Fricamps est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.
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Fricamps est un village picard rural de l'Amienois situé à 23 km au sud-ouest d'Amiens, 34 km au sud-est d'Abbeville et à 44 km au nord de Beauvais.
Il est desservi par la RD 51. L'autoroute A29 emprunte le territoire communal, au sud, dont la sortie 13 Croixrault limite au sud-ouest le territoire communal. Il est également aisément accessible depuis le tracé initial de l'ex-RN 1 (actuelle RD 901) qui relie Beauvais à Abbeville.
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Fricamps est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 369 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[4],[5].
Occupation des sols
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (74,1% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (74,3%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (58,8%), forêts (25,7%), prairies (9,2%), zones agricoles hétérogènes (6,1%), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,2%)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Toponymie
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Histoire
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Selon les auteurs du Dictionnaire historique et archéologique de la Picardie de 1919 [8]«La voie de Flandre passait à proximité, ce qui explique concurremment avec la forme primitive du nom (Ferris Campis, synonyme du Ferrus Ager de Festus Pompeius) l'existence d'une station gallo-romaine dont Alcius Ledieu a trouvé les débris —tuites à rebord, poteries— jonchant le territoire, notamment au lieu-dit «les terres du couvent» entre Fricamps et Croixrault. Le couvent dont il est ici question est, sans conteste, l'Abbaye du Gard, à cause de sa cense toute voisine d'Hermillies On a trouvé aussi des silex polis ou non vers Montenoy. une monnaie de bronze d'Antonin-le-Pieux dans un jardin au centre du village. Dans l'église existait une chapelle dite de «Notre-Dame de la Roze» créée sans doute au XIIesiècle, en imitation de la chapelle de la Rose, de la basilique de Saint-Firmin-le-Confesseur à Amiens. II dut y avoir quelque corrélation entre cette fondation de Fricamps et celles que nous avons signalées dans la paroisse contiguë, à Bussy».
La commune de Fricamps, instituée lors de la Révolution française, absorbe entre 1790 et 1794 celle du Viage, et porte un certain temps la dénomination de Fricamps-et-le-Viage[9].
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
La commune se trouve dans l'arrondissement d'Amiens du département de la Somme. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la quatrième circonscription de la Somme.
Elle fait partie depuis 1801 du canton de Poix-de-Picardie[9]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, ce canton, où la commune reste intégrée, est modifié et agrandi.
Intercommunalité
La commune était membre de la communauté de communes du Sud-Ouest Amiénois (CCSOA), créée en 2004.
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, la préfète de la Somme propose en octobre 2015 un projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) qui prévoit la réduction de 28 à 16 du nombre des intercommunalités à fiscalité propre du département.
Ce projet prévoit la «fusion des communautés de communes du Sud-Ouest Amiénois, du Contynois et de la région d'Oisemont», le nouvel ensemble de 37 412 habitants regroupant 120 communes[10],[11]. À la suite de l'avis favorable de la commission départementale de coopération intercommunale en janvier 2016[12], la préfecture sollicite l'avis formel des conseils municipaux et communautaires concernés en vue de la mise en œuvre de la fusion[13].
La communauté de communes Somme Sud-Ouest (CC2SO), dont est désormais membre la commune, est ainsi créée au [14].
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[19].
En 2019, la commune comptait 185 habitants[Note 3], en augmentation de 11,45% par rapport à 2013 (Somme: −0,2%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
472
490
455
461
456
465
429
418
411
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
381
364
322
273
241
233
218
204
219
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
202
182
168
154
154
152
139
108
110
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2011
2016
123
119
92
83
77
104
124
143
173
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2019
-
-
-
-
-
-
-
-
185
-
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[9] puis Insee à partir de 2006[20].)
Histogramme de l'évolution démographique
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Église Saint-Pierre.
Chapelle Saint-Pierre dans le cimetière. C'est la sépulture des seigneurs locaux, les Pingré, Gomer, Guillebon et de desservants du village[21].
Puits en pierre.
Monument aux morts.
L'église Saint-Pierre.
Personnalités liées à la commune
«Jean de Belleval épousa Marie de Fricamps, d’une très ancienne et très considérable maison de Picardie, dont la branche aînée fixée dans son château de Fricamps (canton de Poix (Somme), s’éteignit vers 1320 dans la maison de Sarcus , tandis que la branche cadette , établie en Basse- Normandie où le roi Saint-Louis lui donna en 1231 la terre et seigneurie de Montfarville et des fiefs à Carnanville, Quettehou, Valcanville, Gerville, Mobec et Véli, devait s’éteindre soixante-dix ans après dans la maison de Belleval , par une seconde alliance[22]».
Comte Godmard Charles Octave du Faÿ, capitaine au 8erégiment de hussards, né le 28 mai 1831 à Fricamps, mort le 19 février 1898, chevalier de la Légion d'honneur en 1871, demeura au château de Fricamps[23].
Héraldique
Les armes de la commune se blasonnent ainsi: de gueules à la bande d'or, chargée en chef d'une étoile de sable, accompagnée de huit croisettes aussi d'or ordonnées en orle.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
G. Beaurain, Dictionnaire historique et archéologique de la Picardie, t.III: Arrondissement d'Amiens: cantons d'Oisemont, Picquigny, Poix et Villers-Bocage, Amiens, Yvert & Tellier, coll.«Société des antiquaires de Picardie», , 721p. (lire en ligne), p.437, lire en ligne sur Gallica.
Benoît Delespierre, «Intercommunalité: La carte qui fait peur aux élus locaux», Le Courrier picard, (lire en ligne).
«Somme, la CDCI valide des projets de fusion d’ECPI», Décideurs en région, (lire en ligne).
«Arrêté préfectoral du 15 avril 2016 portant projet de périmètre de la communauté de communes issue de la fusion de la communauté de communes du sud-ouest Amiénois, de la communauté de communes du Contynois et de la communauté de communes de la région d'Oisemont», Recueil des actes administratifs de la préfecture de la Somme, nos2016-031, , p.93-95 (lire en ligne[PDF]).
Le maire sortant a été réélu au terme des élections municipales de 2008. Source: Hebdomadaire Le Réveil du 27 mars 2008
Réélu pour le mandat 2014-2020: «Liste des maires de la Somme»[xls], Liste des élus du département de la Somme, Préfecture de la Somme, (consulté le ).
André Guerville, Chapelles et oratoires en Pays de Somme, Abbeville, imp. Frédéric Paillart, coll.«Richesses en Somme», 4e trimestre 2003, 163p., p.228 (ASINB000WR15W8).
René de Belleval, Notices historiques et généalogiques sur quelques familles nobles de Picardie: deuxième livraison, Amiens, Lemer Ainé, , 171p. (lire en ligne), p.36, lire en ligne sur Gallica.
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