Fresnes est une commune française située dans le département du Val-de-Marne en région Île-de-France.
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Fresnes | |
![]() La mairie | |
![]() Blason |
![]() |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Île-de-France |
Département | Val-de-Marne |
Arrondissement | L'Haÿ-les-Roses |
Intercommunalité | Métropole du Grand Paris EPT Grand-Orly Seine Bièvre |
Maire Mandat |
Marie Chavanon 2020-2026 |
Code postal | 94260 |
Code commune | 94034 |
Démographie | |
Gentilé | Fresnois |
Population municipale |
28 710 hab. (2019 ![]() |
Densité | 8 020 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 45′ 18″ nord, 2° 19′ 19″ est |
Altitude | Min. 45 m Max. 89 m |
Superficie | 3,58 km2 |
Type | Commune urbaine |
Unité urbaine | Paris (banlieue) |
Aire d'attraction | Paris (commune du pôle principal) |
Élections | |
Départementales | Canton de L'Haÿ-les-Roses |
Législatives | 7e circonscription du Val-de-Marne |
Localisation | |
Liens | |
Site web | https://www.fresnes94.fr/ |
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Le centre pénitentiaire de Fresnes est l'un des plus importants centres pénitentiaires de France.
Fresnes se trouve à 12 kilomètres au sud du centre de Paris. Située au sud-ouest du département du Val-de-Marne, la commune jouxte les départements des Hauts-de-Seine (Antony) et de l'Essonne (Wissous).
![]() |
L'Haÿ-les-Roses | Chevilly-Larue | ![]() | |
Antony | N | |||
O Fresnes E | ||||
S | ||||
Wissous | Rungis |
Fresnes est traversée par la Bièvre qui coule de nouveau à l'air libre depuis 2003 sur un tronçon de 200 mètres dans le parc des Prés de la Bièvre, ainsi que par le ru de Rungis. La Bièvre était divisée en 2 bras venant d'Antony en amont :
Le confluent avec le ru de Rungis, affluent qui prend sa source à Rungis au lieu-dit la Colline Cacao, était situé dans ces prairies à proximité de l’emplacement du carrefour de la rue Yvon avec le boulevard Pasteur. La Bièvre recevait également au sud-ouest du domaine de la Peupleraie le ru de Morteau qui s’écoulait de l’extrémité sud du grand canal du parc de Sceaux, traversait le territoire de la commune d’Antony et un très modeste ruisseau, le ru de Fresnes qui prenait sa source près de la rue de la Source. Son cours était situé entre les actuelles rues Ambroise-Roux et de Verdun, traversait cette rue et se jetait dans la Bièvre près de l’avenue Pasteur. Le ru de Fresnes a disparu vers 1925 dans les lotissements pavillonnaires.
En aval de cette zone, Fresnes a financé en 2003 la création du parc des Prés de la Bièvre[2] avec mise au jour d'un tronçon de 200m de la Bièvre pour un coût de construction d'un demi-million d'euros[3]
Le climat de Fresnes est de type océanique dégradé. La station d'observation la plus proche est celle de l'aéroport d'Orly. Le climat dans les départements de la petite couronne parisienne est caractérisé par un ensoleillement et des précipitations assez faibles. Le tableau suivant permet de comparer le climat de la commune d'Antony avec celui de quelques grandes villes françaises :
Ville | Ensoleillement![]() |
Pluie![]() | Neige![]() | Orage![]() | Brouillard![]() |
---|---|---|---|---|---|
Médiane nationale | 1 852 | 835 | 16 | 25 | 50 |
Orly[4] (Fresnes) | 1 797 | 615 | 16 | 20 | 31 |
Paris | 1 662 | 637 | 12 | 17 | 8 |
Nice | 2 724 | 733 | 1 | 27 | 1 |
Strasbourg | 1 693 | 665 | 26 | 28 | 51 |
Brest | 1 530 | 1 210 | 7 | 12 | 76 |
Bordeaux | 2 035 | 944 | 3 | 31 | 69 |
Le tableau suivant donne les moyennes mensuelles de température et de précipitations pour la station d'Orly recueillies sur la période 1961 - 1990 :
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Température minimale moyenne (°C) | 0,7 | 1,3 | 3 | 5,3 | 8,8 | 11,9 | 13,8 | 13,4 | 11,2 | 7,9 | 3,8 | 1,6 | 6,9 |
Température moyenne (°C) | 3,3 | 4,4 | 6,8 | 9,8 | 13,5 | 16,7 | 18,9 | 18,6 | 16 | 11,9 | 6,8 | 4,1 | 10,9 |
Température maximale moyenne (°C) | 5,8 | 7,5 | 10,7 | 14,2 | 18,1 | 21,5 | 24 | 23,8 | 20,9 | 15,9 | 9,8 | 6,6 | 14,9 |
Précipitations (mm) | 51,9 | 44,8 | 50,8 | 46,6 | 57,8 | 50,5 | 50,1 | 46,5 | 52 | 53,2 | 58,1 | 53,1 | 615,4 |
Humidité relative (%) | 86 | 80 | 76 | 72 | 72 | 71 | 70 | 71 | 77 | 83 | 86 | 86 | 78 |
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Nombre de jours avec gel | 12,4 | 10,3 | 7 | 1,6 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0,2 | 5,4 | 11,6 | 48,6 |
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Record de froid (°C) date du record |
−16,8 1985 |
−15 1956 |
−9,4 2005 |
−4,3 1921 |
−1,3 1957 |
3,2 1975 |
6,7 1922 |
5,6 1923 |
1,7 1952 |
−3,9 1955 |
−9,6 1921 |
−13,3 1964 |
Record de chaleur (°C) date du record |
16,5 2003 |
20 1990 |
24,5 1955 |
29,4 1949 |
35 1922 |
37 1947 |
39,2 1947 |
40 2003 |
33 1949 |
31,3 1921 |
20,1 1993 |
17,3 1989 |
Fresnes est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[6],[7],[8]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération inter-départementale regroupant 411 communes[9] et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[10],[11].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[12],[13].
Une caractéristique de la commune est d'avoir son territoire fragmenté par les deux axes majeurs que sont l'A6 et l'A86. Ainsi on trouve, d'est en ouest :
Fresnes compte plusieurs cités et résidences :
En 2019, le nombre total de logements dans la commune était de 12 004, alors qu'il était de 10 769 en 2014 et de 9 976 en 2009[I 1].
Parmi ces logements, 92,8 % étaient des résidences principales, 0,9 % des résidences secondaires et 6,3 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 13,2 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 85,4 % des appartements[I 2].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Fresnes en 2019 en comparaison avec celle du Val-de-Marne et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (0,9 %) inférieure à celle du département (1,8 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 48,8 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (53,5 % en 2014), contre 45,1 % pour le Val-de-Marne et 57,5 pour la France entière[I 3].
Typologie | Fresnes[I 1] | Val-de-Marne[I 4] | France entière[I 5] |
---|---|---|---|
Résidences principales (en %) | 92,8 | 92,4 | 82,1 |
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) | 0,9 | 1,8 | 9,7 |
Logements vacants (en %) | 6,3 | 5,7 | 8,2 |
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Fin 2010, les grands chantiers concernaient[14] :
Par ailleurs, des travaux relatifs à l'aménagement de l'A86 devaient se terminer mi-janvier 2011[15] : mise en sécurité du tunnel de l'A86 (fin décembre 2010, 4 nuits par semaine) et travaux d'étanchéité et de réfection des joints du pont enjambant l'A86 avenue de la Cerisaie.
Un écoquartier, situé à la Cerisaie, est en construction et est habité depuis la fin 2014[16]. Ce projet est le lauréat 2011 du concours régional Nouveau Quartier Urbain (NQU). L'écoquartier comporte notamment l'Îlot K, un immeuble novateur dans son approche car, de forme allongée et arrondie, longeant l'autoroute A6, il joue le rôle de mur anti-bruit géant pour le reste du quartier[17].
Fresnes contient peu de pistes cyclables. La principale fait l'ensemble du parc Médicis.
8 lignes de bus relient Fresnes à Paris et aux communes limitrophes, via les réseaux de bus de l'Île-de-France :
Trois stations de RER desservent Fresnes mais sont situées sur le territoire d'Antony :
Depuis 1985, la ville exploite les ressources géothermiques pour le chauffage urbain.[réf. nécessaire]
L'étymologie du nom vient vraisemblablement de plantations de frênes en ces lieux.
La ville s'est appelée Frènes, Frènes les Rungis.
C'est dans une bulle du pape Eugène III, en 1152, que l'on voit la première mention du nom du village, stipulant que le prieuré de Longpont y possède le tiers des dîmes[18].
En 1442, le roi Charles VI, donne les terres de Bernies (Berny) et d'Antony qu'il a confisquées à Alexandre le Boursier, à un bourgeois de Paris Jehan Sac. En 1601, Philippe de Cannaye, ambassadeur de France à Venise, est seigneur de Fresnes-lez-Rungis, il meurt et laisse sa terre à son fils en 1610.
Cette seigneurie passe ensuite à Pierre I Brûlart, seigneur de Berny et son épouse, Marie Cauchon, Dame de Sillery, puis à leur fils, Nicolas Brûlart de Sillery, et au fils de celui-ci, Pierre II Brûlart, (1583-1640, vicomte de Puiseux et secrétaire d'État aux Affaires étrangères, (1617-1626), marquis de Sillery, baron du Grand-Pressigny. Ambassadeur en Espagne, ce dernier va la réunir à Berny, liant ainsi les deux fiefs et faisant de son château de Berny un véritable palais, construit par François Mansart qui y fait ses premières armes, vers 1640. Les propriétaires seront successivement le premier Président au Parlement de Paris, Pomponne II de Bellièvre, qui rendra sa demeure célèbre en y tenant les réunions secrètes des instigateurs de la Fronde en (1648-1649). Puis elle passe à Hugues de Lionne pour qui cette seigneurie sera érigée en baronnie et Fresnes en marquisat (la titulature des deux noms devient interchangeable). Après son fils qui lui succède, la terre passe à l'abbaye de Saint-Germain-des-Prés, ainsi que le château de Berny, qui devient la maison de campagne de ses abbés commendataires.
La commune est occupée le , par les Prussiens. Les grands événements de la fin du XIXe siècle seront la construction de la prison de 1895 à 1900, qui, de 1940 à 1950, servit de lieu d'enfermement, pour de nombreux résistants, puis de nombreux collaborateurs.
Pendant la Première Guerre mondiale, l'institut des sœurs de Saint-Vincent-de-Paul devient l'Hôpital auxiliaire de l'association des Dames de France (HAADF) n°298[20].
Le 22 août 1944, le général Leclerc reçoit enfin l’ordre de foncer vers Paris. Il décide de contourner la capitale par le sud pour éviter de se confronter aux défenses allemandes installées à l’ouest. Le groupement tactique du colonel Billotte passe par Longjumeau puis Antony en suivant la nationale 20. Arrivés à la Croix-de-Berny le 24 en soirée, ils sont pris sous le feu des canons installés au carrefour et à la prison de Fresnes. Il leur est impossible de passer sous les tirs ennemis.
Plusieurs groupes sont alors chargés de prendre des itinéraires différents pour faire taire l’artillerie allemande.
Le premier groupe parvient à anéantir le canon et son dépôt de munitions installés sur le carrefour en passant par la rue Velpeau à Antony.
Le second, constitué de trois chars, monte à la mairie de Fresnes pour emprunter ensuite l’avenue de la République. Devant l’édifice municipal éclatent quelques combats rapides qui font plusieurs blessés. Ceux-ci seront soignés dans la grande salle de la mairie servant alors de poste de secours temporaire. En descendant l’avenue, vers 19h, les chars sont ralentis car l’un d’entre eux, La Marne, est détruit par un obus.
Le char Notre-Dame-de-Lorette de la section Christen passe par l’avenue de Choisy (actuelle avenue de la Division-Leclerc) et par un tir bien placé détruit le canon qui défendait l’entrée de la prison mais emporté par son élan, il tombe dans la Bièvre.
A 20h, les défenses allemandes de la prison de Fresnes sont enfin réduites au silence et les prisonniers politiques libérés. En effet, dès 1940, l’occupant prenait possession puis administrait l’établissement pénitentiaire où de nombreux résistants seront détenus dont Germaine Tillon, Louis Armand, Marc Sangnier, Berty Albrecht.
Fresnes est maintenant libérée mais il est tard, la division Leclerc stoppe ses effectifs. Le général Leclerc ordonne au capitaine Dronne de prendre quelques unités et de rentrer dans Paris pour montrer aux habitants que la Libération est proche. Tandis que Dronne atteint l’Hôtel de Ville de Paris à 21h22, Fresnes enterre les soldats de la 2e DB morts pour les libérer.
Jusqu’à la loi du 10 juillet 1964[21], la commune faisait partie du département de la Seine. Le redécoupage des anciens départements de la Seine et de Seine-et-Oise fait que la commune appartient désormais au Val-de-Marne et son arrondissement de l'Haÿ-les-Roses après un transfert administratif effectif le .
La commune était historiquement le chef-lieu du canton de Fresnes. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune fait désormais partie du canton de L'Haÿ-les-Roses.
La commune était membre de la communauté d'agglomération du Val-de-Bièvre, créée le .
Dans le cadre de la mise en œuvre de la volonté gouvernementale de favoriser le développement du centre de l'agglomération parisienne comme pôle mondial est créée, le , la métropole du Grand Paris (MGP), à laquelle la commune a été intégrée[22].
La loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du (loi NOTRe) prévoit également la création le d'établissements publics territoriaux (EPT), qui regroupent l'ensemble des communes de la métropole à l'exception de Paris, et assurent des fonctions de proximité en matière de politique de la ville, d'équipements culturels, socioculturels, socio-éducatifs et sportifs, d'eau et assainissement, de gestion des déchets ménagers et d'action sociale, et exerçant également les compétences que les communes avaient transférées aux intercommunalités supprimées.
La commune fait donc également partie depuis le de l'Établissement public territorial Grand-Orly Seine Bièvre créé par décret du [23].
Fresnes, est une ville ancrée à gauche depuis toujours.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
1790 | 1801 | Guillaume Moulinot | Révolutionnaire | Laboureur |
1801 | 1809 | Fortune Gassot | ||
1810 | 1815 | Julien Chaillioux | ||
1815 | 1816 | Victor Jamet | ||
1817 | 1830 | Jean-François Delouviez | ||
1830 | 1847 | Clément Savoure | ||
1847 | 1850 | Jacques Levitre | ||
1850 | 1855 | Jean-Louis Rivet | ||
1855 | 1857 | Jacques Denis | Gérant d'une tuilerie | |
1857 | 1859 | Jean-Louis Rivet | ||
1859 | 1871 | Félix Boucher | ||
1871 | 1875 | Jean Raveneau | ||
1875 | 1882 | Charles Lebourlier | Agriculteur | |
1882 | 1884 | Léon Gastinel | ||
1884 | 1892 | Pierre Denis | ||
1892 | 1913 | Auguste Daix | ||
1913 | 1935 | Pierre Ginisty | ||
1935 | 1937 | Arthur Tellier (1870-1953)[26] |
SFIO | Gazier-électricien |
1937 | 1939 | Maurice Catinat (1893-1980)[27] |
PCF | Ouvrier cimentier puis artisan maçon |
1944 | 1945 | Maurice Catinat | PCF | |
1945 | 1965 | Henri Pujo | Indépendant de gauche |
|
mars 1965 | mars 1985 | André Villette[28] | DVG puis PS | Employé puis éditeur ; dirigeant de la JOC ; directeur des Éditions ouvrières, conseiller général (1976-1988) Démissionnaire pour raisons de santé |
mars 1985 | mars 2001 | Gabriel Bourdin | PS | Conseiller général (1988-2001) |
mars 2001 | juillet 2017[29] | Jean-Jacques Bridey | PS puis LREM | Député du Val-de-Marne (7e circ.) (2012 → ) Conseiller général de Fresnes (2001 → 2012) Démissionnaire à la suite de sa réélection comme député |
juillet 2017[30] | En cours | Marie Chavanon | PS | Fonctionnaire |
La démocratie locale à Fresnes s’exprime au travers d'un conseil municipal d'enfants, d'un conseil des adolescents, et des conseils de quartiers (dirigés par un bureau composés de citoyens tirés au sort et qui se réunissent en assemblées plénières). Les conseils de quartier sont répartis sur 3 zones géographies distinctes : • Le quartier du Plateau (Nord-Ouest) • Le quartier de la Bièvre (Est) • Le quartier du Coteau (Centre et Sud-Ouest)
Plusieurs parcs et jardins : le parc des Sports, le parc André-Villette, le parc des Sports et promenade du bassin de Tourvoie, le parc du Moulin de Berny, le square du Clair Vallon, le square Charcot-Zola, le square Julien-Chailloux, le terrain de la Roulée, le square Tour-aux-Chartiers, le square de la Paix, le parc des Prés de la Bièvre et le parc Ténine.
Une centrale de géothermie[31] a été mise en service en 1986 ainsi qu'une centrale de cogénération en 1998 pour la desserte du Nord de la ville en chauffage et eau chaude. En 1999, la municipalité et la Société Fresnoise de Chaleur (Sofrechal) raccordent encore de nouveaux ensembles immobiliers portant le réseau à 4 500 équivalent-logements desservis (aujourd'hui, on atteint le nombre de 5 350 équivalent-logement).
En mars 2004, à la suite d'un partenariat conseil régional Ile-de-France, ADEME et collectivités territoriales, un plan local était signé prévoyant des travaux de raccordement d’un ensemble de 1 474 équivalent-logements existants et 627 équivalent-logements nouveaux à ce réseau sur la période 2003-2006.
Cependant la gestion de ce réseau s'est toutefois avéré problématique et sujette à caution, occasionnant de nombreux dysfonctionnements, contentieux et pannes[32]. Un différend[33] a de fait opposé la Société d'investissement en énergie (SINERG) à Électricité de France (EDF) sur les conditions financières de la réalisation du raccordement d'une installation de cogénération au réseau public de distribution. En effet, deux réseaux, l'un au nord, l'autre au sud coexistent que la ville souhaite relier et en confiant la gestion pour trente ans à une entreprise privée par une concession de travaux publics. Ce qui n'est pas sans inquiéter les usagers et diverses associations qui se mobilisent[34].
Diverses actions de coopération internationale[36] et nombreuses associations internationales[37].
Fresnes est située dans l'Académie de Créteil.
En 2009, la ville compte six écoles maternelles : Les Capucines, Les Blancs-Bouleaux, Les Marguerites, Les Tulipes, Les Coquelicots, Barbara ; sept écoles élémentaires: Louis-Pasteur, Emile-Roux, Jean-Monnet, Les Frères-Lumière, Robert-Doisneau, Barbara, Théodore-Monod ; trois collèges : Francine-Fromond, Antoine-de-Saint-Exupéry, Jean-Charcot ; et un lycée. Ce dernier, le lycée Frédéric-Mistral (en)[38], possède l'un des meilleurs taux de réussite du Val-de-Marne avec 98,5 % de réussite au baccalauréat scientifique en 2005.
Le centre municipal de santé (CMS)[39] est désormais implanté dans de nouveaux locaux en centre-ville.
Fresnes relève du Tribunal d'Instance de Villejuif et du Tribunal de Grande Instance de Créteil. La ville est aussi dotée d'un Centre pénitentiaire - maison d'arrêt, avec un établissement public de santé national et est le siège de la Direction interrégionale des services pénitentiaires de Paris. Cf. coordonnées de ces établissements[40] et des associations intervenant auprès du centre pénitentiaire[41].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[42],[Note 3]
En 2019, la commune comptait 28 710 habitants[Note 4], en augmentation de 7,75 % par rapport à 2013 (Val-de-Marne : +3,92 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
361 | 327 | 330 | 336 | 346 | 415 | 386 | 453 | 427 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
433 | 451 | 555 | 471 | 542 | 510 | 594 | 611 | 853 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 400 | 2 814 | 3 037 | 3 869 | 3 722 | 5 239 | 6 023 | 8 734 | 7 750 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
21 527 | 26 847 | 28 539 | 25 902 | 26 959 | 25 213 | 25 575 | 26 371 | 27 416 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
28 710 | - | - | - | - | - | - | - | - |
L'activité culturelle[45] est assez variée : du spectacle vivant aux arts plastiques, du cinéma à la musique, trois structures municipales, deux structures de l’agglomération du Val-de-Bièvre et trois structures associatives coexistent, ainsi que les expositions temporaires, ou encore les associations qui ont une pratique et un enseignement artistique. Grange Dîmière - Théâtre de Fresnes, École d'arts de Fresnes (ex-CAPAS), Conservatoire à rayonnement départemental (CRD), Écomusée, MJC intercommunales où a commencé la carrière du groupe Tryo, AVARA, Théâtre en Rond, Espace d'Art Chaillioux (expositions artistiques) ainsi que la bibliothèque municipale Gabriel-Bourdin.
La bibliothèque de Fresnes organise aussi un grand nombre d'évènements.
Outre la piscine intercommunale[46], l'école municipale des sports[47], de nombreux équipements sportifs[48] dont 2 stades, 7 gymnases, ainsi que, en plus des associations sportives des trois collèges, des associations sport et jeunesse parmi lesquelles :
Chaque mois, la ville de Fresnes distribue à chaque foyer Fresnois, le « Panorama », un magazine mensuel regroupant toute l’actualité de la ville et faits importants. Ceux qui ne souhaitent le recevoir peuvent en faire la demande. Disponible en ligne sur le site internet de la ville ou en version papier, il est également disponible en version audio depuis quelques années grâce à l’association des Donneurs de Voix.
À la suite de la création en 2000 de la communauté d'agglomération de Val de Bièvre (C.A.V.B) le tissu économique s'est diversifié, notamment en se dotant d'une pépinière d'entreprises. Les 7 communes de la C.A.V.B comptent plus de 8000 établissements dont près de 4000 entreprises, essentiellement des PME-PMI, et 41 000 salariés. La C.A.V.B a permis la mise en place de la taxe professionnelle à taux unique (T.P.U). Principale ressource et moteur de développement, cette taxe est aussi un indicateur de dynamisme : augmentation de 5 % des bases de taxe professionnelle pour l’année 2004[49]. Des associations viennent en soutien aux Fresnois[50].
Le Val de Bièvre s’inscrit dans la "Vallée Scientifique et Technologique de la Bièvre", qui est un pôle d’activité majeur en matière de santé/recherche, permettant de disposer d'un pôle de formation développé (250 écoles), et constitue un pôle d’excellence dense (sur 90 km² de Clamart à Villejuif et d’Antony à Gentilly) notamment dans les métiers de la santé avec pas moins de 25 établissements hospitaliers et près de 50 laboratoires de recherche scientifique et technologique.
Le revenu fiscal médian par ménage était en 2006 de 20 577 €, ce qui place Fresnes au 2 561e rang parmi les 30 687 communes de plus de 50 ménages en métropole[51].
L'activité culturelle est assez variée : du spectacle vivant, aux arts plastiques, du cinéma à la musique, trois structures municipales, deux structures de l’agglomération du Val-de-Bièvre et trois structures associatives coexistent, ainsi que les expositions temporaires, ou encore les associations qui ont une pratique et un enseignement artistique. Grange dîmière - Théâtre de Fresnes, École d'arts de Fresnes (ex-CAPAS), Conservatoire à rayonnement départemental (CRD), Écomusée, MJC, AVARA, Théâtre en Rond, Espace d'Art Chaillioux (expositions artistiques)[58] ainsi que la bibliothèque municipale Gabriel-Bourdin.
La bibliothèque de Fresnes[59] : initialement installée dans une salle de la mairie, son importante fréquentation a amené la construction, fin 1976, d'un bâtiment préfabriqué aménagé au 26, rue Maurice-Ténine pour accueillir la bibliothèque, parallèlement à la création d'une bibliothèque annexe dans le quartier Nord, avant la construction, à l’entrée du parc André-Villette, d’un nouveau bâtiment à l’architecture moderne et plus adaptée, inauguré en mai 1999.
Même si leur séjour dans la commune était de leur part bien entendu involontaire, on peut aussi noter la présence à Fresnes de prisonniers célèbres, incarcérés au centre pénitentiaire.
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Les armes de Fresnes se blasonnent ainsi : D'azur au frêne d'or, terrassé du même, au mouton d'argent passant et brochant sur le fût de l'arbre[65]. |
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