Gincrey est une commune française située dans le département de la Meuse, en région Grand Est.
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Gincrey | |
L'église Sainte-Agathe. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Grand Est |
Département | Meuse |
Arrondissement | Verdun |
Intercommunalité | Communauté de communes du pays d'Étain |
Maire Mandat |
Michel Debeux 2020-2026 |
Code postal | 55400 |
Code commune | 55211 |
Démographie | |
Population municipale |
65 hab. (2019 ![]() |
Densité | 6,7 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 14′ 45″ nord, 5° 34′ 23″ est |
Altitude | Min. 209 m Max. 233 m |
Superficie | 9,69 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Verdun (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Belleville-sur-Meuse |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Gincrey est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Verdun, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 103 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4],[5].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (79 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (78,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (51,5 %), terres arables (27,5 %), forêts (20,9 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Anciennes mentions : Unchereium (1047), Junchereium (1049), Junchereium ante Castellum Ramerudis (1049), Unkereis (1082), Junkereis (1089), Juncareium (1127), Jonquareium ante Castellum Ramerudis (1127), Junqueri (1247), Jonquereium (1250), Junquerei-la-Ville (1250), Jonquerei (1263, 1264), Junquerey (1549), Juincrey (1642, 1745), Gineray (1700), Gincray, Genecrium (1738), Juncherium, Geincrey, Juincré (1756)[8].
Avant 1790 – Pour le spirituel : diocèse de Verdun, originairement archidiaconé de la Princerie, doyenné de Chaumont, ensuite archidiaconé de la Woëvre, doyenné de Pareid, annexe de Maucourt puis depuis 1610 annexe de Morgemoulin – Pour le Temporel : Verdunois, terre du chapitre des chanoines de la cathédrale de Verdun, bailliage de Verdun prévôté de Foameix.
En 1790 – Archiprêtré et arrondissement de Verdun, district d'Étain.
Écarts : fermes de Pierreville, de Renonvaux et du Bois d'Arc.
À l'origine, Pierreville est un domaine. Au Moyen Âge, une communauté rurale y vit et il y a une église. Des biens de Pierreville appartiennent aux évêques de Verdun, à l’abbaye Saint-Vanne de Verdun, à la collégiale Saint-Maur de Hattonchâtel, à l’abbaye Saint-Maur de Verdun, à des chevaliers et à bien d’autres. En 1491, Pierreville est en ruines et désert. L’évêque de Verdun cède alors Pierreville, en fief, à son prévôt de Fresnes à charge d’y construire une maison, de rassembler cent-quatre-vingts jours de terres et de prés en une seule pièce et de remettre le tout en valeur le plus tôt possible. En 1498, ce fief est converti en roture. Pendant la guerre de Trente Ans, Pierreville est à nouveau entièrement détruit et déserté. Pierreville appartient à la famille Maclot (issue du clan écossais Mac Leod), depuis au moins 1678 jusqu’en 1841. Au début du XVIIIe siècle, Pierreville est un hameau, il y a treize feux en 1724. À la révolution française, le propriétaire de Pierreville ayant émigré, tous ses biens sont séquestrés. Pierreville est vendu comme domaine national en 1797 puis est échangé contre d’autres biens en 1806 pour être intégré à la Sénatorerie de Nancy. En 1816, le domaine de Pierreville est restitué à la famille Maclot. En 1860, le comte Dessöffy de Csernek et Tarkö et son épouse Angélique Marie Laure de Saint Vincent, propriétaire de Pierreville, y font construire un château. Au cours de la première guerre mondiale, Pierreville est à nouveau totalement détruit. Une tuilerie, dite la tuilerie de Pierreville, est en exploitation déjà au début du XVIIe siècle et sera en activité jusque vers 1900. Une station télégraphique (télégraphe Chappe), faisant partie de la ligne de télégraphie aérienne Paris -Strasbourg, est installée sur le territoire de la ferme de Pierreville. Afin d’en améliorer la visibilité, le télégraphe de Pierreville est équipé d’un réflecteur ou système de réflexion installé sur le domaine de la ferme voisine de l’Épina. Ce poste est en service de 1798 à 1852[9].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Maires avant 1953
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1953 | 1965 | René Lecourtier | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
1965 | 1989 | Ernest Périquet | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
1989 | 2020 | Jean-Louis Périquet | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
mai 2020 | En cours | Michel Debeux [10] | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Les données manquantes sont à compléter. |
Population : en 1700 : 17 ménages – en 1720 : 20 feux – en 1775 : 132 communiants – en 1792 : 27 citoyens actifs[11].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[13].
En 2019, la commune comptait 65 habitants[Note 3], en augmentation de 3,17 % par rapport à 2013 (Meuse : −4,17 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
168 | 178 | 171 | 189 | 204 | 215 | 219 | 245 | 240 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
245 | 239 | 240 | 221 | 216 | 203 | 211 | 193 | 196 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
172 | 178 | 170 | 100 | 116 | 112 | 112 | 100 | 107 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
85 | 80 | 72 | 73 | 70 | 65 | 65 | 62 | 63 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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65 | - | - | - | - | - | - | - | - |
Il est reconnu dans son milieu professionnel pour avoir écrit ou participé à la rédaction de très nombreux ouvrages sur la basse-cour. Il est également rédacteur en chef de la Revue avicole.
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Blason | Coupé ondé : au 1er d'argent à quatre joncs au naturel, tigés et feuillés de sinople posés en pal et mouvant de la partition, au 2e de gueules au fût de canon d'or posé en bande. |
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Détails | Création Dominique Larcher. Adopté le 30 juin 2017. |
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