Fesches-le-Châtel est une commune française située dans le département du Doubs en région Bourgogne-Franche-Comté.
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Fesches-le-Châtel | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Bourgogne-Franche-Comté |
Département | Doubs |
Arrondissement | Montbéliard |
Intercommunalité | Pays de Montbéliard Agglomération |
Maire Mandat |
Charles Demouge 2020-2026 |
Code postal | 25490 |
Code commune | 25237 |
Démographie | |
Gentilé | Feschois, Feschoises [1] |
Population municipale |
2 172 hab. (2019 ![]() |
Densité | 628 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 31′ 29″ nord, 6° 54′ 27″ est |
Altitude | Min. 322 m Max. 403 m |
Superficie | 3,46 km2 |
Unité urbaine | Montbéliard (banlieue) |
Aire d'attraction | Montbéliard (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Bethoncourt |
Législatives | 4e circonscription du Doubs |
Localisation | |
Liens | |
Site web | http://www.mairiefescheslechatel.fr |
modifier ![]() |
Les habitants se nomment les Feschois et les Feschoises.
![]() |
Allenjoie | Méziré (Territoire de Belfort) |
![]() | |
N | ||||
O Fesches-le-Châtel E | ||||
S | ||||
Étupes | Dampierre-les-Bois |
Fesches-le-Châtel est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4]. Elle appartient à l'unité urbaine de Montbéliard, une agglomération inter-départementale regroupant 25 communes[5] et 112 634 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[6],[7].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montbéliard, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 137 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[8],[9].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (46,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (46,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (46,7 %), zones urbanisées (25,1 %), zones agricoles hétérogènes (14,1 %), prairies (9,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4,2 %), terres arables (0,9 %)[10].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[11].
Fesches-le-Chastelot en 1282, 1294, 1314 ; Feschia au XIVe siècle ; Fesches-le-Chastelot en 1442, 1449 ; Fesches-le-Prel en 1650 ; Fesches-le-Château au XVIIe siècle ; Fesches-le-Prel en 1834 ; Fesches-le-Châtel depuis le XIXe siècle[12].
Fesches : du latin fiscus au sens de « trésor de l'État », a évolué pour désigner un domaine royal et plus tard, un domaine appartenant à l'église.
Le vieux village, installé au bord de l'Allaine au confluent du ruisseau de la Feschotte, a vu une nouvelle agglomération naître depuis l'industrialisation liée à l'essor de la firme Japy[12].
En 1635, durant la guerre de Trente Ans a lieu le « combat de Fresche » entre les troupes Françaises et les troupes du duc de Lorraine Charles[13].
Fesches-le-Châtel appartenait au comté de Montbéliard qui a été rattaché à la France en 1793.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1946 | mars 1971 | Pierre Muller | ||
1971 | 1977 | Louis Grandin | ||
1977 | mars 2001 | Jacques Cointet | ||
mars 2001 | En cours (au 11 juillet 2020) |
Charles Demouge | UMP → LR | Retraité de l'enseignement Président de la CA Pays de Montbéliard Agglomération (2015 → ) Réélu pour le mandat 2020-2026[14],[15] |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[17].
En 2019, la commune comptait 2 172 habitants[Note 3], en diminution de 3,51 % par rapport à 2013 (Doubs : +2 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
173 | 154 | 170 | 199 | 278 | 290 | 395 | 533 | 548 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
538 | 579 | 718 | 740 | 1 058 | 1 272 | 1 394 | 1 474 | 1 784 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 994 | 2 060 | 2 220 | 2 166 | 2 397 | 2 599 | 2 236 | 2 166 | 2 407 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
2 482 | 2 346 | 2 288 | 2 263 | 2 118 | 2 167 | 2 227 | 2 244 | 2 251 |
2018 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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2 180 | 2 172 | - | - | - | - | - | - | - |
L'église Saint-Laurent a été fondée au VIe siècle, en même temps qu'un monastère. Située hors les murs, l'église et le monastère furent pillés et détruits par les Normands en 885. Une nouvelle église Saint-Laurent, érigée en paroisse, est attestée en 1180. Cette nouvelle église, devenue trop petite, fut démolie pour faire place à l'église actuelle au début du XVe siècle, elle fut reconstruite dans le style de l'époque : le style gothique flamboyant. Le chœur fut consacré le . La structure gothique, les voûtes à pénétration, les fenêtres hautes, le déambulatoire à clefs de voûte sculptées sont encore visibles, malgré les transformations postérieures.
En raison de la présence d'un petit château fort durant le Moyen Âge, le village a eu plusieurs noms avant de connaître son nom définitif au XIXe siècle.
Ce petit château est ensuite devenu un moulin en 1797 puisque le ruisseau « la Feschotte » passait sous l'édifice. Le moulin est ensuite devenu une gendarmerie en 1923, qui est dans les années 1980 devenue un immeuble locatif, situé en face du temple protestant du village.
![]() |
Blason | Inconnu. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
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