecture du département, à 31,93 km de la ville de Fontainebleau[3], sous-préfecture et à 16,06 km de Nemours[4], bureau centralisateur du canton de Nemours dont dépend la commune depuis 2015. La commune fait en outre partie du bassin de vie de Puiseaux[1].
Le village est situé à 6 km à l'est de Puiseaux (département du Loiret), à 15 km à l'ouest de Château-Landon et à 16 km au sud-ouest de Nemours.
Les communes les plus proches[Note 2] sont[5] : Arville (1,5 km), Bromeilles (2,4 km), Ichy (2,4 km), Obsonville (4,3 km), Puiseaux (4,8 km), Desmonts (5,2 km), Garentreville (5,9 km), Burcy (6,0 km).
Arville | ||
Bromeilles (Loiret) |
![]() |
|
Beaumont-du-Gâtinais | Sceaux-du-Gâtinais (Loiret) |
Mondreville |
Le territoire de la commune se situe dans le sud du Bassin parisien, plus précisément au nord de la région naturelle du Gâtinais.
L'altitude varie de 89 mètres à 114 mètres pour le point le plus haut, le centre du bourg se situant à environ 103 mètres d'altitude (mairie)[Carte 1].
Géologiquement intégré au bassin parisien, qui est une région géologique sédimentaire, l'ensemble des terrains affleurants de la commune sont issus de l'ère géologique Cénozoïque (des périodes géologiques s'étageant du Paléogène au Quaternaire)[6],[7].
Ères | Périodes géologiques | Époques géologiques | Nature des sols | ||||||
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Cénozoïque | Quaternaire | Holocène |
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Pléistocène | |||||||||
Néogène | Pliocène | non présent | |||||||
Miocène |
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Paléogène | Oligocène |
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Éocène | non présent. | ||||||||
Paléocène | non présent. | ||||||||
La commune est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité très faible[8].
La commune n’est traversée par aucun cours d'eau[9].
Paramètres climatiques pour la commune sur la période 1971-2000 | |
- Moyenne annuelle de température : 10,8 °C |
La commune bénéficie d’un « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats en France définie en 2010. Ce type affecte l’ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, dont la totalité des communes de Seine-et-Marne[10].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[11]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[10]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales[12]. Cette évolution peut être constatée sur la station météorologique historique de Météo-France la plus proche, Melun - Villaroche , qui se trouve à 47 km à vol d'oiseau[13], où la température moyenne annuelle évolue de 11,2 °C pour 1981-2010[14] à 11,6 °C pour 1991-2020[15].
Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[16],[17],[18].
Gironville est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[19],[20],[21].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire regroupe 1 929 communes[22],[23].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (100 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (100 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (97,64% ), zones agricoles hétérogènes (2,26 %)[24].
Type d’occupation | 1990 | 2018 | Bilan | ||
---|---|---|---|---|---|
Territoires artificialisés (zones urbanisées, zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication, mines, décharges et chantiers, espaces verts artificialisés ou non agricoles) |
0,00 ha | 0,00 % | 0,00 ha | 0,00 % | 0 ha ![]() |
Territoires agricoles (terres arables, cultures permanentes, prairies, zones agricoles hétérogènes) |
1 368,70 ha | 100,00 % | 1 368,70 ha | 100,00 % | 0 ha ![]() |
Forêts et milieux semi-naturels (forêts, milieux à végétation arbustive et/ou herbacée, espaces ouverts sans ou avec peu de végétation) |
0,00 ha | 0,00 % | 0,00 ha | 0,00 % | 0 ha ![]() |
Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover[25],[26],[Carte 2]. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 3].
La loi SRU du a incité les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document d’orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle et à un horizon de 20 ans et s'imposant aux documents d'urbanisme locaux, les PLU (Plan local d'urbanisme). La commune est dans le territoire du SCOT Nemours Gâtinais, approuvé le et porté par le syndicat mixte d’études et de programmation (SMEP) Nemours-Gâtinais[27].
La commune disposait en 2019 d'un plan local d'urbanisme en révision[28]. Le zonage réglementaire et le règlement associé peuvent être consultés sur le Géoportail de l'urbanisme[Carte 4].
La commune compte 92 lieux-dits administratifs[Note 6] répertoriés consultables ici[29] (source : le fichier Fantoir).
Un écart appelé Pilvernier se situe sur les communes de Gironville et de Mondreville. Il s'est créé à proximité d'un ancien site religieux.
Trois fermes : les Vanneaux créée fin XVIIIe siècle par la famille Miger, seigneur de Gironville. Saint-Pierre et l'Avenir datent quant à elles du XIXe siècle.
En 2016, le nombre total de logements dans la commune était de 78 dont 98,8 % de maisons[Note 7].
Parmi ces logements, 80,5 % étaient des résidences principales, 7,3 % des résidences secondaires et 12,2 % des logements vacants.
La part des ménages fiscaux propriétaires de leur résidence principale s'élevait à 91,9 % contre 6,5 % de locataires et 1,6 % logés gratuitement[30].
Plusieurs routes départementales relient Gironville aux communes voisines :
Gironville est desservie par une ligne du réseau d'autocars Transdev Nemours[31],[32],[33] : la ligne 13C, qui relie Beaumont-du-Gâtinais à Saint-Pierre-lès-Nemours.
Peut-être de giron « pan coupé en pointe » ou entouré, du nom de famille germanique Geron ou encore de l’anthroponyme gaulois Gisis[34].
Le nom de la localité est mentionné sous les formes Gisonvila en 1207[35] ; Gisonvilla en 1220[36] ; Gisonville en 1300[37] ; Gisonville en Gastinois au XVIIe siècle[38].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1811 | 1823 | Sulpice Fortier | ||
1823 | 1824 | Jean-Baptiste Lebègue | ||
1824 | 1843 | Antoine Lagorsse | châtelain, geôlier du Pape Pie VII Colonel, Conseiller général | |
1843 | 1852 | Pierre Boulay | ||
1852 | 1856 | Jean Boulay | ||
1856 | 1876 | Jean Trempé | ||
1876 | 1879 | Emile Guyard | ||
1879 | 1888 | Eugène Saillant | ||
1953 | 1989 | Maurice Pochon | ||
1989 | 2001 | Michel Jeannotin | ||
2001 | 2014 | Lucien Guyard | ||
2014 | 2020 | Vincent Combe[39] | Agriculteur | |
2020 | En cours (au 3 juillet 2020) |
Marian Watts | retraitée |
L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au [40],[41].
En 2020, la commune de Gironville ne dispose pas d'assainissement collectif[42],[43].
L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[44]. La commune assure le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations[42],[45].
En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par le SIAEP d'Arville - Gironville qui gère le service en régie[42],[46],[47].
Les nappes de Beauce et du Champigny sont classées en zone de répartition des eaux (ZRE), signifiant un déséquilibre entre les besoins en eau et la ressource disponible. Le changement climatique est susceptible d’aggraver ce déséquilibre. Ainsi afin de renforcer la garantie d’une distribution d’une eau de qualité en permanence sur le territoire du département, le troisième Plan départemental de l’eau signé, le , contient un plan d’actions afin d’assurer avec priorisation la sécurisation de l’alimentation en eau potable des Seine-et-Marnais. A cette fin a été préparé et publié en décembre 2020 un schéma départemental d’alimentation en eau potable de secours dans lequel huit secteurs prioritaires sont définis. La commune fait partie du secteur Beauce[48].
Les habitants sont appelés les Gironvillois[49].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[50]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[51].
En 2019, la commune comptait 153 habitants[Note 8], en diminution de 3,77 % par rapport à 2013 (Seine-et-Marne : +4,1 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
370 | 279 | 277 | 238 | 298 | 304 | 287 | 262 | 305 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
281 | 325 | 328 | 291 | 265 | 267 | 249 | 239 | 243 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
236 | 241 | 247 | 215 | 228 | 242 | 228 | 224 | 201 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
186 | 177 | 152 | 131 | 131 | 172 | 190 | 193 | 161 |
2017 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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155 | 153 | - | - | - | - | - | - | - |
Il existait un moto-cross sur prairie en octobre jusqu'en 2012
La commune ne dispose pas d’école primaire publique (maternelle ou élémentaire)[54].
En 2017, le nombre de ménages fiscaux de la commune était de 64, représentant 164 personnes et la médiane du revenu disponible par unité de consommation de 22 120 euros[55].
En 2017 , le nombre total d’emplois dans la zone était de 28, occupant 80 actifs résidants.
Le taux d'activité de la population (actifs ayant un emploi) âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 74,8 % contre un taux de chômage de 3,7 %.
Les 21,5 % d’inactifs se répartissent de la façon suivante : 9,3 % d’étudiants et stagiaires non rémunérés, 7,5 % de retraités ou préretraités et 4,7 % pour les autres inactifs[56].
En 2015, le nombre d'établissements actifs était de 19 dont 9 dans l'agriculture-sylviculture-pêche, 5 dans la construction, 4 dans le commerce-transports-services divers et 1 étaient relatifs au secteur administratif[57].
Ces établissements ont pourvu 14 postes salariés.
En 2018, la commune était classée en zone de revitalisation rurale (ZRR), un dispositif visant à aider le développement des territoires ruraux principalement à travers des mesures fiscales et sociales. Des mesures spécifiques en faveur du développement économique s'y appliquent également. Le classement des communes en ZRR était valable jusqu’au [58],[59].
Gironville est dans la petite région agricole dénommée le « Gâtinais », à l'extrême sud-ouest du département, s'étendant sur un large territoire entre la Seine et la Loire sur les départements du Loiret, de Seine-et-Marne, de l'Essonne et de l'Yonne[Carte 5]. En 2010, l'orientation technico-économique[Note 9] de l'agriculture sur la commune est diverses cultures (hors céréales et oléoprotéagineux, fleurs et fruits)[60].
Si la productivité agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tête des départements français, le département enregistre un double phénomène de disparition des terres cultivables (près de 2 000 ha par an dans les années 1980, moins dans les années 2000) et de réduction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans les années 2010[61]. Cette tendance se retrouve au niveau de la commune où le nombre d’exploitations est passé de 21 en 1988 à 8 en 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 54 ha en 1988 à 126 ha en 2010[60]. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Gironville, observées sur une période de 22 ans :
1988 | 2000 | 2010 | |
---|---|---|---|
Dimension économique[60],[Note 10] | |||
Nombre d’exploitations (u) | 21 | 13 | 8 |
Travail (UTA) | 32 | 14 | 10 |
Surface agricole utilisée (ha) | 1 130 | 1 154 | 1 008 |
Cultures[62] | |||
Terres labourables (ha) | 1 108 | 1 145 | 1 008 |
Céréales (ha) | 761 | s | 599 |
dont blé tendre (ha) | 444 | 429 | 316 |
dont maïs-grain et maïs-semence (ha) | 36 | s | |
Tournesol (ha) | 85 | s | |
Colza et navette (ha) | 0 | s | 74 |
Élevage[60] | |||
Cheptel (UGBTA[Note 11]) | 89 | 33 | 10 |
La commune a eu comme seigneur Eustache Luillier, qui était l'avocat chargé de la défense de Jacques Cœur et dont il a épousé une descendante Marie Cœur.
On peut également citer Jean Félix Miger (1727-1771), lieutenant de la compagnie des garde de la porte de la maison du Roi, seigneur de Gironville dont la dalle funéraire se trouve dans l'église.
Autre personnage connu : le colonel Antoine Lagorsse qui fut le châtelain et Maire de Gironville de 1825 à 1842. Il avait été chargé de surveiller et garder le pape Pie VII lors de sa détention à Fontainebleau de à , il le raccompagna ensuite jusqu'à ses états. À son retour, il épousa en 1814, Adélaïde Dubois d'Arneuville, fille du châtelain de Gironville, et à qui il succéda en 1825[réf. nécessaire].
Les registres paroissiaux sont conservés dans la mairie et aux Archives départementales de Seine-et-Marne. Peu de choses aux Archives départementales de l'Yonne, à l'évêché de Meaux, aux Archives nationales, essentiel conservé aux Archives départementales de Seine-et-Marne.
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Blason | D'azur au pal d'argent chargé d'un écusson ovale d'azur à la fleur de lys d'or surmonté du nombre « 47 » de sable, adextré d'une grappe de raisin d'or et senestré d'une gerbe de blé du même[64]. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
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