Frépillon est une commune française située dans le département du Val-d'Oise en région Île-de-France.
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Le nord du territoire communal est limité par le ru du Montubois, qui actionnait autrefois deux moulins: celui de Socourt attesté en 1340 et celui du Gaillonnet[3].
Le ru du Montubois se jette dans l'Oise à Méry-sur-Oise et est donc un sous-affluent de la Seine.
Urbanisme
Typologie
Frépillon est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[4],[5],[6].
Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération inter-départementale regroupant 411 communes[7] et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[8],[9].
Par ailleurs, la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[10],[11].
Toponymie
Le village était connu dès l'époque gallo-romaine sous le nom de Frepillonum[12] ou Frépillum, B. de Frepillione en 1276[12], Frepelio[12], devenu plus tard Frépillon.
L'origine du nom de la commune est inconnu.
Histoire
Des silex de pierre taillée au Paléolithique et des haches polies du Néolithique ont été retrouvés sur le territoire, indiquant une fréquentation humaine ancienne[3]. Au lieu-dit Les Flaches-ouest, au sud de la rue Jean-Mermoz, cinq fosses ont livré des fragments d'os brûlés (faune), une lame quelques éclats de silex et une fusaïole, qui ont pu être datés du Hallstatt Moyen[3]..
Un habitat gallo-romain de part et d'autre du ru du Montubois a été identifié au lieudit Le Bois-du-Cul-des-Angles, à la limite de Bessancourt. Il est daté du Haut-Empire à l'Antiquité tardive[3].
Les premiers seigneurs du villages sont mentionnés en 987[réf.nécessaire].
La paroisse de Frépillon, dont le curé était nommé par l'évêque de Paris, est créée par démembrement de celle de Méry entre les XIIIeetXVesiècles[3].
En 1239, le fief est acquis par les religieuses de l'abbaye de Maubuisson. Les moines de l'abbaye Notre-Dame du Val avaient à Frépillon un bois et en 1248, ils achètent une vigne à Malmont[3].
Plan d'intendance de Bessancourt et Frépillon, 1783. Arpenteur: Denis Duchesne. Cadastre de Bertier de Sauvigny. Archives départementales du Val-d'Oise.
Au XVIIIesiècle le village a une activité agricole comprenant des vignes et des bocages couvrant le coteau qui s'incline vers la vallée de l'Oise. Des plâtrières étaient exploitées aux Fortes-Terres[3] Avant la Révolution française la forêt ne couvre que 10% du territoire communal, contre 20% au XXIesiècle[3].
Le manoir de l'abbaye de Maubuisson comprenait en 1764 un corps de logis avec granges, écuries et bergeries, jardin et verger[3].
À la suite de la mauvaise gestion de la dernière abbesse de Maubuisson,ses biens sont mis sous séquestre en 1787 et sont rachetés par la famille Riesener[réf.nécessaire]
Le développement du village est favorisé par la mise en service en 1876 de la gare de Frépillon sur la ligne de chemin de fer Valmondois XIXesiècle, qui a favorisé le déplacement des habitants et le transport des marchandises, puis la transformation de Frépillon en petite commune résidentielle.
Lors du raid de dirigeables contre Paris et sa banlieue le 21 mars 1915, un Zeppelin survole Frépillon, sans lancer de bombes[13].
Antérieurement à la loi du 10 juillet 1964[14], la commune faisait partie du département de Seine-et-Oise. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département du Val-d'Oise et à son arrondissement de Pontoise après un transfert administratif effectif au .
Elle faisait partie de 1801 à 1931 du canton de Montmorency, puis, cette année-là, le canton de Taverny de Seine-et-Oise puis du Val-d'Oise[15]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
Frépillon fait partie du ressort du tribunal d'instance de Montmorency, et de celui du tribunal judiciaire ainsi que de celui du tribunal de commerce de Pontoise[16],[17].
Articles détaillés: Liste des cantons du Val-d'Oise, Conseil départemental du Val-d'Oise et Liste des conseillers départementaux du Val-d'Oise.
Pour l'élection des députés, elle fait partie de la troisième circonscription du Val-d'Oise.
Articles détaillés: Liste des circonscriptions législatives du Val-d'Oise et Liste des députés du Val-d'Oise.
Intercommunalité
Frépillon était membre de la communauté de communes de la Vallée de l'Oise et des impressionnistes, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 2004 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.
Dans le cadre de la mise en œuvre de la loi de modernisation de l'action publique territoriale et d'affirmation des métropoles (loi MAPAM) du 27 janvier 2014, qui prévoit la généralisation de l'intercommunalité à l'ensemble des communes et la création d'intercommunalités de taille importante, cette intercommunalité a été supprimée et Frépillon a intégré le , la communauté d'agglomération Val Parisis, dont est désormais membre la commune.
Retraité, 5e adjoint (2020 → ) Président de la CC Vallée de l'Oise et des Impressionnistes (2014 → 2015) 14e vice-président de la CA Val Parisis[19] (2016 → ) Réélu en 2014[20],[21]
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[25].
En 2019, la commune comptait 3 342 habitants[Note 3], en augmentation de 10,81% par rapport à 2013 (Val-d'Oise: +4,6%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
486
475
504
499
506
507
503
483
454
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
438
432
435
397
409
409
438
440
521
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
542
541
599
585
665
788
763
715
857
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2005
2006
2010
1 058
1 229
1 877
2 033
2 211
2 262
2 562
2 577
2 795
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2015
2019
-
-
-
-
-
-
-
3 310
3 342
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[15] puis Insee à partir de 2006[26].)
Histogramme de l'évolution démographique
Économie
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Le Parc d’activités des Épineaux est aménagé à Frépillon.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Frépillon ne compte aucun monument historique classé ou inscrit sur son territoire. On peut néanmoins signaler:
Église Saint-Nicolas, rue Marcel-Adam / Grande-Rue: Elle fut édifiée au XIIIe ou XIVesiècle mais lourdement remaniée au XIXesiècle. L'édifice de facture simple et sans caractère architectural se compose d'une nef-grange de quatre travées et d'un chœur désaxé au chevet plat, de deux travées de long et deux travées de large. Le clocher se dresse à gauche de la façade occidentale et possède une cloche datant de 1787[27].
Ruelle des Propriétaires: cette étroite ruelle pavée (remontant vraisemblablement au XVe siècle) est une impasse privée (cadastre.gouv.fr) depuis la rue République, constituée d'un passage aboutissant sur une cour. C'est l'un des éléments les plus anciens du village. Une maison porche, avec des chasse-roues, clôture cette voie privée.
Fontaine, sur le carrefour devant la mairie: Elle consiste en un bassin octogonal en pierre de 1875, au milieu duquel se dresse un reverbère en fonte, avec une figurine incorporée dans le mât. Elle remplace un chérubin en bronze qui avait été volé[27].
Batteuse à grains, sous un appentis à côté de la salle des fêtes, parc de la Mairie: Aujourd'hui restaurée et protégé des intempéries, elle rappelle la première période de la mécanisation dans le domaine agricole, au milieu du XIXesiècle[27].
Croix de procession, rue de la Vieille-Fontaine: Croix en fer forgé très simple planté dans un socle monolithe[27].
Ancienne fontaine, chemin rural no3 et 4, près de la rue de la Vieille-Fontaine.
Église Saint-Nicolas.
Fontaine devant la mairie.
Batteuse à grains.
Croix de procession.
Ancienne fontaine.
Personnalités liées à la commune
Plusieurs chevaliers ou écuyers portèrent au Moyen Âge le nom «de Frépillon», sans doute vassaux des Montmorency[3].
Henri-François Riesener (1767-1828), peintre, fils de l'ébéniste Jean-Henri Riesener. Il acquiert une maison de campagne à Frépillon. Un de ses tableaux, représentant saint Nicolas, est exposé dans l'église du bourg.
Fils du précédent, Léon Riesener (1808-1878), également peintre, a hérité de la maison de son père; son cousin Eugène Delacroix séjourna chez lui.
Héraldique
Les armes de Frépillon se blasonnent ainsi:
Parti: au premier d'azur semé de fleurs de lys d'or, au second coupé: au I d'or à la croix de gueules cantonnée de quatre alérions d'azur, au II de gueules au château donjonné de trois tourelles d'or et maçonné de sable
Frépillon au cinéma et à la télévision
Article détaillé: Liste de films tournés à Frépillon.
«L'occupation Hallstatt moyen des Flaches-Ouest à Frépillon (Val-d'Oise): funéraire ou domestique?» par Jean-Gabriel Pariat, Bulletin archéologique du Vexin français et du Val-d'Oise, 40, 2008, p. 99-104.
Carte archéologique de la Gaule: le Val-d‘Oise, 95, ouvrage collectif dirigé par Monique Wabont, Franck Abert et Didier Vermeersch, Paris, Maison des sciences de l'homme, 2006, p. 133-137.
Abbaye cistercienne de Maubuisson: la formation du temporel (1236 à 1256), par Armelle Bonis, Saint-Ouen-l'Aumône, service départemental d'archéologie, 109 pages (Archéologie en Val-d'Oise, 1).
Des villages dans l'histoire: Vallée de Montmorency (1750 à 1914), par Francis Arzallier, Septentrion Presses universitaires, 1996, 339 pages.
Le patrimoine des communes du Val-d'Oise, ouvrage collectif, Flohic Éditions, 1999, volume 2, p. 848-851 (collection Le Patrimoine des communes de France).
L'or blanc: du gypse au plâtre, par Marie-Madeleine Canet et Isabelle Lhomel, Cergy-Pontoise, Conseil général du Val-d'Oise, atelier de restitution du patrimoine ethnologique, 16 pages illustrées.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
«Échos de campagne», Le Parisien, édition du Val-d'Oise, (lire en ligne) «Bernard Tailly, maire depuis 1989, repart à la tête de la liste Agir dans l'union.»
Claude Adam, Jean-Claude Cavard, Amélie Marty et Laure Schauinger, «Le patrimoine des communes du Val-d’Oise: Frépillon», Collection Le Patrimoine des Communes de France, Paris, Flohic Éditions, vol.II, , p.848-851 (ISBN2-84234-056-6).
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