Gavarnie (Gavarnia en occitangascon) est une ancienne commune française, située dans le département des Hautes-Pyrénées, en région Occitanie, devenue le une commune déléguée au sein de la commune nouvelle de Gavarnie-Gèdre.
Gavarnie
Le village de Gavarnie avec son cirque en arrière-plan.
Les habitants de Gavarnie se nomment les Gavarniens.
Géographie
Localisation
Situé dans les Pyrénées, Gavarnie est un petit village de montagne (environ 1 400 mètres d'altitude) à la frontière avec l'Espagne. En 1997, le massif du Mont-Perdu dont fait partie le cirque de Gavarnie a été classé au patrimoine mondial de l'UNESCO au double titre de paysage naturel et culturel[1].
Gavarnie-Gèdre est la commune française la plus méridionale traversée par le méridien de Greenwich.
Situation de la commune de Gavarnie.
Communes limitrophes
Gavarnie est limitrophe de l'Espagne (Aragon), de la commune française de Cauterets et de la commune déléguée de Gèdre. À l'ouest et au sud-ouest, Gavarnie est bordée par la Vallée de l'Ara qui dépend de la commune espagnole de Torla-Ordesa[2].
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La commune est classée en zone de sismicité 4, correspondant à une sismicité moyenne[5].
Hydrographie
Le gave de Gavarnie entre la Prade et la Courade.
Le gave de Pau, ici nommé gave de Gavarnie, prend sa source sur le territoire de la commune, au cœur du parc national des Pyrénées. C'est la grande cascade haute de ses 422 mètres.
Le ruisseau des Oulettes, affluent gauche du gave de Pau dans le bassin versant de l'Adour, prend sa source sur la commune et y conflue sous le nom de gave d'Ossoue.
Toponymie
La vallée de Gavarnie doit son nom au gave de Pau. Ce toponyme pyrénéen est en effet basé sur l'étymon pré-latin gabar à l'origine du mot gave[6], élargi par un suffixe obscur. Michel Grosclaude et Jean-François Le Nail[7] rapportent les dénominations historiques du village:
dénominations historiques:
de Gavernia, latin (1144, Du Bourg),
prior Gabarniæ, latin (1213, Du Bourg),
Hospitale de Gavarnia, latin et gascon (1379, Procuration Tarbes),
Guauarnie, Guabarnie (1429, censier de Bigorre),
Gavarnie, Gabarnie (1614, Guillaume Mauran),
Gabarnie (1760, Larcher, pouillé de Tarbes),
on lui attribue le nom de Gavarnie à cause de la rivière du gave qui prend sa source dans son territoire (1768, Duco);
Pont de neige à Gavarnie avec Henry Russell, photo par Eugène Trutat, conservée au muséum de Toulouse.
Par ordonnance (no10.168) du Roi (Neuilly, le ): «Les sections de Gédre et de Gavarnie sont distraites de la commune de Luz, chef-lieu de canton, arrondissement d'Argelès (Hautes-Pyrénées), et formeront deux municipalités distinctes[8].»
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1846. À partir du , les populations légales des communes sont publiées annuellement dans le cadre d'un recensement qui repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans.
Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[10],[Note 1].
En 2013, la commune comptait 130habitants, en diminution de −11,56% par rapport à 2008 (Hautes-Pyrénées: −0,31%, France hors Mayotte: 2,49%).
Évolution de la population [modifier]
1846
1851
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
341
358
330
331
308
309
301
303
310
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1891
1896
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
317
323
269
294
298
254
216
245
258
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1946
1954
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2004
186
519
213
167
162
169
177
164
154
Évolution de la population [modifier], suite (3)
2009
2013
-
-
-
-
-
-
-
140
130
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[11] puis Insee à partir de 2006[12].)
Histogramme de l'évolution démographique
Manifestations culturelles et festivités
Festival de Gavarnie
Présentation
Le Festival de Gavarnie est créé en 1985 par François Joxe. Avec sa compagnie parisienne du Chantier-Théâtre, il propose un spectacle spécialement conçu pour les lieux dans chacune des vingt premières éditions du festival, en conciliant création artistique et nature dans un site classé[13]. Après une pause en 2005, le festival reprend en 2006 avec le spectacle de la compagnie Il était une fois. Depuis 2007, l'association Théâtre Fébus anime le festival sous la direction de Bruno Spiesser.
Le festival reçoit le soutien des municipalités de Gavarnie, Luz-Saint-Sauveur et Tarbes, du département, de la région et de la DATAR.
En 2014, pour la 29eédition du festival, l'association Théâtre Fébus met en scène Le Songe d'une nuit d'été[14].
2014 - Le Songe d'une nuit d’été
Programmation
Spectacle proposé par Le Chantier-Théâtre
1985: Dieu de Victor Hugo
1986: Divine Comédie d’après Dante
1987: Chanson de Roland
1988: Songe d’une Nuit d’Été d’après Shakespeare
1989: Rêv’évolution
1990: Don Juan d’après Molière et Mozart
1991: Don Quichotte d’après Cervantès
1992: Faust d’après Goethe et Berlioz
1993: La Création
1994: Mille et Une Nuits
1995: Carmen d’après Bizet et Mérimée
1996: Les Chevaliers de la Table Ronde
1997: Roméo et Juliette d’après Shakespeare et Berlioz
1998: La Flûte Enchantée d’après Mozart
1999: L’Odyssée d’après Homère
2000: Figaro d’après Beaumarchais et Mozart
2001: Gargantua d’après Rabelais
2002: Tristan et Yseult
2003: Hymne à la Joie
2004: Hymne à la Vie
Spectacle proposé par la compagnie Il est une fois
2006: Les Trois Mousquetaires d’Alexandre Dumas
Spectacle proposé par l’association Théâtre Fébus
2007: Gaston Fébus, Prince des Pyrénées
2008: Frères de Liberté
2009: Cyrano de Bergerac
2010: La Reine Margot
2011: Quasimodo
2012: Le Cid
2013: La Belle et la Bête
2014: Le Songe d'une nuit d'été
Économie
L'été, l'activité touristique bat son plein avec près d'un million de visiteurs annuels. La journée, les touristes côtoient les montagnards de passage.
L'hiver, le village reprend son rythme montagnard et abrite la station de ski Gavarnie-Gèdre.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Le cirque de Gavarnie et sa grande cascade, classés par l'UNESCO comme site du patrimoine mondial naturel et culturel, font également partie des Grands Sites de Midi-Pyrénées[15].
L'église Notre-Dame-du-Bon-Port des XIIeetXIVesiècles est un ancien prieuré des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem. Avec son cimetière, elle est inscrite au titre des monuments historiques depuis 1998[16].
Le cimetière des pyrénéistes: une partie du petit cimetière de Gavarnie, le carré des pyrénéistes, regroupe les tombes de plusieurs figures du pyrénéisme: les guides de la famille Passet, dont Célestin; François Bernat-Salles, Georges Ledormeur, Georges Adagas, Ludovic Gaurier, Jean Arlaud, etc.
D'argent à un isard au naturel sur un tertre herbeux de sinople mouvant de la pointe de l'écu, au chef de gueules chargé d'une croix pattée de huit pointes d'argent, sur laquelle broche en cœur un besant d'or, accostée de deux coquilles du même[18].
Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016,etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
Références
Pyrénées - Mont Perdu sur le site du Patrimoine mondial de l'UNESCO, consulté le 16 juin 2012.
Gerhard Rohlfs, Le Gascon: Études de philologie pyrénéenne, Tübingen; Pau, Verlag Max Niemeyer; Marrimpouey Jeune, coll.«Beihefte zur Zeitschrift für romanische Philologie», , 2eéd. (1reéd. 1935), 252p. (ISBN9783484520257 et 3484520256, OCLC3345494, lire en ligne), § 7..
Michel Grosclaude et Jean-Francois Le Nail, intégrant les travaux de Jacques Boisgontier, Dictionnaire toponymique des communes des Hautes-Pyrénées, Tarbes, Conseil Général des Hautes-Pyrénées, , 348p. (ISBN2-9514810-1-2, BNF37213307), p.191..
Bulletin des Lois, 9esérie: lois & ordonnances, tome 25 (no925-970), 2esemestre 1842 [lire en ligne].
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