Fleury est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.
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Ce village rural est établi dans la vallée du ruisseau des Évoissons, le ruisseau des Parquets constitue en partie la limite avec la commune voisine de Contre.
La localité est desservie par les lignes d'autocars du réseau interurbain Trans'80 Hauts-de-France[1].
Urbanisme
Typologie
Fleury est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 369 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[5],[6].
Occupation des sols
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (78,9% en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (76%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (67,6%), forêts (20,1%), prairies (8%), zones agricoles hétérogènes (3,3%), eaux continentales[Note 3] (1%)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Toponymie
Le lieu était désigné Fiory en 1141, Fleuriacum en 1170, Fleury en 1229[9].
La commune est instituée pendant la Révolution française sous son nom actuel[10].
Histoire
La seigneurie de Fleury que détenait le seigneur de Conty Manassès Ier, fut divisée en deux en 1196. Il donna l'une des moitiés aux chanoines de Saint-Antoine de Conty[11].
La seigneurie comptait au moins dix fiefs, parmi lesquels on note[11]:
fief du Buisson ou Agnès Guespine;
fief de Cempuis, de 33 journaux de terre, en 1456, tenu de la châtellenie de Conty;
fief de la Chaussée ou de la Creuse. Il consistait dans le moulin de la Baye, sur l'emplacement des moulins a tan avec leurs dépendances, et en 40 journaux et demi de terres et prés;
fief de Conty;
fief de Framerville;
fief Guérard Buigne;
fief Gérard Chouquet ou de Luzière;
fief Hue Le Mire, tenu de Sommereux;
fief Jean de Moustier, tenu de Conty (1373);
fief de Lentilly, tenu en 1559 par Jean Patte, procureur au siège présidial d'Amiens, en 1559, relevant de Conty;
fief Mahieu Lallery ou Lallemant;
fief de Rivery, tenu de Conty;
fief de la Seigneurie ou des Bois, tenu du fief du Hamel ou Geel, à Lœuilly.
Jean de Paillart, capitaine-gouverneur de Beauvais (1553-1563), et lieutenant de la compagnie du duc de Chaulnes (1558-1567) éleva le château de Fleury, terminé en 1588. Celui-ci est démoli de 1817 à 1822[11].
Circonscriptions administratives sous l'Ancien Régime[9]:
Intendance (1789): Picardie •
Élection (1789): Amiens •
Subdélégation: ? •
Grenier à sel (1789): Grandvilliers •
Coutume: Amiens •
Prévôté: Prévôté du Beauvaisis à Grandvilliers •
Gouvernement: Picardie.
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
La commune se trouve dans l'arrondissement d'Amiens du département de la Somme. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la quatrième circonscription de la Somme.
La commune était membre de la communauté de communes du canton de Conty, créée par un arrêté préfectoral du 23 décembre 1996, et qui s’est substituée aux syndicats préexistants tels que le SIVOM et le SIVU de la coulée verte. Cette intercommunalité est renommée communauté de communes du Contynois en 2015, à la suite de la disparition du canton.
Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, la préfète de la Somme propose en octobre 2015 un projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) qui prévoit la réduction de 28 à 16 du nombre des intercommunalités à fiscalité propre du département.
Ce projet prévoit la «fusion des communautés de communes du Sud-Ouest Amiénois, du Contynois et de la région d’Oisemont», le nouvel ensemble de 37 412 habitants regroupant 120 communes[12],[13]. À la suite de l'avis favorable de la commission départementale de coopération intercommunale en janvier 2016[14], la préfecture sollicite l'avis formel des conseils municipaux et communautaires concernés en vue de la mise en œuvre de la fusion[15].
La communauté de communes Somme Sud-Ouest, dont est désormais membre la commune, est ainsi créée au [16].
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[22].
En 2019, la commune comptait 212 habitants[Note 4], en diminution de 10,17% par rapport à 2013 (Somme: −0,2%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
270
265
286
316
314
338
344
318
306
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
272
270
267
265
264
262
251
246
245
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
250
239
222
205
204
186
186
231
206
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2004
2006
2009
176
145
163
223
193
200
207
213
234
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2014
2019
-
-
-
-
-
-
-
233
212
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[10] puis Insee à partir de 2006[23].)
Histogramme de l'évolution démographique
Fleury comptait 83 habitants roturiers en 1303, 105 communiants en 1689, 200 habitants en 1698, 48 feux et 140 habitants en 1724, 49 feux et 136 habitants en 1772 et 200 habitants en 1780[9].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Église Saint-Pierre, de la seconde moitié du XIXesiècle, construite en pierre et brique sur les plans de l’architecte Deleforterie en style néogothique. Elle comporte un clocher orné de statues de saints. Près des fonts baptismaux se trouvent deux plaques funéraires en forme de pyramide provenant de l’ancienne église:
l’une à la mémoire du Comte de Chatenay qui fut seigneur de Fleury au milieu du XVIIIesiècle;
l’autre à la mémoire du Comte de Clermont-Tonnerre, dernier seigneur de Fleury qui mourut à Fleury après la révolution de 1789[24],[25].
Moulin de la Barre, de la fin du XIXeou du début du XXesiècle[26] en limite de Conty, ancien moulin à tan récemment rénové (propriété privée).
Cèdre du Liban monumental, sur la place derrière l'église Il a été planté en 1836 par Gauthier de Rumilly (1792-1884) qui habitait alors le château de Fleury. Acheminé depuis son pays d'origine par bateau, il mesurait alors 7 m de hauteur. En 1936, sa circonférence était de 385 cm et de 520 cm en 2000[27].
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Société des antiquaires de Picardie - Fondation Ledieu, Dictionnaire historique et archéologique de la Picardie: Arrondissements d'Amiens, Boves et Conty, Amiens, Imprimerie Yvert et Tellier, , 437p. (lire en ligne), p.302 sur Gallica.
Société des antiquaires de Picardie - Fondation Ledieu, Dictionnaire historique et archéologique de la Picardie: Arrondissements d'Amiens, Boves et Conty, Amiens, Imprimerie Yvert et Tellier, , 437p. (lire en ligne), p.303-305 sur Gallica.
Benoît Delespierre, «Intercommunalité: La carte qui fait peur aux élus locaux», Le Courrier picard, (lire en ligne).
«Somme, la CDCI valide des projets de fusion d’ECPI», Décideurs en région, (lire en ligne).
«Arrêté préfectoral du 15 avril 2016 portant projet de périmètre de la communauté de communes issue de la fusion de la communauté de communes du sud-ouest Amiénois, de la communauté de communes du Contynois et de la communauté de communes de la région d'Oisemont», Recueil des actes administratifs de la préfecture de la Somme, nos2016-031, , p.93-95 (lire en ligne[PDF]).
Réélu pouur le mandat 2008-2014: Le maire sortant a été réélu au terme des élections municipales de 2008. Source: Hebdomadaire Le bonhomme picard du 26 mars 2008
Réélu pour le mandat 2014-2020: «Les maires en place», Le Bonhomme picard, édition de Grandvilliers, no3284, , p.34 (ISSN1144-5092).
«Le maire candidat à sa succession à Fleury», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
André Guerville, Chapelles et oratoires en Pays de Somme, Abbeville, Frédéric Paillart, coll.«Richesses en Somme», 4e trimestre 2003, 302p., p.155 (ASINB000WR15W8).
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