Flaujac-Gare est une commune française située dans le centre du département du Lot, en région Occitanie.
Elle est également dans le causse de Gramat, le plus vaste et le plus sauvage des quatre causses du Quercy.
Pour les articles homonymes, voir Flaujac (homonymie).
Flaujac-Gare
Administration
Pays
France
Région
Occitanie
Département
Lot
Arrondissement
Figeac
Intercommunalité
Communauté de communes Grand-Figeac
Maire Mandat
Alain Mathieu 2020-2026
Code postal
46320
Code commune
46104
Démographie
Population municipale
94 hab. (2019 )
Densité
12 hab./km2
Géographie
Coordonnées
44° 42′ 36″ nord, 1° 46′ 41″ est
Altitude
380 m Min. 308 m Max. 351 m
Superficie
8,09 km2
Type
Commune rurale
Aire d'attraction
Figeac (commune de la couronne)
Élections
Départementales
Canton de Gramat
Législatives
Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte: France
Flaujac-Gare
Géolocalisation sur la carte: France
Flaujac-Gare
Géolocalisation sur la carte: Lot
Flaujac-Gare
Géolocalisation sur la carte: Occitanie
Flaujac-Gare
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Exposée à un climat océanique altéré, aucun cours d'eau permanent n'est répertorié sur la commune. Incluse dans le bassin de la Dordogne, la commune possède un patrimoine naturel remarquable:
Flaujac-Gare est une commune rurale qui compte 94 habitants en 2019, après avoir connu un pic de population de 293 habitants en 1851. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Figeac. Ses habitants sont appelés les Flaujacais ou Flaujacaises.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique altéré», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat, Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]
Moyenne annuelle de température: 11,9°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 3,5 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 8,8 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 11,5 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 6,4 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Latronquière», sur la commune de Latronquière, mise en service en 1976[7] et qui se trouve à 26 km à vol d'oiseau[8],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 10,3°C et la hauteur de précipitations de 1 342,5 mm pour la période 1981-2010[9].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Gourdon», sur la commune de Gourdon, mise en service en 1961 et à 31 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 12,4°C pour la période 1971-2000[11], à 12,7°C pour 1981-2010[12], puis à 13,1°C pour 1991-2020[13].
Milieux naturels et biodiversité
Espaces protégés
La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[14],[15].
La commune fait partie du parc naturel régional des Causses du Quercy, un espace protégé créé en 1999 et d'une superficie de 183 039ha, qui s'étend sur 102 communes du département du Lot[16]. La cohérence du territoire du Parc s’est fondée sur l’unité géologique d’un même socle de massif karstique, entaillé de profondes vallées. Le périmètre repose sur une unité de paysages autour de la pierre et du bâti (souvent en pierre sèche), de l’empreinte des pelouses sèches et du pastoralisme et de l’omniprésence des patrimoines naturels et culturels[17],[18]. Ce parc a été classé Géoparc en mai 2017 sous la dénomination «géoparc des causses du Quercy», faisant dès lors partie du réseau mondial des Géoparcs, soutenu par l’UNESCO[19],[20].
La commune fait également partie de la zone de transition du bassin de la Dordogne, un territoire d'une superficie de 1 880 258ha reconnu réserve de biosphère par l'UNESCO en juillet 2012[21],[22].
Urbanisme
Typologie
Flaujac-Gare est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[23],[I 1],[24].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Figeac, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 59 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 2],[I 3].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (53,8% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (53,8%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
prairies (45,3%), forêts (38,7%), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (15,1%), zones agricoles hétérogènes (0,9%)[25].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Flaujac-Gare est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[26]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[27].
Risques naturels
Flaujac-Gare est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies a été approuvé par arrêté préfectoral le pour la période 2015-2025. Les propriétaires doivent ainsi couper les broussailles, les arbustes et les branches basses sur une profondeur de 50 mètres, aux abords des constructions, chantiers, travaux et installations de toute nature, situées à moins de 200 mètres de terrains en nature
de bois, forêts, plantations, reboisements, landes ou friches. Le brûlage des déchets issus de l’entretien des parcs et jardins des ménages et des collectivités est interdit. L’écobuage est également interdit, ainsi que les feux de type méchouis et barbecues, à l’exception de ceux prévus dans des installations fixes (non situées sous couvert d'arbres) constituant une dépendance d'habitation[28].
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Flaujac-Gare.
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des affaissements et effondrements liés aux cavités souterraines (hors mines)[29]. Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[30].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 91,9% de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,7% au niveau départemental et 48,5% au niveau national). Sur les 77 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 68 sont en en aléa moyen ou fort, soit 88%, à comparer aux 72% au niveau départemental et 54% au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[31],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[30].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982 et 1999. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989 et par des mouvements de terrain en 1999[26].
Risques technologiques
Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une infrastructure ferroviaire. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[32].
Toponymie
Le toponyme Flaujac est basé sur l'anthroponyme latin ou roman Flavius qualifiant une personne dont les cheveux sont blonds. La terminaison -ac est issue du suffixe gaulois-acon (lui-même du celtique commun *-āko-), souvent latinisé en -acum dans les textes[33].
Le mot gare, ajouté en 1918[34], précise que le village était proche d'un ancien arrêt du train. Cependant, la gare la plus proche était située sur la commune voisine de Durbans[35].
Histoire
Accident ferroviaire
Le à 15 heures 48 a eu lieu un grave accident ferroviaire entre l’autorail 7924 qui venait d'Assier et le train Corail 6153 qui venait de Gramat sur la ligne Brive - Toulouse. Les deux convois se sont heurtés de front sur la voie unique provoquant la mort de 35 personnes. Cet accident a servi de cas d'école, il illustre le non-respect des procédures et de la réglementation applicable aux croisements des trains, par les chefs de gare d'Assier et de Gramat qui ne se sont pas compris[36].
Cette section est consacrée aux finances locales de Flaujac-Gare de 2000 à 2018[Note 6].
Les comparaisons des ratios par habitant sont effectuées avec ceux des communes de moins de moins de 250 habitants appartenant à un groupement fiscalisé, c'est-à-dire à la même strate fiscale.
Pour l'exercice 2018, le compte administratif du budget municipal de Flaujac-Gare s'établit à 50 310€ en dépenses et 55 590€ en recettes:
les dépenses se répartissent en 44 360€ de charges de fonctionnement et 5 950€ d'emplois d'investissement;
les recettes proviennent des 46 880€ de produits de fonctionnement et de 8 710€ de ressources d'investissement.
T1p - Section de fonctionnement de Flaujac-Gare en 2018
Flaujac-Gare (€/hab.)
Strate (€/hab.)
Résultat comptable
23€
201€
Achats et charges ext.
130€
244€
Charges de personnels
74€
202€
contingents
71€
80€
subventions versées
20€
24€
charges financières
0€
15€
dotation globale de fonctionnement
245€
200€
Impôts locaux
152€
245€
Autres impôts
78€
98€
Écart par rapport à la moyenne de la strate: de 0 à 10%; de 10 à 30%; supérieur à 30%
Pour Flaujac-Gare en 2018, la section de fonctionnement[Note 7] se répartit en 44 360€ de charges (407€ par habitant) pour 46 880€ de produits (430€ par habitant), soit un solde de la section de fonctionnement de 2 520€ (23€ par habitant):
le principal pôle de dépenses de fonctionnement est celui des achats et charges externes[Note 8] pour un montant de 14 000€ (32%), soit 130€ par habitant, ratio inférieur de 47% à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (244€ par habitant). Depuis 5 ans, ce ratio fluctue et présente un minimum de 119€ par habitant en 2016 et un maximum de 174€ par habitant en 2014. Viennent ensuite les groupes des charges de personnels[Note 9] pour 18%, des contingents[Note 10] pour 18%, des subventions versées[Note 11] pour 5% et finalement celui des charges financières[Note 12] pour des sommes inférieures à 1%;
la plus grande part des recettes est constituée de la dotation globale de fonctionnement (DGF)[Note 13] pour une valeur de 27 000€ (58%), soit 245€ par habitant, ratio supérieur de 22% à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (200€ par habitant). Pour la période allant de 2014 à 2018, ce ratio fluctue et présente un minimum de 243€ par habitant en 2017 et un maximum de 289€ par habitant en 2014. Viennent ensuite des impôts locaux[Note 14] pour 36% et des autres impôts[Note 15] pour 18%.
La dotation globale de fonctionnement est quasiment égale à celle versée en 2017.
Les taux des taxes ci-dessous sont votés par la municipalité de Flaujac-Gare. Ils sont constants par rapport à 2017:
la taxe d'habitation: 6,56%;
la taxe foncière sur le bâti: 11,05%;
celle sur le non bâti: 124,92%.
T3p - Investissement de Flaujac-Gare en 2018
Flaujac-Gare (€/hab.)
Strate (€/hab.)
Dépenses d'équipement
55€
414€
Remboursements d'emprunts
0€
81€
subventions reçues
72€
138€
fctva
8€
53€
Nouvelles dettes
0€
86€
Écart par rapport à la moyenne de la strate: de 0 à 10%; de 10 à 30%; supérieur à 30%
Les investissements[Note 16] réalisés par la commune de Flaujac-Gare.
Les emplois d'investissement en 2018 comprenaient par ordre d'importance:
des dépenses d'équipement[Note 17] pour une valeur totale de 6 000€ (101%), soit 55€ par habitant, ratio inférieur de 87% à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (414€ par habitant). En partant de 2014 et jusqu'à 2018, ce ratio fluctue et présente un minimum de 0€ par habitant en 2014 et un maximum de 371€ par habitant en 2017;
Les ressources en investissement de Flaujac-Gare se répartissent principalement en:
subventions reçues pour 8 000€ (92%), soit 72€ par habitant, ratio inférieur de 48% à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (138€ par habitant). En partant de 2014 et jusqu'à 2018, ce ratio fluctue et présente un minimum de 0€ par habitant en 2016 et un maximum de 72€ par habitant en 2018;
fonds de Compensation pour la TVA pour une valeur de 1 000€ (11%), soit 8€ par habitant, ratio inférieur de 85% à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (53€ par habitant).
L'endettement de Flaujac-Gare au peut s'évaluer à partir de trois critères: l'encours de la dette[Note 19], l'annuité de la dette[Note 20] et sa capacité de désendettement[Note 21]:
pas d'encours pour la dette. Pour la période allant de 2014 à 2018, ce ratio est constant et proche de 0€ par habitant;
aucune annuité pour la dette. Sur la période 2014 - 2018, ce ratio est constant et proche de 0€ par habitant;
la capacité d'autofinancement (CAF) pour une valeur de 3 000€, soit 23€ par habitant, ratio inférieur de 89% à la valeur moyenne pour les communes de la même strate (216€ par habitant). En partant de 2014 et jusqu'à 2018, ce ratio diminue de façon continue de 146€ à 23€ par habitant. La capacité de désendettement est de moins d'un an en 2018. Sur une période de 19 années, ce ratio est constant et faible (inférieur à 4 ans)
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[38]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[39].
En 2019, la commune comptait 94 habitants[Note 22], en diminution de 6% par rapport à 2013 (Lot: +0,19%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
130
116
152
134
165
249
284
287
293
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
273
278
256
263
257
246
232
230
232
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
210
219
214
191
192
193
189
108
94
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2008
2013
84
85
74
65
72
70
86
90
100
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2018
2019
-
-
-
-
-
-
-
96
94
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[40] puis Insee à partir de 2006[41].)
En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 54 personnes, parmi lesquelles on compte 70,4% d'actifs (63% ayant un emploi et 7,4% de chômeurs) et 29,6% d'inactifs[Note 23],[I 4]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et département, alors qu'en 2008 il était supérieur à celui du département et inférieur à celui de la France.
La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Figeac, du fait qu'au moins 15% des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 7]. Elle compte 8 emplois en 2018, contre 10 en 2013 et 13 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 35, soit un indicateur de concentration d'emploi de 22,8% et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 44,3%[I 8].
Sur ces 35 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 7 travaillent dans la commune, soit 20% des habitants[I 9]. Pour se rendre au travail, 88,6% des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,9% s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 8,6% n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 10].
Activités hors agriculture
10 établissements[Note 24] sont implantés à Flaujac-Gare au [I 11].
Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 30 % du nombre total d'établissements de la commune (3 sur les 10 entreprises implantées à Flaujac-Gare), contre 29,9% au niveau départemental[I 12].
La commune est dans les Causses», une petite région agricole occupant une grande partie centrale du département du Lot[42]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 26] sur la commune est l'élevage d'ovins ou de caprins[Carte 4]. Sept exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 27] (huit en 1988). La superficie agricole utilisée est de 646ha[44],[Carte 5],[Carte 6].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Le Gouffre des Vitarelles.
Le Dolmen des Escabasses appelé aussi Dolmen de Cap del Bos: dolmen à entrée latérale qui a conservé son tumulus, la table a glissé sur le côté gauche mais la dalle de chevet est restée en place.
L'église Notre-Dame-de-la-Compassion de Flaujac-Gare.
Église Notre-Dame de Flaujac-Haut. Cette église abandonnée au XIXe siècle fait actuellement l’objet de travaux de rénovation.
Église Saint-Maurice de Scelles. L'édifice est référencé dans la base Mérimée et à l'Inventaire général Région Occitanie[45].
L'église Notre-Dame-de-la-Compassion de Flaujac-GareLe portail du cimetière de Flaujac-Gare
Personnalités liées à la commune
Notes et références
Notes et cartes
Notes
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
La «section de fonctionnement» est constituée des dépenses courantes et récurrentes nécessaires au bon fonctionnement des services municipaux et à la mise en œuvre des actions décidées par les élus, mais sans influence sur la consistance du patrimoine de la commune. Y figure aussi le remboursement des intérêts des emprunts. Elle enregistre également les recettes fiscales, les dotations et participations de l’État ainsi que les recettes d’exploitation des services municipaux.
Le poste «achats et charges externes» regroupe les achats non stockés de matières et fournitures (eau, énergie...), le petit matériel, les achats de crédits-bails, les locations, primes d'assurances...
Les «charges de personnel» regroupent les frais de rémunération des employés par la commune.
Les «contingents» représentent des participations obligatoires d'une commune au financement de services départementaux, notamment aux sapeurs-pompiers du département.
Les «subventions versées» rassemblent l'ensemble des subventions à des associations votées par le conseil municipal.
Les «charges financières» correspondent à la rémunération des ressources d'emprunt.
Les «dotations globales de fonctionnement» désignent, en France, des concours financiers de l'État au budget des collectivités territoriales.
Les «impôts locaux» désignent les impôts prélevés par les collectivités territoriales comme les communes pour alimenter leur budget. Ils regroupent les impôts fonciers, la taxe d'habitation ou encore, pour les entreprises, les cotisations foncières ou sur la valeur ajoutée.
Les «autres impôts» couvrent certains impôts et taxes autres que les impôts locaux.
La section «investissement» concerne essentiellement les opérations visant à acquérir des équipements d’envergure et aussi au remboursement du capital de la dette.
Les «dépenses d’équipement» servent à financer des projets d’envergure ayant pour objet d’augmenter la valeur du patrimoine de la commune et d’améliorer la qualité des équipements municipaux, voire d’en créer de nouveaux.
Les «remboursements d'emprunts» représentent les sommes affectées par la commune au remboursement du capital de la dette.
L'«encours de la dette» représente la somme que la commune doit aux banques au de l'année considérée
L'«annuité de la dette» équivaut à la somme des intérêts d'emprunts de la commune et du montant de remboursement du capital au cours de l'année
La «capacité de désendettement» est basée sur le ratio suivant défini par la formule: ratio = encours de la dette⁄capacité d'autofinancement. Ce ratio montre, à un instant donné, le nombre d'années qui seraient nécessaires au remboursement des dettes en considérant les ressources de Flaujac-Gare.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[43].
Cartes
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
Gaston Bazalgues, «Les noms des communes du Parc», Les cahiers scientifiques du Parc naturel régional des Causses du Quercy, vol.1, , p.115 (lire en ligne)
Gaston Bazalgues, À la découverte des noms de lieux du Quercy: Toponymie lotoise, Gourdon, Éditions de la Bouriane et du Quercy, , 127p. (ISBN2-910540-16-2), p.111.
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