Gaye est une commune française, située dans le département de la Marne en région Grand Est.
Pour les articles homonymes, voir Gaye (homonymie).
Cet article est une ébauche concernant une commune de la Marne.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?). Le bandeau {{ébauche}} peut être enlevé et l’article évalué comme étant au stade « Bon début » quand il comporte assez de renseignements encyclopédiques concernant la commune.
Si vous avez un doute, l’atelier de lecture du projet Communes de France est à votre disposition pour vous aider. Consultez également la page d’aide à la rédaction d’un article de commune de France.
Gaye | |
![]() | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Grand Est |
Département | Marne |
Arrondissement | Épernay |
Intercommunalité | Communauté de communes de Sézanne-Sud Ouest Marnais |
Maire Mandat |
Pascal Bidault 2020-2026 |
Code postal | 51120 |
Code commune | 51265 |
Démographie | |
Gentilé | Gayons, Gayonnes |
Population municipale |
590 hab. (2019 ![]() |
Densité | 28 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 41′ 02″ nord, 3° 48′ 11″ est |
Superficie | 21,13 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Sézanne (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Sézanne-Brie et Champagne |
Législatives | Cinquième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Situé aux confins de la Brie et de la Champagne, dominé au loin par la côte d'Île-de-France, édifié pour partie sur le marais des Auges, Gaye est un village fleuri qui s'ouvre sur les grands espaces de la Champagne crayeuse.
Saint-Remy-sous-Broyes | Linthelles | |
Chichey | ![]() |
Pleurs |
Queudes, Villeneuve-Saint-Vistre-et-Villevotte | La Chapelle-Lasson | Marigny |
Gaye est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Sézanne, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 37 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4],[5].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (86,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (86,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (86,2 %), forêts (6,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,9 %), zones urbanisées (3,4 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Lieu d'implantation d'un influent prieuré clunisien créé au XIe siècle transformé en doyenné en 1291. Il fut supprimé en 1788 par le Grand Conseil de Louis XVI avec les monastères de l'ancienne observance de Cluny.
Le , les Cosaques, incendient 102 maisons sur 130 qui composent le village. Jean-Joseph Heuillard, le maire de l'époque, a consigné l'événement dans le registre d'état civil de 1814 à la suite des 37 décès de cette année-là.
Avant 1789, ce village champenois appartenait à l'élection de Sézanne puis en 1790 au département de la Marne, district de Sézanne et en 1800 à l'arrondissement d'Épernay.
Pendant la Révolution le curé de Gaye, Joseph-Louis Alliey, né vers 1750 à Puy-Saint-Vincent, canton de Vallouise dans les Hautes-Alpes, est mort à Gaye le à 78 ans. Il a beaucoup œuvré à l'assèchement des marais.
En 1845, on y trouve 78 laboureurs pour une terre crayeuse et sablonneuse qui convient à tous les grains et au sainfoin. 106 charrues sont recensées, 86 ha de prés, 8 ha de bois, 42 ha de prés artificiels. Ce sont des chevaux qui tirent les charrues et non des bœufs.
On y a fabriqué de la bonneterie sur 56 métiers et 80 enfants ou jeunes gens, dirigés par 12 ou 15 femmes, qui tressaient annuellement 3 000 à 4 000 chapeaux de paille et casquettes. L'atelier était situé dans l'ancien logis prieural appelé le château. La commune disposait d'une pompe à incendie.
Au centre du village se trouvent la place des Tilleuls et la mairie attenante aux écoles. L'école communale regroupe une école maternelle à 4 niveaux et une école primaire allant du CP au CM2. La fromagerie du Moulin de Gaye (anciennement Fromagerie Lincet puis Lactalis) a fermé ses portes depuis quelques années.
La commune faisait partie du canton de Sézanne. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune fait désormais partie du canton de Sézanne-Brie et Champagne.
La commune fait partie de la communauté de communes des Coteaux Sézannais.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1875 | Garnesson[8] | |||
avant 1877 | après 1879 | Seurat[9] | ||
avant 1988 | ? | Roger Langlais | ||
mars 1994 | février 2006 | Norbert Marcaille | ||
mars 2006 | 2014 | Rémi Picard | UMP | |
2014[10] | En cours | Pascal Bidault [11] Réélu pour le mandat 2020-2026 |
Ses habitants sont appelés les Gayons et les Gayonnes.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[13].
En 2019, la commune comptait 590 habitants[Note 3], en augmentation de 1,55 % par rapport à 2013 (Marne : −0,55 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
488 | 524 | 550 | 519 | 597 | 611 | 599 | 631 | 635 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
621 | 622 | 633 | 653 | 631 | 609 | 608 | 595 | 575 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
573 | 588 | 570 | 517 | 515 | 443 | 434 | 416 | 445 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
513 | 506 | 534 | 556 | 549 | 560 | 556 | 555 | 581 |
2018 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
586 | 590 | - | - | - | - | - | - | - |
Pendant 700 ans, Notre-Dame de Gaye fut un très influent prieuré bénédictin, relié à l'abbaye bourguignonne de Cluny, fondée en 909-910. L'église paroissiale actuelle, ex-église prieurale très diminuée au XVIe et le logis du XVIIIe siècle sont des vestiges de ce prieuré, supprimé en 1788. L'église de Gaye est aujourd'hui membre de la Fédération des Sites Clunisiens, réseau des sites clunisiens, grand itinéraire culturel du conseil de l'Europe.
![]() |
Blason | De gueules à la fasce ondée abaissée d'argent chargée d'une fasce ondée d'azur, surmontée à dextre d'une gerbe de blé d'or et à senestre de deux clés du même passées en sautoir et brochant sur une épée d'argent garnie d'or, à une roue de moulin du même brochant en cœur ; au chef d'azur chargé d'une fasce d'argent côtoyée de deux doubles burelles potencées contre potencées d'or[16]. |
---|---|---|
Détails | Création Jean-François Binon, adoptée. |
Il existe dans la commune de Lostanges en Corrèze, un village qui porte le même nom (« La Gaye »).