Flogny-la-Chapelle est une commune française située dans le département de l'Yonne en région Bourgogne-Franche-Comté.
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Pour les articles homonymes, voir La Chapelle.
Flogny-la-Chapelle | |
![]() L'église Saint-Léger. | |
![]() Héraldique |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Bourgogne-Franche-Comté |
Département | Yonne |
Arrondissement | Avallon |
Intercommunalité | Communauté de communes Le Tonnerrois en Bourgogne |
Maire Mandat |
Claude Depuydt 2020-2026 |
Code postal | 89360 |
Code commune | 89169 |
Démographie | |
Gentilé | Capello-Floviniens |
Population municipale |
974 hab. (2019 ![]() |
Densité | 41 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 57′ 11″ nord, 3° 52′ 23″ est |
Altitude | Min. 112 m Max. 183 m |
Superficie | 23,75 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Tonnerre (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton du Tonnerrois |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | flogny-la-chapelle.fr |
modifier ![]() |
Les Croûtes (Aube) |
Chessy-les-Prés (Aube]) |
|
Percey Villiers-Vineux |
![]() |
Marolles-sous-Lignières (Aube) |
Carisey | Dyé Bernouil |
Flogny-la-Chapelle est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Tonnerre, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 38 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4],[5].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (55,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (55,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (39,3 %), terres arables (30,1 %), prairies (21,6 %), zones urbanisées (4,8 %), zones agricoles hétérogènes (4,1 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Dans son ouvrage de 1990 intitulé "Histoire de Flogny-la-Chapelle" et édité par la Société d'Histoire et d'Archéologie du Tonnerrois, Pierre ZLATOFF indique qu'au début du Ve siècle de nouveaux villages naissent et certains portent le nom de leur maître comme Flogny ou Flavigny qui ont la même origine : FLAVINIACUM. Le suffixe -acum indique qu'il s'agit d'un bien appartenant à Flavinius. Le mot s'est ensuite transformé en Flauiniacum, puis en Floniacum, avec de multiples variantes intermédiaires pour devenir Flougny ou Floigny et finalement Flogny. Les habitants devraient être les Flaviniens, mais la consonance définitive de la commune en a fait des Floviniens.
Des fouilles menées à Flogny ont permis de mettre au jour des sépultures gallo-romaines.
Cependant dans son livre édité en 1973 "Tonnerre et son Comté", Jean Fromageot émet un avis réservé sur le lieudit Camp romain le long de l'Armançon, dont l'origine serait postérieure à cette époque.
Via la Seine, l'Yonne et l'Armançon, les Normands menèrent de nombreuses incursions jusqu'en amont de Tonnerre.
Dans l'ouvrage "Tonnerre et son Comté", Jean Fromageot nomme comme étant "les combattants de Flogny" les participants à une bataille livrée en décembre 898 et rapportée comme suit par les Grandes Chroniques de France : "En son temps vinrent Normands derechef et entrèrent par devers Bourgogne jusques à Saint-Florentin et Richard le Duc de Bourgogne assembla son ost et leur alla à l'encontre en la contrée de Tonnerre; grand multitude en occit et li remanianz (survivants) s'enfuirent…".
Ce n'est qu'avec le traité de Saint-Clair-sur-Epte en 911 que cesseront les raids normands.
.......
"En 1671, les tuteurs des enfants de feu Pierre Boucher, seigneur de Flogny et de La Chapelle, alléguant « que chaque année l'Armançon fait des inondations extraordinaires aux environs de leurs terres de Flogny et de La Chapelle, quitte son lit et cause des dégâts énormes demandèrent au roi le redressement du lit de la rivière par l'ouverture d'un canal direct, tracé dans les pâtis communaux, au lieu-dit les « Orgevaux » (source : Recherches historiques sur la rivière d'Armançon, le flottage des bois des comtes de Tonnerre au XVIe siècle, etc. / par Max. Quantin,... - 1888 figurant dans la base de données en ligne Gallica de la BnF)
En 1726 les habitants de Flogny eurent à subir la peste qui sévissait dans le comté de Tonnerre[réf. nécessaire].
De plus cette année-là, un incendie détruisit presque entièrement le village. Lors de la reconstruction, les villageois décidèrent de détruire les murailles qui ceinturaient le bourg et de les remplacer par une promenade ombragée[8]
Un pâtissier parisien, Liénard, qui avait comme spécialité des ramequins au fromage est venu s'installer à Flogny au début du XIXe siècle. Il a modifié sa recette pour en faire ce qui est connu aujourd'hui sous le nom de gougère : une pâte à chou au Comté. Elle était alors un gâteau à couper en parts et était servie en entrée.[9] Elle s'est très vite répandue en Bourgogne.
Avant 1828, les habitants de Flogny et des villages aux environs n'avaient d'autre moyen pour passer sur la rive gauche de l'Armançon que par un bac entretenu par le propriétaire du moulin de ce lieu (…) son pays offrit de faire construire le pont suspendu de Flogny moyennant 37 000 francs[10].
Dans les années 1950, une classique cycliste reliait Paris à Flogny. En 1953, elle fut remportée par l'Icaunais Vital Gérot.
Flogny fusionne avec La Chapelle-Vieille-Forêt en 1971[11].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1971 | 1973 | Pierre Zlatoff[13] | ||
juillet 1973 | novembre 1973 | Marcel Blandin | ||
novembre 1973 | 1977 | Georges Barillon | ||
1977 | 1989 | Paul Cherest | ||
1989 | 2008 | Paul-Henri Balacey | ||
2008 | 2014 | Claude Depuydt[14] | ||
2014 | En cours | Jean-Paul Bouvet |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[15]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[16].
En 2019, la commune comptait 974 habitants[Note 3], en diminution de 4,79 % par rapport à 2013 (Yonne : −1,69 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
308 | 308 | 313 | 334 | 406 | 394 | 392 | 403 | 442 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
422 | 418 | 404 | 465 | 483 | 501 | 502 | 504 | 452 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
472 | 492 | 467 | 409 | 409 | 393 | 409 | 434 | 390 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
410 | 473 | 1 137 | 1 082 | 1 070 | 1 099 | 1 010 | 1 010 | 1 033 |
2015 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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1 035 | 974 | - | - | - | - | - | - | - |
Tous les ans, le 3ème dimanche de mai est célébrée la Fête de la gougère à Flogny-la-Chapelle avec animations, concours et expositions.
Elle a été commencée en 1101. Il reste aujourd'hui encore le portail et un oculus du XIIe siècle. La chapelle Saint-Jean-Baptiste a été fondée en 1356. Le cœur actuel date du XVIe siècle et la tour a été terminée en 1664. La nef a été entièrement refaite en 1877. Le cimetière qui entourait l’église dans les siècles passés est déplacé en 1960.
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