Gars est une commune française située dans le département des Alpes-Maritimes en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Ses habitants sont appelés les Garcinois.
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Gars
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Géographie
Localisation
Gars est un village du haut-pays grassois situé dans le centre-ouest du département des Alpes-Maritimes à 24 km au nord de Grasse et 12 km au sud de Puget-Théniers[1].
Le village constitue une des 45 communes du territoire du parc naturel régional des Préalpes d'Azur. Il est adossé à une barre rocheuse qui constitue la barre des Fournès[2], dominant l'Estéron[3].
La Montagne de Charamel (1471 m) et le contrefort nord de l'Arpille à 1650 m (le sommet de l'Arpille à 1689 m n'est pas sur la commune de Gars) constituent les points culminants de la commune.
vallons de l'ubac, de praconi, de combe fée, des groussières, de malespine, des cougourdières, du suyet, de la tuilière, de la lavanche.
Climat
Climat classé Csb dans la classification de Köppen et Geiger[6].
Article détaillé: Climat des Alpes-Maritimes.
Voies de communications et transports
Voies routières
La commune est desservie par la départementale RD 84 qui la traverse du nord au sud.
Transports en commun
Transport en Provence-Alpes-Côte d'Azur
La commune est desservie par la ligne numéro 420 du réseau d'autobus Sillages (Sallagriffon—Saint-Auban)[7].
Histoire
Le nom du village est d’origine celte, gar ou kar signifiant «gros rocher»[8]. Situé au pied de la montagne de Gars[9], le village s’est développé selon une organisation linéaire suivant les lignes de niveau. La commune a une superficie de 1 557ha et sa population (les Garcinois) était de 70 habitants en 1999.
Son histoire est connue à partir du Moyen Âge, le lieu de Gars est mentionné pour la première fois en 1125. En 1158, il est mentionné comme habitat fortifié et son château est cité[10]. Il se trouvait, ainsi probablement qu’un village, sur le rocher dominant l’agglomération actuelle. Son église, dédiée au saint Sauveur, est mentionnée en 1306; elle est située à son pied.
À la fin du XIVesiècle, le village est dévasté par les guerres, la famine et la peste. Par la suite, probablement dès le début du XVe s., une nouvelle agglomération est reconstruite à son emplacement actuel.
En 1158, l’abbé Boson donne Gars en fief aux chevaliers de Briançonnet[11]. En 1383, le comte de Provence fait don de la seigneurie à Pierre de Terminis, puis au XVe s., le fief passe aux Grasse-Bar puis aux Grasse-Briançon et finalement aux Théas[12].
Commune membre de la Communauté d'agglomération du Pays de Grasse.
Urbanisme
Typologie
Gars est une commune rurale[Note 1],[14]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[15],[16].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nice, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 100 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[17],[18].
La commune est intégrée dans le Périmètre du Schéma de cohérence territoriale (SCoT’Ouest acté par Arrêté préfectoral le [19].
Occupation des sols
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (95,6% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (95,7%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (87,2%), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (5,1%), prairies (4,3%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,3%)[20].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[21].
Budget et fiscalité 2019
La mairie.
En 2019, le budget de la commune était constitué ainsi[22]:
total des produits de fonctionnement: 126 000 €, soit 1 769 € par habitant;
total des charges de fonctionnement: 151 000 €, soit 2 131 € par habitant;
total des ressources d'investissement: 48 000 €, soit 679 € par habitant;
total des emplois d'investissement: 255 000 €, soit 3 588 € par habitant;
endettement: 14 000 €, soit 194 € par habitant.
Avec les taux de fiscalité suivants:
taxe d'habitation: 6,60%;
taxe foncière sur les propriétés bâties: 4,28%;
taxe foncière sur les propriétés non bâties: 30,99%;
taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties: 0,00%;
cotisation foncière des entreprises: 0,00%.
Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2017[23].
Population et société
Démographie
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[25].
En 2019, la commune comptait 73 habitants[Note 3], en augmentation de 4,29% par rapport à 2013 (Alpes-Maritimes: +1,25%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
240
283
294
295
311
321
283
300
316
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
311
309
273
252
230
221
216
204
203
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
189
168
162
141
143
108
96
75
73
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2008
2013
63
73
64
83
70
49
58
60
70
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2018
2019
-
-
-
-
-
-
-
72
73
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[26] puis Insee à partir de 2006[27].)
Un ancien moulin à huile abrite par ailleurs un musée consacré à Célestin Freinet[49],[50].
Rue principale du village
La source
Lavoir
Forteresse dans la falaise
Musée Célestin-Freinet
Tombe de Célestin Freinet dans le cimetière près de l'église.
Chapelle Saint-Joseph.
Héraldique
Les armoiries de Gars se blasonnent ainsi:
D’azur à saint Laurent bénissant d’argent, barbé de sable habillé et auréolé d’or, tenant dans sa main senestre un globe du même, un gril d’argent en pal, la poignée en chef, à ses pieds à senestre, le tout posé sur une nuée du même mouvant de la pointe. Devise: «per ben faire jamai tro tar» (il n’est jamais trop tard pour bien faire)[51].
Personnalités liées à la commune
Gars est le village natal de Célestin Freinet ( [52]- ). Pédagogue mondialement connu[53], il a développé ses conceptions à l'École Freinet, à Vence, qui existe toujours. Freinet est enterré à Gars avec son épouse Élise ( - ), et leur fille Madeleine ( - ).
Notes et références
Notes
Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Philippe de Beauchamp, Le haut pays méconnu. Villages & hameaux isolés des Alpes-Maritimes, p.134, éditions Serre, Nice, 1989 (ISBN2-86410-131-9); p.159
Collectif, Le patrimoine des communes des Alpes-Maritimes en deux volumes, vol.II: Cantons de Menton à Canton de Villefranche-sur-Mer, Paris, Flohic Éditions, coll.«Le Patrimoine des Communes de France», , 574p. (ISBN2-84234-071-X)
Charles-Laurent Salch, Dictionnaire des châteaux et fortifications de la France du Moyen Âge en France, Strasbourg, éditions Publitotal, 1978, reprint 1991, 1287p. (ISBN978-2-86535-070-4 et 2-86535-070-3)
Une vision d’ensemble de l’architecture castrale. Page 504: Gars
Une étude générale du bâti du village a été réalisé par des stagiaires du « Centre européen de formation PARTIR (Patrimoine Architectural Rural, Techniques d'Identification et de Restauration) » - École d'architecture de Paris-La Villette dans le cadre des sessions de formations d'application, organisées par l'antenne du centre basée à Villars-sur-Var.
Le patrimoine architectural et mobilier des communes sur le site officiel du ministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région PACA
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