Froidfond est une commune française située dans le département de la Vendée en région Pays de la Loire.
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Froidfond | |
![]() L’église Sainte-Marie-Madeleine. | |
![]() | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Pays de la Loire |
Département | Vendée |
Arrondissement | Les Sables-d'Olonne |
Intercommunalité | Communauté de communes Challans-Gois Communauté |
Maire Mandat |
Philippe Guerin 2020-2026 |
Code postal | 85300 |
Code commune | 85095 |
Démographie | |
Gentilé | Froidfondais |
Population municipale |
1 942 hab. (2019 ![]() |
Densité | 89 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 46° 52′ 12″ nord, 1° 45′ 24″ ouest |
Altitude | 45 m Min. 17 m Max. 64 m |
Superficie | 21,82 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Challans (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Challans |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | Site officiel |
modifier ![]() |
Le territoire municipal de Froidfond s’étend sur 2 182 hectares. L’altitude moyenne de la commune est de 45 mètres, avec des niveaux fluctuant entre 17 et 64 mètres[1],[2].
La Garnache | La Garnache | Saint-Étienne-de-Mer-Morte (Loire-Atlantique) |
La Garnache | ![]() |
Touvois (Loire-Atlantique) |
Challans | Saint-Christophe-du-Ligneron | Falleron |
Froidfond est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Challans, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 12 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[6],[7].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (92,8 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (96,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (64,3 %), zones agricoles hétérogènes (20,7 %), prairies (7,8 %), zones urbanisées (5,6 %), forêts (1,7 %)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].
Nommé "Froidefons" sur plusieurs cartes anciennes (comme celle du "Gouvernement de La Garnache" de Tassin, publiée vers 1634), Froidfond tirerait son nom de "fons" : "fontaine" et de "froide." Idée renforcée par l'abondance des sources et puits sur son territoire : "Puits des Landes", "source de la Thécinière", "source de la Ferronnière", "la fontaine de Coudrie."[10]
La paroisse fut probablement fondée par des religieux bénédictins autour de l'abbaye qu'ils y bâtirent[11]. On dit que l'abbé de Saint-Léger (diocèse de Saintes) y envoya des prieurs jusqu'au XVIe siècle, à cette époque son abbaye fut détruite par les protestants. La paroisse fut ensuite formée par la commune proprement dite et par une fraction de l'ancienne paroisse de Saint-Croix-de-Coudrie.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1790 | - | Claude Doux | ||
1810 | - | Jacques Robin | ||
1815 | 1820 | Jean-Louis Boislève | ||
1821 | 1830 | Louis-Germain Boislève | ||
1831 | 1846 | Louis Blanchard | ||
1846 | 1870 | Louis-Germain Boislève | Propriétaire à la Galoisière | |
1871 | 1874 | Jean-Baptiste Minaud | ||
1874 | 1874 | Honoré Doux | ||
1874 | 1884 | Jean-Baptiste Grelier | ||
1884 | 1896 | Jean-Baptiste Minaud | ||
1896 | 1919 | Patient Boilesve (1858-1926) | ||
1919 | 1927 | Henri Minaud | ||
1927 | 1934 | Armand Baril | ||
1934 | Henri Blanchard | |||
Marcelin Brochard | Garagiste | |||
Lucien Padiolleau | Agriculteur | |||
Hubert Gaudin | Retraité (coopérative agricole) | |||
(démission)[13] |
Josette Rousselot[14] | |||
En cours | Philippe Guérin[15],[16] | DVD | Professeur d'éducation physique et sportive |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[17]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[18].
En 2019, la commune comptait 1 942 habitants[Note 3], en augmentation de 12,91 % par rapport à 2013 (Vendée : +4,57 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
500 | 464 | 653 | 702 | 640 | 841 | 871 | 925 | 947 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
930 | 900 | 929 | 907 | 961 | 922 | 948 | 1 022 | 1 057 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 089 | 1 103 | 1 086 | 1 003 | 1 007 | 948 | 902 | 843 | 791 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
796 | 756 | 743 | 820 | 878 | 929 | 1 204 | 1 245 | 1 676 |
2017 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 876 | 1 942 | - | - | - | - | - | - | - |
La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 42,5 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (31,6 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 17,1 % la même année, alors qu'il est de 31,0 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 996 hommes pour 907 femmes, soit un taux de 52,34 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,84 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,2 | 90 ou + | 0,7 |
2,9 | 75-89 ans | 4,0 |
12,6 | 60-74 ans | 13,8 |
16,8 | 45-59 ans | 14,2 |
24,6 | 30-44 ans | 25,3 |
17,0 | 15-29 ans | 17,3 |
25,9 | 0-14 ans | 24,7 |
Hommes | Classe d’âge | Femmes |
---|---|---|
0,8 | 90 ou + | 2,1 |
8,4 | 75-89 ans | 11 |
19,5 | 60-74 ans | 20,4 |
20 | 45-59 ans | 19,4 |
18 | 30-44 ans | 17,1 |
14,9 | 15-29 ans | 13,2 |
18,5 | 0-14 ans | 16,8 |
Froidfond a officiellement été jumelée le dimanche 17 juillet 2016 avec la commune de Pierrefitte-Nestalas, dans les Hautes-Pyrénées. Le premier acte de la signature s'est déroulé à Pierrefitte les 25 et 26 juin 2016.
Restauré en 2015 par l'association froidfondaise Histoire et patrimoine, le Puits des Landes, se trouve sur le Chemin des Charbonnières.
Sur la carte générale de la France des Cassini, on recense au XVIIIe siècle deux moulins à vent en pierre, proches l'un de l'autre : le moulin de la Fête et le moulin de Mocsouris (orthographe de l'époque). Ils n'existent plus aujourd'hui.
Cité par Jean-Loïc Le Quellec, l'historien vendéen Edmond Bocquier, dans son livre La Préhistoire des villes de Vendée, écrit qu'il y avait autrefois dans l'église de Froidfond une statue de sainte Perrine (jeune Angevine ayant vécu au XVIIIe), et qu'elle était un but de pèlerinage - particulièrement afin d'obtenir la guérison de maladies des yeux.
7. Ouest France du 29 décembre 1971 : article sur la carrière de Loïc Albert, fils d'agriculteurs.