La commune est adhérenete la communauté de communes du Grésivaudan[1]. On prononce /froj/, comme dans « Bauges» (en API [fʁoʒ]) et sesSes habitants sont appelés les Frogiens (Frogiennes).
Géographie
Situation et description
Panorama de Froges et du Champ-près-Froges depuis Champ le Haut.
Au Sud, la limite entre les communes de Froges et Villard-Bonnot est fixée par le ruisseau de Laval, au milieu du hameau partagé de Brignoud, tandis qu'au Nord la limite entre Froges et Le Champ-près-Froges est marquée par le ruisseau des Adrets.
Pas loin de la ville, trois domaines skiables, deux en Chartreuse: les stations de ski du plateau des Petites Roches (Saint-Hilaire), la station du col de Marcieu (Saint-Bernard)[2] et un en Belledonne: le domaine de Prapoutel les Sept Laux.
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Hydrographie
Le principal cours d'eau bordant la commune est l'Isère.
Voies de communication et transports
Le transport en commun à Froges.
Aucune gare ferroviaire se trouve sur le sol de la commune, cependant à Villard-Bonnot, à la limite avec Froges, se trouve la gare de Brignoud, également point de départ des navettes / bus pour le domaine skiable de Prapoutel (Les 7 Laux). Froges est desservie par le réseau de bus TouGo du Grésivaudan.
La ligne interurbaine Express 2 permet également une desserte directe sur le polygone scientifique à Grenoble.
Urbanisme
Typologie
Froges est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[7],[8],[9].
Elle appartient à l'unité urbaine de Grenoble, une agglomération intra-départementale regroupant 38 communes[10] et 450 501 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[11],[12].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Grenoble dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 204 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[13],[14].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (51,2% en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (50,4%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (51,2%), zones urbanisées (28,5%), zones agricoles hétérogènes (7,9%), prairies (4,6%), eaux continentales[Note 3] (4,2%), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (3,4%)[15].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
L'ensemble du territoire de la commune de Froges est situé en zone de sismicité n°4 (sur une échelle de 1 à 5), comme la plupart des communes de son secteur géographique[17].
1984: la commune est jumelée avec la commune Castello di Acquaviva située dans la République de Saint-Marin.
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[22].
En 2019, la commune comptait 3 392 habitants[Note 4], en augmentation de 0,89% par rapport à 2013 (Isère: +2,9%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
477
450
532
517
581
571
527
546
537
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
538
503
466
503
521
553
577
569
515
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
506
502
526
907
1 753
2 376
1 508
1 481
1 721
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2004
2006
2009
2 279
2 631
2 303
2 191
2 330
3 092
3 444
3 500
3 458
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2014
2019
-
-
-
-
-
-
-
3 332
3 392
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[23] puis Insee à partir de 2006[24].)
Histogramme de l'évolution démographique
Enseignement
La commune est rattachée à l'académie de Grenoble.
Équipements culturels et sportifs
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Médias
Historiquement, le quotidien à grand tirage Le Dauphiné libéré consacre, chaque jour, y compris le dimanche, dans son édition du Grésivaudan, un ou plusieurs articles à l'actualité de la communauté de communes quelquefois de la commune, ainsi que des informations sur les éventuelles manifestations locales, les travaux routiers, et autres événements divers à caractère local.
Cultes
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Économie
La commune fait partiellement partie de l'aire géographique de production et transformation du «Bois de Chartreuse», la première AOC de la filière Bois en France[25].
Culture et patrimoine
Patrimoine civil
la halle
la maison forte Pichat, dite château de Froges, du XIIIesiècle[19]
le château du Mas, où habitait Alfred Fredet et sa famille, des XIIIeetXVIesiècles[19]
le manoir de l'Engenai, au Langenet, qui se trouve sur la carte de Cassini du XVIIIesiècle[19]
les bâtiments industriels, notamment le bâtiment des bureaux de l'usine d'aluminium, des années 1930[26]
les cités ouvrières et la cité jardin
les bâtiments agricoles
la voie royale
le monument-fontaine du jumelage
le mémorial aux Établissements Charles-Coquillard, 1924 - 2002.
Patrimoine religieux
L'église Sainte-Barbe, construite entre 1861 et 1867, près de la limite avec Champ-près-Froges.
L'église Sainte-Thérèse, édifiée entre 1950 et 1954 sur le hameau de Brignoud, à proximité de la limite avec Villard-Bonnot.
Quelques photos de monuments de la commune de Froges
Le monument aux morts.
Bureaux des années 1930 de l'ex usine d'aluminium.
La maison forte Pichat.
Le mémorial aux Établissements Charles-Coquillard.
Façade et porche de l'église Sainte-Thérèse.
L'église Sainte-Barbe.
Personnalités liées à la commune
Paul Héroult fit ses expériences métallurgiques dans l'usine de la gorge de Froges (1888-1897).
René Charrier fut gardien de l'équipe de France de football en 1978.
Alfred Fredet, fondateur des papeteries de Brignoud et propriétaire du château du Mas, est inhumer dans le cimetière de Froges.
Héraldique
Blason
D'azur à une marmite de Froges (four électrique à arc) d'or accostée, en chef, de deux éclairs de gueules bordés aussi d'or, celui de dextre posé en bande, celui de senestre posé en barre[28].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.
Notes et références
Notes et cartes
Notes
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Cartes
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Eric Tasset, Châteaux forts de l'Isère: Grenoble et le Nord de son arrondissement, Grenoble, éditions de Belledonne, , 741p. (ISBN2-911148-66-5), pp. 290-292.
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