Germagny est une commune française située dans le département de Saône-et-Loire en région Bourgogne-Franche-Comté.
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Germagny | |
Le clocher de l'église. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Bourgogne-Franche-Comté |
Département | Saône-et-Loire |
Arrondissement | Chalon-sur-Saône |
Intercommunalité | Communauté de communes Sud Côte Chalonnaise |
Maire Mandat |
Florent Sève 2020-2026 |
Code postal | 71460 |
Code commune | 71216 |
Démographie | |
Gentilé | Germaninois |
Population municipale |
197 hab. (2019 ![]() |
Densité | 57 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 46° 40′ 15″ nord, 4° 36′ 11″ est |
Altitude | Min. 604 m Max. 836 m |
Superficie | 3,47 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Givry |
Législatives | Cinquième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | germagny.fr |
modifier ![]() |
Une petite rivière, la Guye, passe à proximité du village. Cette rivière forme une vallée depuis Sassangy à 10 kilomètres de là et se prolonge jusqu'à ce que la rivière se jette dans la Grosne et la Saône. Germagny fait ainsi partie de la haute vallée de la Guye.
![]() |
Savianges | Fley | ![]() | |
Le Puley | N | Bissy-sur-Fley | ||
O Germagny E | ||||
S | ||||
Saint-Martin-du-Tartre |
Germagny est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4],[5].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (69,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (69,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (39,4 %), terres arables (25,9 %), forêts (21,6 %), zones urbanisées (8,8 %), zones agricoles hétérogènes (4,3 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Au bord de la Guye, à Germagny, des fouilles ont mis au jour un camp préhistorique. Une villa romaine fut construite sur la rive ouest de la rivière, à l'opposé du village.
Durant le Moyen Âge, Germagny faisait partie du territoire des seigneurs de Brancion puis de celui des comtes de Chalon-sur-Saône.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[8]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[9].
En 2019, la commune comptait 197 habitants[Note 2], en diminution de 6,19 % par rapport à 2013 (Saône-et-Loire : −0,85 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
222 | 166 | 196 | 309 | 336 | 297 | 248 | 298 | 305 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
301 | 279 | 284 | 299 | 298 | 336 | 326 | 325 | 286 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
295 | 287 | 259 | 217 | 200 | 188 | 185 | 153 | 145 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
159 | 148 | 186 | 174 | 166 | 156 | 157 | 155 | 197 |
2015 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
207 | 197 | - | - | - | - | - | - | - |
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1945 | 1947 | Paul Moreau | ||
1947 | mars 1965 | Antonin Rigoulot | MRP | |
mars 1965 | mars 1983 | Étienne Meyer | ||
mars 1983 | mars 2008 | René Soltret | SE | Agriculteur |
mars 2008 | mars 2014 | Pierre Dubois | SE | Retraité |
mars 2014 | 24 mai 2020[13] | Alain Jandot | SE | Agriculteur |
24 mai 2020[13] | En cours (au 3 juin 2020[13]) |
Florent Sève[13] | Agriculteur[13] |
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1790 | An 7 | Greuzard | ||
An 7 | 1817 | Greuzard | ||
1817 | 1820 | Dulac Antoine | ||
1820 | 1824 | Louis Geuzard | ||
1824 | 1839 | Chaumont Jean | ||
1839 | 1844 | Pernette Claude | ||
1844 | 1846 | Guérin Antoine | ||
1846 | 1848 | Pernette M. | ||
1848 | 1852 | Chamont J.B. | ||
1852 | 1854 | Rigolot Petiton | ||
1854 | 1860 | Potherat Jean | ||
1860 | 1863 | Rigoulot Petiton Jean | ||
1863 | 1865 | Chaumont J.B. | ||
1865 | 1870 | Chaumont J.B. | ||
1870 | 1872 | Billebeud Jean | ||
1872 | 1873 | Maneveau | ||
1873 | 1876 | Perraud Jacques | ||
1876 | 1878 | Billebeau | ||
1878 | 1884 | Blondeau Jean | ||
1884 | 1900 | Perraud | ||
1900 | 1908 | Montange | ||
1908 | 1912 | J.M Chaumont | ||
1912 | 1925 | Montange | ||
1925 | 1929 | Chaillet | ||
1929 | 1945 | J.M. Tramoy |
L'église de l'Assomption d'architecture romane (XIIe siècle). On pense que l'église a été construite par les moines bénédictins de Cluny qui avaient un prieuré à Germagny jusqu'au XVe siècle (maison Chaumont). Dans l'abside est visible une fresque du Christ en Gloire adolescent du XIVe siècle, qui a été découverte en 1983 et a été restaurée en 2007 (peinture dont la couleur dominante est l'ocre rouge, accompagné d'un peu de jaune et de noir)[14]. L'église fut pillée et en partie brûlée en 1438 durant une attaque des écorcheurs dit « routiers », soudards mercenaires à la solde des armées françaises de Charles VII, puis reconstruite par les habitants avec les pierres calcinées[15].La belle petite église paroissiale de Germagny, au style roman très pur, est composée d'une nef couverte d'une voûte en berceau brisé, prolongée par un sanctuaire que surmonte le clocher et d'une abside dont la voûte est couverte d'une fresque du XIVe siècle représentant le Christ en Gloire[16]. La façade et les murs de la nef ont fait l'objet de restaurations contemporaines, mais cette nef semble la partie la plus ancienne. L'appareil obliqué alternant avec les assises de pierres que l'on voit sous le crépis arraché à l'extérieur, dans le mur sud, rappelle un mode constructif qui appartient plutôt au XIe siècle, mais le massif oriental a assurément été bâti vers 1140-1150. Le parement extérieur de l'abside est orné d'arcs en chevron. L'abside a été modifiée au XIVe siècle par l'ouverture d'une fenêtre gothique.
Le sentier de la Pléiade, au bord de la Guye. Baptisé ainsi en hommage aux lieux où se promenaient Pontus de Thyard et Guillaume Des Autels au XVIe siècle[17].
L'église de Germagny est citée comme point de passage sur un chemin initiatique vers Compostelle au début du XIIe siècle dans le livre Les étoiles de Compostelle par Henri Vincenot[18].
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