Gilocourt est une commune française située dans le département de l'Oise en région Hauts-de-France.
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Gilocourt | |
![]() L'église Saint-Martin, côté sud. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Hauts-de-France |
Département | Oise |
Arrondissement | Senlis |
Intercommunalité | Communauté de communes du pays de Valois |
Maire Mandat |
Michel Cassa 2020-2026 |
Code postal | 60129 |
Code commune | 60272 |
Démographie | |
Gentilé | Gilocourtois, Gilocourtoises |
Population municipale |
631 hab. (2019 ![]() |
Densité | 91 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 17′ 34″ nord, 2° 52′ 49″ est |
Altitude | Min. 48 m Max. 143 m |
Superficie | 6,93 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Paris (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Crépy-en-Valois |
Législatives | Cinquième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Orrouy | ![]() |
Morienval |
Béthancourt-en-Valois | Feigneux |
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Trumilly », sur la commune de Trumilly, mise en service en 1975[9] et qui se trouve à 8 km à vol d'oiseau[10],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,9 °C et la hauteur de précipitations de 717,1 mm pour la période 1981-2010[11]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Le Bourget », sur la commune de Bonneuil-en-France, dans le département du Val-d'Oise, mise en service en 1920 et à 49 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 11,2 °C pour la période 1971-2000[13] à 11,6 °C pour 1981-2010[14], puis à 12,1 °C pour 1991-2020[15].
Gilocourt est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[16],[17],[18].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire regroupe 1 929 communes[19],[20].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (65,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (65,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (60,1 %), forêts (30,1 %), zones agricoles hétérogènes (5,4 %), zones urbanisées (4,3 %)[21].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[22].
Gislondicurtis, Egidiicurtum, Gillocour, Gillocourt (1836)[23].
Gilocourt comprenait autrefois les seigneuries de Champlieu, Orrouy, et Donneval. Celle-ci fut saisie en 1783 par Pierre Joseph Henon, ancien contrôleur des guerres. La famille de Monchy, originaire de Compiègne, en devint propriétaire[réf. nécessaire].
Une tradition locale veut que le roi Henry IV ait couché dans une auberge de Gilocourt et qu'il y ait échappé à un assassinat[réf. nécessaire].
Durant la Guerre de Trente Ans, la population fut décimée en 1652 par le prince de Condé[réf. nécessaire].
L'église fut dévastée sous la Terreur en 1793[réf. nécessaire].
La commune, instituée lors de la Révolution française, absorbe fugacement de 1825 à 1835 celle de Béthancourt-en-Valois[24].
La commune se trouve dans l'arrondissement de Senlis du département de l'Oise. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1988 de la cinquième circonscription de l'Oise.
Elle fait partie depuis 1801 du canton de Crépy-en-Valois[24]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, ce canton, dont la commune est toujours membre, est modifié, mais toujours avec 25 communes.
La commune est membre de la communauté de communes du pays de Valois, créée fin 1996.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
août 1817 | novembre 1819 | Étienne Meunier | Chevalier de la Légion d'honneur | |
1900 | 1908 | Honoré Hippolyte Gloux | ||
1908 | 1912 | Henri Avez | ||
1919 | mars 1931 | Eugène Ruelle | ||
avril 1931 | 1953 | Paul Thieux | ||
1959 | 1965 | Hervé Mevel | ||
1971 | 1977 | Denise Rivière | ||
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1983 | 1989 | Henri Poreaux | ||
1989 | 1995 | Saillard | ||
juin 1995[26] | En cours (au 4 septembre 2014) |
Michel Cassa | Retraité agricole Réélu pour le mandat 2014-2020[27] |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[29].
En 2019, la commune comptait 631 habitants[Note 8], en augmentation de 0,96 % par rapport à 2013 (Oise : +1,72 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
504 | 563 | 566 | 572 | 797 | 590 | 609 | 636 | 589 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
556 | 502 | 519 | 518 | 518 | 519 | 501 | 507 | 514 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
506 | 485 | 499 | 456 | 452 | 467 | 444 | 390 | 384 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
354 | 329 | 322 | 434 | 543 | 580 | 590 | 588 | 603 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
636 | 631 | - | - | - | - | - | - | - |
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 36,6 %, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 19,8 % la même année, alors qu'il est de 22,8 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 323 hommes pour 319 femmes, soit un taux de 50,31 % d'hommes, légèrement supérieur au taux départemental (48,89 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,3 | 90 ou + | 0,0 |
4,4 | 75-89 ans | 3,2 |
15,5 | 60-74 ans | 16,2 |
22,7 | 45-59 ans | 23,6 |
19,9 | 30-44 ans | 21,0 |
16,7 | 15-29 ans | 15,9 |
20,5 | 0-14 ans | 20,1 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,5 | 90 ou + | 1,3 |
5,3 | 75-89 ans | 7,5 |
15,1 | 60-74 ans | 15,8 |
20,9 | 45-59 ans | 20,1 |
19,5 | 30-44 ans | 19,4 |
17,9 | 15-29 ans | 16,5 |
20,8 | 0-14 ans | 19,4 |
Les enfants de la commune sont scolarisés par un regroupement pédagogique intercommunal qui regroupe Gilocourt, Béthancourt-en-Valois, Glaignes, Orrouy. Le syndicat scolaire a décidé de le transformer en regroupement pédagogique concentré à l'échéance 2020, pour lequel il prévoit de construire à Orrouy 900 m² de locaux scolaires[33],[34].
Gilocourt ne compte qu’un seul monument historique sur son territoire, l'église Saint-Martin et le cimetière qui l'entoure[35].
Depuis l'extérieur, elle apparaît comme un édifice de style presque exclusivement gothique flamboyant. L'importance de la surface vitrée et les réseaux très soignés sont à souligner. En revanche, il n'y a qu'un petit clocher en charpente, et la façade occidentale donnant sur la rue est bien austère, malgré l'élégant portail de style gothique primitif. Il annonce une nef du même style, qui n'a jamais été voûtée et dont les fenêtres latérales sont murées, mais qui séduit toujours par ses grandes arcades d'un profil complexe, qui retombent sur des faisceaux de trois colonnettes à chapiteaux de chaque côté.
Les bas-côtés sont plus larges que d'habitude, surtout celui du sud, et inondés de lumière. Les parties orientales sont purement flamboyantes, bien qu'englobant encore des structures plus anciennes. Le vaisseau central du chœur et ses bas-côtés sont voûtés à la même hauteur, qui est bien plus modeste que celle de la nef, et forment ensemble un espace liturgique largement unifié, sans aucun cloisonnement. Contrairement aux églises à clocher central, le sanctuaire est bien visible depuis les bas-côtés de la nef. Également remarquable est le plan trapézoïdal, avec deux travées triangulaires flanquant la dernière travée du sanctuaire, qui se termine par un chevet plat[36]. L'église a été restaurée en 2009[26].
On peut également signaler :
Depuis 1885, la famille Drucker à travers la fabrication de meubles artisanaux en rotin et cannage est célèbre dans le monde entier. Elle équipe grâce à ses 27 salariés en 2017, la grande majorité des terrasses des bars, brasseries et restaurants[38].