Forcelles-Saint-Gorgon est une commune française située dans le département de Meurthe-et-Moselle, en Lorraine, dans la région administrative Grand Est.
Pour les articles homonymes, voir Forcelles et Saint-Gorgon.
Forcelles-Saint-Gorgon | |
![]() L'église de la Conversion-de-Saint-Paul. | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Grand Est |
Département | Meurthe-et-Moselle |
Arrondissement | Nancy |
Intercommunalité | Communauté de communes du pays du Saintois |
Maire Mandat |
Éric Pierrat 2020-2026 |
Code postal | 54330 |
Code commune | 54203 |
Démographie | |
Gentilé | Forcellois, Forcelloises |
Population municipale |
138 hab. (2019 ![]() |
Densité | 26 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 27′ 25″ nord, 6° 06′ 07″ est |
Altitude | Min. 288 m Max. 338 m |
Superficie | 5,36 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Nancy (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Meine au Saintois |
Législatives | Cinquième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.forcelles-saint-gorgon.mairie54.fr |
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Situé à 30 km de Nancy, 25 km de Toul et 20 km de Mirecourt, Forcelles-Saint-Gorgon est un petit village rural, entre Sion et la commune de Vézelise. Son ensoleillement et la qualité de ses sols en font la plaque tournante du commerce de la mirabelle dans le Saintois.
Quevilloncourt | ||
Vroncourt | ![]() |
Tantonville |
Chaouilley | Praye |
Forcelles-Saint-Gorgon est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nancy, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 353 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[4],[5].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (86,3 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (86,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (49 %), terres arables (37,3 %), forêts (8,4 %), zones urbanisées (5,3 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Forcelles-Saint-Gorgon possède dans son sous-sol des poches d'hydrocarbures[8]. L'intérêt pour l'exploitation de celles-ci remonte à 1955 ; mais il faut attendre les années 1970 et le choc pétrolier pour que les sites d'extraction connaissent un développement important.
C'est sur l'initiative du professeur Pierre-Louis Maubeuge que la société Géomatic entreprend en 1979 une campagne sismique pour l'étude du site. L'exploitation commence en 1983. La Société de Recherche et d’Exploitation du Pétrole en Lorraine (REPLOR) puis PETROLOR monté par Maubeuge est partie prenante avec d'autres grandes sociétés mais les difficultés face aux grandes sociétés et l'administration conduiront à la fermeture de l'entreprise dans les années 1990[9].
La commune comptera jusqu'à onze derricks et, au début, c'est au rythme d'un camion de 20 000 litres par jour que le pétrole est extrait.
En tout, 13 698 tonnes de pétrole[10] de qualité « brut léger » ont été extraites du sous-sol de Forcelles entre le et le [11].
Aujourd'hui, il ne reste plus qu'un monument commémoratif entre Forcelles et Praye.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1947 | 1971 | Pierre Dégrange | SE | |
1971 | juin 1995 | Pierre Maire | SE | |
juin 1995 | mars 2001 | Pierre Tassel | SE | |
mars 2001 | 2014 | Michel Merlin | SE | |
mars 2014 | En cours (au 25 mai 2020) |
Éric Pierrat[12],[13] Réélu pour le mandat 2020-2026 |
Professeur |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[15].
En 2019, la commune comptait 138 habitants[Note 3], en diminution de 16,36 % par rapport à 2013 (Meurthe-et-Moselle : +0,38 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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164 | 183 | 210 | 223 | 230 | 281 | 270 | 288 | 285 |
1856 | 1861 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 |
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295 | 262 | 235 | 224 | 240 | 226 | 222 | 209 | 203 |
1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
212 | 195 | 173 | 175 | 164 | 153 | 164 | 166 | 157 |
1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 | 2017 |
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146 | 129 | 133 | 153 | 143 | 143 | 143 | 153 | 143 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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138 | - | - | - | - | - | - | - | - |
Pendant le triduum pascal, c'est-à-dire les trois jours qui suivent la messe du jeudi saint, les angélus se taisent, « les cloches partant à Rome » selon la formule consacrée. Les enfants du village les remplacent avec des crécelles simples qu'on appelle les « brouans ». Ils passent dans les rues tôt le matin (pour les plus courageux), à midi et à 7 heures du soir, en crécellant et en criant : « Voici l'angélus ! », « Voici Midi ! ». S'il y a un office le vendredi saint au village, par 3 fois, ils préviendront les habitants en hélant pour annoncer l'office « Voici le premier ! », « Voici le second ! », « Voici le dernier ! ». Le samedi suivant, ils viennent dans les maisons récolter confiseries et argent, que les Forcellois leur donnent comme remerciement. À l'issue de cette quête, une grande fête est l'occasion du partage.
Preuve de l'évolution des mentalités, la parité s'est installée : cette activité était autrefois réservée strictement aux enfants de chœur, mais les filles sont admises depuis 1990.
Présence de gisants qui auraient été les comtes de Morville, lieu-dit du village. Précision épitaphe : au-dessus de la tête et des pieds, deux épitaphes avec inscriptions gothiques portant la date 1484. Anthoine de Forcelles fils de Jehan de Forcelles et Catherine son épouse fille de Didier du Han.
Un important travail de restauration s'est achevé en 2008, remise en état des crépis, mise au jour de marbre et de peinture originels sous la supervision des monuments historiques.
Plusieurs vitraux remarquables :
![]() |
Blason | De sable à neuf trèfles d'argent ordonnés 4, 3 et 2. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
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