Garrigues est une commune française située dans le nord-est du département de l'Hérault, en région Occitanie.
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Garrigues | |
L'église Saint-Barthélemy. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Occitanie |
Département | Hérault |
Arrondissement | Montpellier |
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays de Lunel |
Maire Mandat |
Patrick MARY 2020-2026 |
Code postal | 34160 |
Code commune | 34112 |
Démographie | |
Gentilé | Garrigois |
Population municipale |
207 hab. (2019 ![]() |
Densité | 42 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 43° 47′ 44″ nord, 4° 00′ 53″ est |
Altitude | 70 m Min. 58 m Max. 221 m |
Superficie | 4,92 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Montpellier (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Lunel |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
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Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par Valat le Grand et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (les « hautes garrigues du Montpelliérais ») et deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.
Garrigues est une commune rurale qui compte 207 habitants en 2019, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier. Ses habitants sont appelés les Garriguois ou Garriguoises.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré suivant[1].
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[4] complétée par des études régionales[5] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Villevieille », sur la commune de Villevieille, mise en service en 1970[6]et qui se trouve à 7 km à vol d'oiseau[7],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 14,6 °C et la hauteur de précipitations de 754,1 mm pour la période 1981-2010[8]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Montpellier-Aéroport », sur la commune de Mauguio, mise en service en 1946 et à 20 km[9], la température moyenne annuelle évolue de 14,7 °C pour la période 1971-2000[10], à 15,1 °C pour 1981-2010[11], puis à 15,5 °C pour 1991-2020[12].
Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 4]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive oiseaux : les « hautes garrigues du Montpelliérais »[14], d'une superficie de 45 444 ha, abritant trois couples d'Aigles de Bonelli, soit 30 % des effectifs régionaux[15].
L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 5] est recensée sur la commune[16] : la « plaine de Campagne » (1 681 ha), couvrant 6 communes dont trois dans le Gard et trois dans l'Hérault[17] et une ZNIEFF de type 2[Note 6],[16] : les « plaines et garrigues du Nord Montpelliérais » (13 097 ha), couvrant 25 communes dont six dans le Gard et 19 dans l'Hérault[18].
Garrigues est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 7],[19],[I 1],[20].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 161 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 2],[I 3].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (63,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (63,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (35,1 %), zones agricoles hétérogènes (28,5 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (18,9 %), forêts (17,6 %)[21].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune de Garrigues est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité faible)[22]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[23].
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau, notamment La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1992, 2001, 2002 et 2014[24],[22].
Garrigues est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été approuvé en juin 2013 et court jusqu'en 2022, où il doit être renouvelé. Les mesures individuelles de prévention contre les incendies sont précisées par deux arrêtés préfectoraux et s’appliquent dans les zones exposées aux incendies de forêt et à moins de 200 mètres de celles-ci. L’arrêté du réglemente l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mégots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrêté du rend le débroussaillement obligatoire, incombant au propriétaire ou ayant droit[Note 9],[25].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 78,4 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59,3 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 83 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 83 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 85 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[26],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[27].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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mars 2001 | En cours | Laurent Ricard | SE | Fonctionnaire |
Les données manquantes sont à compléter. |
Depuis le , la commune est membre de la communauté de communes du Pays de Lunel. Jusqu'alors, elle faisait partie de la communauté de communes Ceps et Sylves.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[29].
En 2019, la commune comptait 207 habitants[Note 10], en augmentation de 21,05 % par rapport à 2013 (Hérault : +7,63 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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123 | 113 | 112 | 123 | 120 | 117 | 101 | 121 | 122 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
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133 | 129 | 118 | 122 | 110 | 103 | 139 | 110 | 111 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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112 | 94 | 102 | 129 | 131 | 121 | 112 | 81 | 105 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
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98 | 99 | 82 | 88 | 80 | 127 | 153 | 149 | 167 |
2015 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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174 | 207 | - | - | - | - | - | - | - |
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Blason | D'or au chêne de sinople fûté de sable et terrassé de gueules, au chef d'azur chargé de trois monts de trois coupeaux isolés d'argent. |
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Détails | Création Jean-Louis Richard, 1992. |
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