Gesvres-le-Chapitre [ʒɛvʁ lə ʃapitʁ] Écouter est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne, en région Île-de-France.
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Gesvres-le-Chapitre | |
![]() Vue générale du village. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Île-de-France |
Département | Seine-et-Marne |
Arrondissement | Meaux |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération du Pays de Meaux |
Maire Mandat |
Laurent Courtier 2020-2026 |
Code postal | 77165 |
Code commune | 77205 |
Démographie | |
Gentilé | Gesvrois |
Population municipale |
148 hab. (2019 ![]() |
Densité | 35 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 02′ 38″ nord, 2° 51′ 08″ est |
Altitude | Min. 98 m Max. 118 m |
Superficie | 4,23 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Paris (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Claye-Souilly |
Législatives | Sixième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
La commune est située à environ 13 kilomètres par la route[1],[Note 1] au nord de Meaux[Carte 1].
Forfry | ||
Saint-Soupplets | ![]() |
Marcilly |
Monthyon | Barcy |
L'altitude de la commune varie de 98 mètres à 118 mètres pour le point le plus haut, le centre du bourg se situant à environ 98 mètres d'altitude (mairie)[2]. Elle est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité très faible[3].
Le réseau hydrographique de la commune se compose de deux cours d'eau référencés :
La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de 1,41 km[6].
Paramètres climatiques pour la commune sur la période 1971-2000 | |
- Moyenne annuelle de température : 10,9 °C |
La commune bénéficie d’un « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats en France définie en 2010. Ce type affecte l’ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, dont la totalité des communes de Seine-et-Marne[7].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[8]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[7]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales[9]. Cette évolution peut être constatée sur la station météorologique historique de Météo-France la plus proche, Creil, qui se trouve à 36 km à vol d'oiseau[10], où la température moyenne annuelle évolue de 10,2 °C pour la période 1971-2000[11], à 10,9 °C pour 1981-2010[12], puis à 11,3 °C pour 1991-2020[13].
Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[14],[15],[16].
Gesvres-le-Chapitre est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[17],[18],[19].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire regroupe 1 929 communes[20],[21].
La commune compte 26 lieux-dits administratifs[Note 5] répertoriés consultables ici[22].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (100 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (100 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (100 %)[23].
Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover[24],[25],[Carte 2]. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 3].
La commune disposait en 2019 d'un plan local d'urbanisme en révision[26]. Le zonage réglementaire et le règlement associé peuvent être consultés sur le Géoportail de l'urbanisme[Carte 4].
En 2016, le nombre total de logements dans la commune était de 49 dont 100 % de maisons.
Parmi ces logements, 98,6 % étaient des résidences principales et 1,4 % des logements vacants[Note 6].
La part des ménages fiscaux propriétaires de leur résidence principale s'élevait à 91,5 % contre 6,4 % de locataires et 2,1 % logés gratuitement[27].
La commune est desservie par les lignes d'autocars No 703, No 705, No 714 et No 753 du réseau de bus CIF.
Le nom de la localité est mentionné sous les formes Gevera en 1005[28] ; Gievres en 1202[29] ; Gyevre en 1249[30] ; Giesvres en 1289[31] ; Gievres en 1353[32] ; Gevres au XIVe siècle[33] ; Geyvres en 1513[34] ; Gevres en 1654[35].
Issu de gave, vieux mot celtique. Nom générique donné aux cours d'eau (grands ou petits), terrain formant un creux, « rivière encaissée »[36].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
mars 1977 | en cours | Daniel Maurice |
L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au [37],[38].
En 2020, la gestion du service d'assainissement collectif de la commune de Gesvres-le-Chapitre est assurée par le CA du Pays de Meaux (CAPM) pour la collecte, le transport et la dépollution. Ce service est géré en délégation par une entreprise privée, dont le contrat arrive à échéance le [39],[40],[41].
L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[42]. Le CA du Pays de Meaux (CAPM) assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations[39],[43].
En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par le SMAEP de Thérouanne, Marne et Morin (TMM) qui en a délégué la gestion à la SAUR, dont le contrat expire le [39],[44],[45].
Les nappes de Beauce et du Champigny sont classées en zone de répartition des eaux (ZRE), signifiant un déséquilibre entre les besoins en eau et la ressource disponible. Le changement climatique est susceptible d’aggraver ce déséquilibre. Ainsi afin de renforcer la garantie d’une distribution d’une eau de qualité en permanence sur le territoire du département, le troisième Plan départemental de l’eau signé, le , contient un plan d’actions afin d’assurer avec priorisation la sécurisation de l’alimentation en eau potable des Seine-et-Marnais. A cette fin a été préparé et publié en décembre 2020 un schéma départemental d’alimentation en eau potable de secours dans lequel huit secteurs prioritaires sont définis. La commune fait partie du secteur Meaux[46].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[47]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[48].
En 2019, la commune comptait 148 habitants[Note 7], en diminution de 6,92 % par rapport à 2013 (Seine-et-Marne : +4,1 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
86 | 95 | 106 | 105 | 106 | 104 | 100 | 94 | 93 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
101 | 88 | 75 | 71 | 89 | 81 | 75 | 75 | 80 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
74 | 77 | 65 | 56 | 68 | 82 | 93 | 89 | 81 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
75 | 58 | 54 | 73 | 94 | 141 | 158 | 163 | 159 |
2018 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
149 | 148 | - | - | - | - | - | - | - |
En 2019, le nombre de ménages fiscaux[Note 8] de la commune était de 45, représentant 141 personnes et la médiane du revenu disponible par unité de consommation de 30 790 euros[51].
En 2018, le nombre total d’emplois dans la zone était de 8, occupant 77 actifs résidants (dont 6,5 % dans la commune de résidence et 93,5 % dans une commune autre que la commune de résidence).
Le taux d'activité de la population (actifs ayant un emploi) âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 76 % contre un taux de chômage de 7 %. Les 17 % d’inactifs se répartissent de la façon suivante : 12 % d’étudiants et stagiaires non rémunérés, 3 % de retraités ou préretraités et 2 % pour les autres inactifs[52].
Au , le nombre d’unités légales et d’établissements (activités marchandes hors agriculture) par secteur d'activité était de 10 dont 2 dans l’industrie manufacturière, industries extractives et autres, 5 dans la construction, 1 dans les activités financières et d'assurance et 2 dans les activités immobilières[53].
En 2020, une entreprise a été créée sur le territoire de la commune.
Au , la commune ne disposait pas d’hôtel et de terrain de camping[54].
Gesvres-le-Chapitre est dans la petite région agricole dénommée la « Goële et Multien », regroupant deux petites régions naturelles, respectivement la Goële et le pays de Meaux (Multien)[Carte 5]. En 2010, l'orientation technico-économique[Note 9] de l'agriculture sur la commune est diverses cultures (hors céréales et oléoprotéagineux, fleurs et fruits)[55].
Si la productivité agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tête des départements français, le département enregistre un double phénomène de disparition des terres cultivables (près de 2 000 ha par an dans les années 1980, moins dans les années 2000) et de réduction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans les années 2010[56]. Cette tendance n'est pas confirmée au niveau de la commune qui voit le nombre d'exploitations rester constant entre 1988 et 2010. Parallèlement, la taille de ces exploitations augmente, passant de 275 ha en 1988 à 303 ha en 2010[55]. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Gesvres-le-Chapitre, observées sur une période de 22 ans :
1988 | 2000 | 2010 | |
---|---|---|---|
Dimension économique[55],[Note 10] | |||
Nombre d’exploitations (u) | 2 | 2 | 2 |
Travail (UTA) | 9 | 8 | 5 |
Surface agricole utilisée (ha) | 550 | 617 | 605 |
Cultures[57] | |||
Terres labourables (ha) | s | s | s |
Céréales (ha) | s | s | s |
dont blé tendre (ha) | s | s | s |
dont maïs-grain et maïs-semence (ha) | s | s | |
Tournesol (ha) | 0 | ||
Colza et navette (ha) | s | s | |
Élevage[55] | |||
Cheptel (UGBTA[Note 11]) | 60 | 54 | 0 |
La commune ne compte pas de monument répertorié à l'inventaire des monuments historiques (Base Mérimée)[58].
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