Germigny-l'Évêque est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne en région Île-de-France.
Pour les articles homonymes, voir Germigny et L'Évêque.
Germigny-l'Évêque | |
![]() Vue aérienne vers le sud-ouest. | |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Île-de-France |
Département | Seine-et-Marne |
Arrondissement | Meaux |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération du Pays de Meaux |
Maire Mandat |
Aline Marie-Mellare 2020-2026 |
Code postal | 77910 |
Code commune | 77203 |
Démographie | |
Gentilé | Germignois |
Population municipale |
1 326 hab. (2019 ![]() |
Densité | 113 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 59′ 39″ nord, 2° 56′ 37″ est |
Altitude | Min. 42 m Max. 104 m |
Superficie | 11,76 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Paris (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de La Ferté-sous-Jouarre |
Législatives | Sixième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | germignyleveque.fr |
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La commune est située rive gauche dans une boucle de la Marne face à la commune de Varreddes sur l'autre rive, à environ 8,7 km au nord-est de Meaux et à 4,1 km par la route[1],[Note 1] au nord de Trilport.
Varreddes | Congis-sur-Thérouanne | |
![]() |
Isles-les-Meldeuses | |
Poincy | Trilport | Armentières-en-Brie |
L'altitude de la commune varie de 42 mètres à 104 mètres pour le point le plus haut, le centre du bourg se situant à environ 51 mètres d'altitude (mairie)[2]. Elle est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité très faible[3].
Le réseau hydrographique de la commune se compose de quatre cours d'eau référencés :
Le village est traversé par la rivière la Marne, longue de 514,26 km[4], principal affluent de la Seine, qui forme une boucle dans la partie Nord.
C'est une séparation avec la commune de Varreddes au nord-ouest et, avec la commune de Congis-sur-Thérouanne au nord-est (un bras de la Marne de 1,01 km[5]). À l'ouest, la Marne se divise en deux bras, formant l'île Françon. Le bras de la rivière le plus à l'ouest, 1,48 km[6], délimite le territoire avec celui de Poincy. Le fossé 01 de la Motte l'Abbesse, 2,20 km[7] délimite la commune avec Armentières-en-Brie.
La longueur linéaire globale des cours d'eau sur la commune est de 7,38 km[8].
Les bords de Marne sont parsemés de lacs : « La Sabotte du lac » à l'Ouest, et « Le Chanois » au nord-ouest, tandis que sur la commune de Congis-sur-Thérouanne, au nord-est, il y a aussi une zone importante de lacs, qui bordent la rivière.
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[9].
Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Oiseaux »[10],[Carte 1] :
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.
Le territoire communal de Germigny-l'Évêque comprend quatre ZNIEFF de type 1[Note 2],[13],[Carte 2] :
et une ZNIEFF de type 2[Note 3],[13], la « Forêt domaniale de Montceaux » (1 304,43 ha), couvrant 5 communes du département[18].
Le réseau de bus Meaux et Ourcq dispose d'une liaison régulière en bus ayant pour terminus la gare de Meaux, la ligne 02. Cette ligne est aussi en correspondance sur son trajet avec la gare de Trilport.
Cette ligne fonctionne toute la semaine et le samedi, à une fréquence d'environ un bus par heure. Un service spécial desservant le collège de Trilport est également assuré.
La Marne passant à Germigny permet la circulation de bateaux et péniches, mais aussi la navigation de plaisance[19],[20]
Germigny-l'Évêque est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[21],[22],[23].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire regroupe 1 929 communes[24],[25].
Le village est divisé en plusieurs entités urbaines[26] distinctes. Les quartiers sont ainsi nommés :
Le vieux village est caractérisé par des habitations rapprochées, celui-ci contient notamment la mairie et l'église, ainsi que des bâtiments classés historiques[27]. À l'inverse, l'architecture est homogène sur les autres quartiers, ceux-ci sont plus récents. Tous pavillonnaires, ils ont été construits par lotissements depuis 1960.
Une particularité du village est l'omniprésence de la végétation, le long de certaines routes et allées. Il y a également des espaces boisés publics, et de grandes propriétés boisées. L'ensemble confère à la commune un caractère rural[26].
La commune compte 66 lieux-dits administratifs[Note 6] répertoriés consultables ici[28] dont l'île Françon, le Parc.
En 2018[29], le territoire de la commune se répartit[Note 7] en 49,3 % de forêts, 27,7 % de terres arables, 11,9 % de zones urbanisées, 7,1 % de milieux à végétation arbusive et/ou herbacée[Note 8], 3,9 % d’espaces verts artificialisés non agricoles et < 0,5 % de mines, décharges et chantiers[8],[30].
En 2016, le nombre total de logements dans la commune était de 566 dont 96 % de maisons et 4 % d'appartements[Note 9].
Parmi ces logements, 91,5 % étaient des résidences principales, 4,4 % des résidences secondaires et 4,1 % des logements vacants.
La part des ménages fiscaux propriétaires de leur résidence principale s'élevait à 91,8 % contre 7,2 % de locataires et 1 % logés gratuitement[31].
Le village est mentionné pour la première fois en 1180 sous le nom « Germeni », puis en 1201 sous le nom « Germiniacum »[32].
Son nom provient du latin germinius, « rejeton, progéniture »[33].
Le surnom d'Evêque apparait en 1349 « Germigny l'Evesque sur Marne » en devenant la résidence des évêques de Meaux. Des écrits ont été retrouvés, datant de 1365, mentionnant indifféremment Germigny sur Marne de Germigny l’Evêque[34]. Cela laisse penser que les deux noms ont été utilisés simultanément durant une longue période de l'histoire.
En 1793, au cours de la Révolution française, la commune porte dès lors le nom de Germigny-sur-Marne[35], avant de retrouver définitivement son nom actuel.
Germigny-l'Évêque est historiquement la résidence de campagne des évêques de Meaux, où notamment Bossuet séjourna dans la Résidence des évêques lors de son siège à Meaux le .
Anciennement, il n'y avait pas de pont reliant la commune à Varreddes. Ainsi, jusqu'au début du XIXe siècle, la traversée de la Marne se faisait à l'aide d'un bac.
À l'issue d'une demande de Georges Nuewens au conseil municipal du , une étude régulière fut lancée pour permettre au chemin de grande communication no 97, reliant Iverny à Trilport de disposer d'un pont enjambant la Marne. La création d'un pont faciliterait la communication, favorisant en même temps l'augmentation de la circulation.
Il fut inauguré par une bénédiction le dimanche , avec la communion de 17 enfants, tandis que la fanfare de Trilport salua l'évêque[36].
31 ans plus tard, le , le pont a été détruit une première fois durant la Première Guerre mondiale par les soldats Allemands. Il fut ensuite réparé, pour être finalement détruit le par les soldats Français. Depuis, seule la tête de pont reste visible.
Le pont fut remplacé par une passerelle provisoire après la guerre, puis remplacée ensuite par un pont américain de secours à une seule voie dans les années 1960. Celui-ci fut finalement remplacé en 1976 par le pont actuel, se situant sur la route départementale D97 allant jusqu'à Trilport, à l'écart du centre du village[36].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
avant 1981 | ? | Raymond Gautheron | ||
1995 | novembre 2001 | Michel Pichavant | professeur | |
2002 | 2014 | Patrick Rouillon | ||
mars 2014 | En cours | Aline Marie-Mellare[37] | DVD | avocate |
Les habitants sont appelés les Germignois[38].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[39]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[40].
En 2019, la commune comptait 1 326 habitants[Note 10], en diminution de 1,41 % par rapport à 2013 (Seine-et-Marne : +4,1 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
525 | 509 | 497 | 500 | 497 | 452 | 445 | 427 | 407 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
383 | 404 | 359 | 351 | 329 | 283 | 296 | 279 | 293 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
292 | 265 | 244 | 215 | 243 | 246 | 199 | 188 | 215 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
210 | 232 | 514 | 675 | 1 369 | 1 356 | 1 285 | 1 280 | 1 358 |
2015 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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1 317 | 1 326 | - | - | - | - | - | - | - |
Diverses associations proposent des activités variées au sein de la commune, telles que des marchés, des brocantes, une course à pied, « la Germinoise », ainsi que diverses fêtes organisées lors d'évenements pendant l'année. On peut également retrouver des expositions de voitures de collection, de la pêche, du théâtre... Ces associations sont répertoriées sur le site web de la mairie[42].
En 2019, le nombre de ménages fiscaux[Note 11] de la commune était de 522, représentant 1 317 personnes et la médiane du revenu disponible par unité de consommation de 28 910 euros[43].
En 2018, le nombre total d’emplois dans la zone était de 64, occupant 609 actifs résidants (dont 6,6 % dans la commune de résidence et 93,4 % dans une commune autre que la commune de résidence).
Le taux d'activité de la population (actifs ayant un emploi) âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 71,3 % contre un taux de chômage de 6,4 %. Les 22,4 % d’inactifs se répartissent de la façon suivante : 8,4 % d’étudiants et stagiaires non rémunérés, 9 % de retraités ou préretraités et 5,1 % pour les autres inactifs[44].
Au , le nombre d’unités légales et d’établissements (activités marchandes hors agriculture) par secteur d'activité était de 78 dont 5 dans l’industrie manufacturière, industries extractives et autres, 21 dans la construction, 17 dans le commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration, 1 dans l’Information et communication, 6 dans les activités financières et d'assurance, 4 dans les activités immobilières, 14 dans les activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien, 4 dans l’administration publique, enseignement, santé humaine et action sociale et 6 étaient relatifs aux autres activités de services[45].
En 2020, 12 entreprises ont été créées sur le territoire de la commune, dont 11 individuelles.
Au , la commune disposait de 8 chambres d’hôtels dans un établissement (le Gonfalon) et ne possédait aucun terrain de camping[46].
Germigny-l’Évêque centre son activité agricole sur la céréaliculture. Le village dispose également d'une usine qui réalise l'extraction du sable de la rivière[47].
La commune compte deux monuments répertoriés à l'inventaire des monuments historiques (Base Mérimée)[48] :
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