Garos est une commune française, située dans le département des Pyrénées-Atlantiques en région Nouvelle-Aquitaine.
Garos
La mairie de Garos
Administration
Pays
France
Région
Nouvelle-Aquitaine
Département
Pyrénées-Atlantiques
Arrondissement
Pau
Intercommunalité
Communauté de communes des Luys en Béarn
Maire Mandat
Jean-Marc Theulé 2020-2026
Code postal
64410
Code commune
64234
Démographie
Gentilé
Garossiens
Population municipale
261 hab. (2019 )
Densité
22 hab./km2
Géographie
Coordonnées
43° 30′ 26″ nord, 0° 28′ 19″ ouest
Altitude
Min. 94 m Max. 236 m
Superficie
12,06 km2
Type
Commune rurale
Aire d'attraction
Pau (commune de la couronne)
Élections
Départementales
Canton d'Artix et Pays de Soubestre
Législatives
Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte: France
Garos
Géolocalisation sur la carte: France
Garos
Géolocalisation sur la carte: Pyrénées-Atlantiques
Garos
Géolocalisation sur la carte: Nouvelle-Aquitaine
Garos
modifier
Géographie
Localisation
La commune de Garos se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine[1].
Elle se situe à 29 km par la route[Note 1] de Pau[2], préfecture du département, et à 23 km d'Artix[3], bureau centralisateur du canton d'Artix et Pays de Soubestre dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[1].
La commune fait en outre partie du bassin de vie d'Arzacq-Arraziguet[1].
Sur le plan historique et culturel, Garos fait partie de la province du Béarn, qui fut également un État et qui présente une unité historique et culturelle à laquelle s’oppose une diversité frappante de paysages au relief tourmenté[5].
La commune est drainée par le Luy, le Larritou et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 12 km de longueur totale[7],[Carte 1].
Le Luy, d'une longueur totale de 154,5 km, prend sa source dans la commune d'Espoey et s'écoule d'est en ouest. Il traverse la commune et se jette dans l'Adour à Rivière-Saas-et-Gourby, après avoir traversé 65 communes[8].
Le Larritou, d'une longueur totale de 4 km, prend sa source dans la commune de Fichous-Riumayou et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans le Luy à Peyre, après avoir traversé 8 communes[9].
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique altéré», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[10]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[11].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[10]
Moyenne annuelle de température: 13,4°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 1,4 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 7 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 12,2 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 7,7 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[13] complétée par des études régionales[14] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Pomps», sur la commune de Pomps, mise en service en 1974[15] et qui se trouve à 6 km à vol d'oiseau[16],[Note 5], où la température moyenne annuelle est de 13,7°C et la hauteur de précipitations de 1 034,1 mm pour la période 1981-2010[17].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Pau-Uzein», sur la commune d'Uzein, mise en service en 1921 et à 12 km[18], la température moyenne annuelle évolue de 13,2°C pour la période 1971-2000[19], à 13,4°C pour 1981-2010[20], puis à 13,8°C pour 1991-2020[21].
Milieux naturels et biodiversité
Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[22],[23],[24].
Urbanisme
Typologie
Garos est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[25],[26],[27].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Pau, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 228 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[28],[29].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (83,8% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (83,8%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
zones agricoles hétérogènes (58,7%), terres arables (25%), forêts (16,2%), prairies (0,1%)[30].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Lieux-dits et hameaux
Bergerot
Boy
Cabané
Corbun
Hillot
Jagou
Voies de communication et transports
La commune est desservie par les routes départementales D262, D271, D279 et D946.
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Garos est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage[31]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[32].
Risques naturels
Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par une crue à débordement lent de cours d'eau, notamment le Luy et le ruisseau de la Rance. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1983 et 2009[33],[31].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Garos.
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie[34]. 98,1% de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59% au niveau départemental et 48,5% au niveau national)[Carte 3]. Depuis le , en application de la loi ELAN, différentes contraintes s'imposent aux vendeurs, maîtres d'ouvrages ou constructeurs de biens situés dans une zone classée en aléa moyen ou fort[Note 8],[35].
Risque technologique
La commune est en outre située en aval de barrages de classe A[Note 9]. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[37].
Toponymie
Le toponyme Garos est mentionné au XIIesiècle[38] (titres de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem[39]) et apparaît sous les formes
Guaros (1342[38], notaires de Pardies[40]) et
Gayros (1385[38], censier de Béarn[41]).
Le toponyme Corbun apparaît sous les formes
Corbuü (1343[38], hommages de Béarn[42]),
Corbun de Jago et Courbun (respectivement[38] 1538 et 1675, réformation de Béarn[43]).
Le toponyme Jagou apparaît sous les formes
Jago (1343[38], hommages de Béarn[42]),
Jaguo (1538[38], réformation de Béarn[43]) et
Jagon (1749[38], règlement du Parlement de Navarre[44]).
Histoire
Paul Raymond[38] note que la commune de Garos et le hameau de Jagou comptaient tous deux une abbaye laïque, vassale de la vicomté de Béarn et que le bailliage de Garos, aussi appelé bailliage de Morlanne, comptait en 1343 les communes et villages de Cassaigne, Caubios, Corbun, Garos, Jagou, Morlanne, Moustrou et Riumayou. Garos était également le chef-lieu du Soubestre. En 1385, on y comptait 89 feux.
Garos, ainsi que la commune voisine Bouillon, fut un centre potier à partir du Moyen Âge. La production s'effectuait à domicile par les femmes, et constituait une source de revenus complémentaire pour le foyer. Cette production se termina vers 1930[45].
Anecdote: En 1607 (sous Henri IV), à Garos, les cagots (population exclue du reste de la population dans la région, et contrainte à n'exercer que des métiers du bois) refusèrent de faire les cercueils et les tréteaux pour les supporter; les jurats et députés de la ville firent alors une ordonnance par laquelle ils obligeaient les cagots à exécuter ces funèbres travaux, à toute sommation, et cela moyennant un salaire fixe, que paierait le maître de la maison ou se serait produit le décès. Les cagots récalcitrants étaient passibles d’une «loi majeure»[46].
Politique et administration
Entrée dans Garos.
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
1995
2001
Jean-Laurent Dupouy
2001
2008
Jean-Marc Theulé
2008
2014
Jean-Marc Theulé
2008
En cours
Jean-Marc Theulé
Les données manquantes sont à compléter.
Intercommunalité
Garos appartient à quatre structures intercommunales[47]:
la communauté de communes du canton d'Arzacq;
le syndicat AEP d'Arzacq;
le syndicat d’énergie des Pyrénées-Atlantiques;
le syndicat mixte des écoles de Morlanne et Castéide-Candau.
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[48]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[49].
En 2019, la commune comptait 261 habitants[Note 10], en augmentation de 11,06% par rapport à 2013 (Pyrénées-Atlantiques: +2,8%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
758
556
724
768
753
719
760
729
723
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
676
658
627
576
551
540
530
536
502
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
503
508
450
388
364
358
342
330
292
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2007
2012
271
239
203
207
186
191
209
212
230
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2017
2019
-
-
-
-
-
-
-
257
261
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[50] puis Insee à partir de 2006[51].)
Histogramme de l'évolution démographique
Économie
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue! Comment faire?
Culture locale et patrimoine
Patrimoine civil
La commune possède un ensemble[52] église, motte et basse-cour datant des XIVeetXVIesiècles.
Garos possède des fermes[53] des XVIIIeetXIXesiècles classées aux monuments historiques.
L'église Saint-Barthélemy[55] date du XIXesiècle. Elle recèle neuf verrières[56] et divers mobiliers et objets[57] recensés par le ministère de la Culture.
Le cimetière de Garos possède une stèle discoïdale[58] du XVIIIesiècle.
Garos dans les arts
Dans le poème d’Aragon, Le Conscrit des cent villages, écrit comme acte de Résistance intellectuelle de manière clandestine au printemps 1943, pendant la Seconde Guerre mondiale[59], le poète se réfère à un village qu'il appelle Garosse. Ce village n'existe pas sous cette orthographe.
Il peut donc s'agir de deux villages:
Garos dans le département des Pyrénées-Atlantiques
Garrosse dans le département des Landes
Équipements
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue! Comment faire?
Personnalités liées à la commune
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. Votre aide est la bienvenue! Comment faire?
Notes et références
Notes et cartes
Notes
Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[12].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Dans les zones classées en aléa moyen ou fort, différentes contraintes s'imposent:
au vendeur d'informer le potentiel acquéreur du terrain non bâti de l’existence du risque RGA;
au maître d’ouvrage, dans le cadre du contrat conclu avec le constructeur ayant pour objet les travaux de construction, ou avec le maître d'œuvre, le choix entre fournir une étude géotechnique de conception et le respect des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire;
au constructeur de l'ouvrage qui est tenu, soit de suivre les recommandations de l’étude géotechnique de conception, soit de respecter des techniques particulières de construction définies par voie réglementaire.
Le classement des barrages est fonction de deux paramètres: hauteur et volume retenu[36].
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le ).
Paul Raymond, Dictionnaire topographique du département des Basses-Pyrénées, Paris, Imprimerie Impériale, , 208p. (BNF31182570, lire en ligne)..
titres de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem - Archives départementales de la Haute-Garonne
Notaires de Pardies - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
Censier de Béarn, Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques, manuscrit de 1385 (lire en ligne).
.
Manuscrit de 1343 - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
Réformation de Béarn, Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques, coll.«manuscrits du XVIeauXVIIIesiècle».
Titres du Parlement de Navarre - Archives départementales des Pyrénées-Atlantiques
Anne Berdoy, «Garos et Bouillon La vérité au fond du pot», Le festin, vol.Hors-série «L'Aquitaine archéologique»,.
Dr H.-M. Fay, Histoire de la lèpre en France. I. Lépreux et cagots du Sud-Ouest, notes historiques, médicales, philologiques, suivies de documents, Paris, h. champion (lire en ligne), page 230.
Louis Aragon, «Le Conscrit des cent villages», publié initialement dans La Diane française, consulté dans Pierre Seghers, La Résistance et ses poètes: France, 1940-1945, Paris: Seghers, 2004 (2eédition). (ISBN2-232-12242-5), p.373-375
Другой контент может иметь иную лицензию. Перед использованием материалов сайта WikiSort.org внимательно изучите правила лицензирования конкретных элементов наполнения сайта.
2019-2025 WikiSort.org - проект по пересортировке и дополнению контента Википедии