Genouillé est une commune du Centre-Ouest de la France, située dans le département de la Vienne en région Nouvelle-Aquitaine.
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Genouillé | |
L’église de Genouillé. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Département | Vienne |
Arrondissement | Montmorillon |
Intercommunalité | Communauté de communes du Civraisien en Poitou |
Maire Mandat |
Jean-Guy Valette 2020-2026 |
Code postal | 86250 |
Code commune | 86104 |
Démographie | |
Gentilé | Genouilléens |
Population municipale |
497 hab. (2019 ![]() |
Densité | 17 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 46° 06′ 28″ nord, 0° 20′ 18″ est |
Altitude | Min. 116 m Max. 179 m |
Superficie | 29,80 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Civray |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Ses habitants sont appelés les Genouilléens[1].
Civray | Savigné | Charroux |
Saint-Gaudent | ![]() |
Asnois |
Lizant | Nanteuil-en-Vallée (Charente) |
Surin, Le Bouchage (Charente) |
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Civray », sur la commune de Civray, mise en service en 1990[8] et qui se trouve à 6 km à vol d'oiseau[9],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 12,4 °C et la hauteur de précipitations de 859,4 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Poitiers-Biard », sur la commune de Biard, mise en service en 1921 et à 52 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 11,5 °C pour la période 1971-2000[12] à 11,7 °C pour 1981-2010[13], puis à 12,2 °C pour 1991-2020[14].
Genouillé est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[15],[16],[17]. La commune est en outre hors attraction des villes[18],[19].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (79 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (78,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (63,3 %), forêts (20,9 %), zones agricoles hétérogènes (15,4 %), prairies (0,3 %)[20].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Genouillé est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, mouvements de terrains et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[21]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[22].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment le ruisseau du Pas de la Mule. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983, 1999 et 2010[23],[21].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines) et des tassements différentiels[24]. Afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, un inventaire national permet de localiser les éventuelles cavités souterraines sur la commune[25]. Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[26]. 99,9 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (79,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national)[Carte 2]. Depuis le , en application de la loi ÉLAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 7],[27].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 2005, 2011, 2015, 2016 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[21].
Le nom de la localité est attesté sous la forme de Genulliaco en 1096[28].
Il s'agit d'une formation toponymique gauloise ou gallo-romaine, basé sur l’anthroponyme gallo-romain Gennulius, avec le suffixe de propriété -acum, d'origine gauloise et qui a régulièrement abouti à la terminaison -é[28] dans l'ouest, d'où le sens global de « domaine de Gennulius ».
Genouillé accueille favorablement les avancées de la Révolution française. Elle plante ainsi son arbre de la liberté, symbole de la Révolution. Il devient le lieu de ralliement de toutes les fêtes et des principaux événements révolutionnaires, comme la célébration de la reprise de Toulon aux Anglais, le , ou la fête de l'Être suprême en [29].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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1947 | 1959 | Robert Margaud | ||
1959 | 1971 | Marcel Villeneuve | ||
1971 | 1989 | Robert Chassard | ||
1989 | 1995 | Jean Chauveau | PCF | |
1995 | mai 2020[30] | Robert Bouhier | ||
2020 | en cours | Jean-Guy Valette | ||
Les données manquantes sont à compléter. |
La commune relève du tribunal d'instance de Poitiers, du tribunal de grande instance de Poitiers, de la cour d'appel Poitiers, du tribunal pour enfants de Poitiers, du conseil de prud'hommes de Poitiers, du tribunal de commerce de Poitiers, du tribunal administratif de Poitiers et de la cour administrative d'appel de Bordeaux, du tribunal des pensions de Poitiers, du tribunal des affaires de la Sécurité sociale de la Vienne, de la cour d’assises de la Vienne.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[32].
En 2019, la commune comptait 497 habitants[Note 8], en diminution de 5,51 % par rapport à 2013 (Vienne : +1,67 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 036 | 1 005 | 1 178 | 1 228 | 1 227 | 1 254 | 1 294 | 1 381 | 1 368 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 417 | 1 339 | 1 351 | 1 340 | 1 365 | 1 366 | 1 495 | 1 433 | 1 414 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 221 | 1 142 | 1 120 | 1 030 | 1 037 | 952 | 951 | 938 | 966 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
888 | 800 | 681 | 589 | 537 | 511 | 519 | 521 | 530 |
2014 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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517 | 497 | - | - | - | - | - | - | - |
En 2008, selon l’INSEE, la densité de population de la commune était de 18 hab./km2, 61 hab./km2 pour le département, 68 hab./km2 pour la région Poitou-Charentes et 115 hab./km2 pour la France.
Selon la direction Régionale de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la Foret de Poitou-Charentes, il n'y a plus que 23 exploitations agricoles en 2010 contre 33 en 2000[réf. nécessaire].
Les surfaces agricoles utilisées ont diminué et sont passées de 1 559 hectares en 2000 à 1 267 hectares en 2010. 42 % sont destinées à la culture des céréales (blé tendre essentiellement mais aussi orge et maïs), 34 % pour les oléagineux (colza et tournesol), 20 % pour le fourrage et 1 % reste en herbes. En 2000,8 hectares (0 en 2010) étaient consacrés à la vigne[réf. nécessaire].
Cinq exploitations en 2010 comme en 2000 abritent un élevage de bovins (431 têtes en 2010 contre 393 têtes en 2000). Sept exploitations en 2010 (contre onze en 2000) abritent un élevage d'ovins (614 têtes en 2010 contre 293 têtes en 2000)[réf. nécessaire]. Cette évolution est conforme à la tendance globale du département de la Vienne. En effet, le troupeau d’ovins, exclusivement destiné à la production de viande, a diminué de 43,7 % de 1990 à 2007[35]. L'élevage de volailles et l'élevage de chèvres ont disparu en 2010 (respectivement: 207 têtes sur treize fermes et 458 têtes sur trois exploitations en 2000)[réf. nécessaire].
L'église Notre-Dame date du XIe siècle. le porche est décoré de dragons, griffons et de lions. L'édifice est de style sobre, typique des petites églises rurales du Poitou. L'église a fait l'objet de profondes modifications XVIIIe et XIXe siècles. Son plan représente une croix latine. L'édifice possède un clocher octogonal et des voûtes de transition romanes et gothiques. La façade est la seule partie de l'édifice qui a conservé son décor primitif. La porte est remarquable par ses entrelacs représentant des animaux et des personnages[36]. Le bâtiment abrite une Vierge à l'Enfant en bois peint du XVIIe siècle. Le clocher et la façade ont été classés Monument Historique en 1914 et le reste de l'église est inscrit aux Monuments Historiques depuis 1996.
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