Flastroff est une commune française située dans le département de la Moselle, en région Grand Est.
Flastroff | |
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![]() Héraldique |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Grand Est |
Département | Moselle |
Arrondissement | Thionville |
Intercommunalité | Communauté de communes Bouzonvillois-Trois Frontières |
Maire Mandat |
Roland Schneider 2020-2026 |
Code postal | 57320 |
Code commune | 57215 |
Démographie | |
Gentilé | Flastroffois |
Population municipale |
324 hab. (2019 ![]() |
Densité | 39 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 22′ 03″ nord, 6° 32′ 01″ est |
Altitude | Min. 214 m Max. 307 m |
Superficie | 8,38 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Bouzonville |
Législatives | Neuvième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Waldwisse | Rehlingen-Siersburg (Allemagne) | |
Grindorff-Bizing, Waldweistroff |
![]() |
Schwerdorff |
Bibiche | Colmen |
Des plus anciennes couches aux plus récentes:
La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par le ruisseau de Weistroff, le ruisseau Remel, le ruisseau de Waldwisse et le ruisseau l'Eschbach[Carte 1].
Le ruisseau de Weistroff, d'une longueur totale de 10,1 km, prend sa source dans la commune de Laumesfeld et se jette dans le Remel sur la commune, après avoir traversé quatre communes[1].
Le Remel, d'une longueur totale de 15,2 km, prend sa source dans la commune de Kirschnaumen et se jette dans la Nied en Allemagne, après avoir traversé six communes[2].
La qualité des eaux des principaux cours d’eau de la commune, notamment du ruisseau de Weistroff et du ruisseau Remel, peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Flastroff est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5]. La commune est en outre hors attraction des villes[6],[7].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (80,5 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (84,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (47,4 %), zones agricoles hétérogènes (32,7 %), forêts (15,7 %), zones urbanisées (3,8 %), prairies (0,4 %)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].
Fladesdorpht (1182) ; Flaistorf, Flosdorf propè Busendorf (1184) ; Flachstorff (1594) ; Flestroff (1617) ; Flostroff (1625) ; Flostroff (1689) ; Flasdorf (1708) ; Flastroff (1793) ; Flasdorf (1871-1918).
Soeringas (720), Sireringa (XIe siècle), Zuringa (XIe siècle), Zuringen (1594), Xoirange (1680), Zeringen (1682), Zerrange (1698), Souringen (1756), Souringes (1762), Zérange (1779).
Sobriquets anciens désignant les habitants de la commune :
La découverte de substructions romaines atteste d'une présence humaine sur la commune depuis l'Antiquité. En 1859, l'abbé Curicque mit au jour dans la forêt de Flastroff, au lieu-dit Keller, des tessons de sigillée, des ossements calcinés, des plaques de ciment rouge, des débris de fresques, des carreaux en terre cuite, des fragments de tuiles et des briques. Vers 1842, des tuiles et des monnaies avaient été découvertes au lieu-dit Eichelhaeuser à Zeurange et Kleinheid à Flastroff.
Nécropole mérovingienne.
Le village fut rattaché à la France en 1681. Après avoir appartenu à l'abbaye bénédictine de Prüm en Allemagne, le village est devenu propriété de la seigneurie de la Chartreuse de Rettel. Une partie dépendait de la seigneurie de Zœurange en 1682, le 21 août 1812 la commune est réunie à Waldwiesedorf, pour redevenir commune avec Zeurange le 14 avril 1847.
La visite canonique de 1760 signale la présence d'une chapelle, dédiée à saint Éloi, sur une butte à un kilomètre au sud du village. Elle était entretenue par un ermite. En 1734, elle était assez grande mais pauvre en ornements, le comte Duhan en était le collateur de la dîme. En 1766, on cite la beauté du site et de l'ermitage, en 1781 on posera une cloche que l'on retrouvera au pensionnat de Rustroff. En 1854, on décide d'y construire une église sous l'impulsion de l'abbé J.-M. Curique (1827-†1892), la construction durera jusqu'en 1861.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mars 1977 | mars 2001 | Roland Mansion | ||
mars 2001 | mars 2014 | Christian Kuhn | DVD | |
mars 2014 | En cours | Roland Schneider |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1800. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[12].
En 2019, la commune comptait 324 habitants[Note 2], en augmentation de 2,21 % par rapport à 2013 (Moselle : −0,03 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1800 | 1806 | 1861 | 1866 | 1871 | 1875 | 1880 | 1885 | 1890 |
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202 | 235 | 575 | 563 | 531 | 541 | 549 | 537 | 517 |
1895 | 1900 | 1905 | 1910 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 |
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507 | 477 | 487 | 487 | 461 | 452 | 427 | 450 | 410 |
1954 | 1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 |
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403 | 409 | 398 | 370 | 371 | 357 | 330 | 302 | 311 |
2016 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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322 | 324 | - | - | - | - | - | - | - |
Tous les 25 juin, a lieu le grand pèlerinage de Saint-Éloi. Les pèlerins quittent leur domicile la veille. Tout au long du chemin, ils tiennent par la bride leurs chevaux et récitent le chapelet. Arrivés au sanctuaire, ils écoutent les vêpres et font de multiples prières. Le lendemain, la messe est précédée d'un hymne solennel. Pendant ce temps, les chevaux sont promenés en procession autour de la chapelle. Quand on passe devant la porte de la chapelle laissée grande ouverte, chaque cultivateur fait une génuflexion en direction de l'autel. Si l'animal est absent, son propriétaire lui coupe les plus beaux crins et fait la procession en les tenant à la main. À la fin de la cérémonie, il les dépose sur les marches de l'autel. Après l'office, le prêtre bénit de l'eau contenue dans une grande cuve et, avant de rentrer chez eux, les pèlerins en remplissent de petites bouteilles. Ce liquide sera versé dans la boisson des chevaux malades[15].