Ferrière-sur-Beaulieu est une commune française du département d'Indre-et-Loire, dans la région Centre-Val de Loire.
Pour les articles homonymes, voir Ferrière et Beaulieu.
Ferrière-sur-Beaulieu | |
![]() L'église Notre-Dame | |
![]() Blason |
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Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Centre-Val de Loire |
Département | Indre-et-Loire |
Arrondissement | Loches |
Intercommunalité | Communauté de communes Loches Sud Touraine |
Maire Mandat |
Gilbert Sabard 2020-2026 |
Code postal | 37600 |
Code commune | 37108 |
Démographie | |
Gentilé | Ferriérois |
Population municipale |
716 hab. (2019 ![]() |
Densité | 36 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 08′ 19″ nord, 1° 02′ 18″ est |
Altitude | Min. 75 m Max. 144 m |
Superficie | 19,63 km2 |
Type | Commune rurale |
Unité urbaine | Loches (banlieue) |
Aire d'attraction | Loches (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Loches |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | ferriere-sur-beaulieu.fr/ |
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En bordure sud-ouest de la forêt de Loches qui compose une partie de son territoire, Sennevières fait partie de l'aire urbaine, de la zone d'emploi et du bassin de vie de Loches[1]. Elle est intégrée au canton de Loches ; les deux chefs-lieux communaux sont séparés de 3,4 km[2].
Chambourg-sur-Indre | Saint-Quentin-sur-Indrois | Genillé |
Loches | ![]() |
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Beaulieu-lès-Loches | Perrusson | Sennevières |
Les terrains rencontrés à Ferrière-sur-Beaulieu sont exclusivement sédimentaires. Le plus ancien d'entre eux est le tuffeau jaune du Turonien supérieur (C3c) mais il n'affleure qu'à l'ouest du territoire dans les vallées de deux ruisseaux qui ont creusé leur lit jusqu'à son niveau. Une épaisse couche d'agiles à silex du Sénonien (As) le recouvre ; elle constitue la strate affleurante la plus couramment rencontrée. Elle est à son tour recouverte, par places, par des formations détritiques éocènes (eS) ou, à plus grande échelle, par des limons des plateaux quaternaires[3]. Les buttes limoneuses, au sud de Ferrière, culminent à 137, voire 144 m d'altitude. Le point le plus bas se trouve dans le vallon du ruisseau de Ferrière, à 75 m d'altitude[4].
La commune de Ferrière-sur-Beaulieu affecte sensiblement la forme d'un trapèze isocèle dont le base, du nord-ouest au sud-est, est constituée par la route Georges d'Amboise en forêt de Loches. Sa superficie est de 1 693 ha, un peu supérieure à la moyenne nationale de 1 488 ha[5]. Le chef-lieu communal est fortement décentré vers le sud-ouest.
Trois ruisseaux prennent naissance dans la forêt de Loches dans la partie est de Ferrière-sur-Beaulieu pour se jeter dans l'Indre à un kilomètre environ de la limite communale ouest. C'est sur la rive sud du plus important d'entre eux, le ruisseau de Ferrière, qu'est bâti le bourg[4].
Trois zones humides ont été répertoriées sur la commune par la direction départementale des territoires (DDT) et le Conseil départemental d'Indre-et-Loire : « les étangs de Ferrière », « l'étang du Carrefour de la Pyramide des Chartreux » et « la vallée du Ruisseau de Boutineau »[6],[7].
La commune du Ferrière-sur-Beaulieu est soumise, comme l'ensemble des communes d'Indre-et-Loire, à un climat tempéré océanique dit dégradé[8], caractérisé par des températures clémentes, même en hiver. Aucun mois n'est véritablement sec, les précipitations mensuelles moyennes étant toujours supérieures à 40 mm. La forêt de Loches, au nord-est, semble créer un obstacle aux masses d'air océaniques qui, à son contact, se condensent en pluies dont bénéficie Sennevières[9].
Plus de la moitié du territoire communal est recouverte de bois, privés ou domaniaux, dont certaines parcelles sont exploitées (chênaies, plantation de résineux). La céréaliculture occupe la presque totalité des terres cultivés, alors que la vigne a disparu et que l'élevage est en forte régression[4].
La ZNIEFF, de deuxième génération et de type 2[Note 1], dite du « massif forestier de Loches », d'une superficie de 5 066 hectares s'étend sur 10 communes, dont Sennevières pour la partie nord-est de son territoire. Considérée comme l’un des massifs boisés les plus riches d’Indre-et-Loire, la forêt de Loches héberge de nombreuses espèces remarquables ; ce biotope est potentiellement menacé par une exploitation mal raisonnée du massif forestier ainsi que par la pratique des loisirs de plein air[10].
Ferrière-sur-Beaulieu est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[11],[12],[13]. Elle appartient à l'unité urbaine de Loches, une agglomération intra-départementale regroupant 4 communes[14] et 10 264 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[15],[16].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Loches dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 23 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[17],[18].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (62,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (62,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (62,8 %), terres arables (26,8 %), zones agricoles hétérogènes (4,6 %), zones urbanisées (3,8 %), prairies (2 %)[19].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[20].
Le bourg a une structure assez lâche, s'étendant largement le long de la D 355 qui le traverse d'ouest en est, grâce à la construction de lotissements dans le dernier quart du XXe siècle. Les écarts, peu nombreux, sont tous situés dans la partie non boisée de la commune ; les plus importants sont les Ées au nord (partagé avec Loches) et le Puits Bertin au sud (partagé avec Beaulieu-lès-Loches)[4].
La D 764 de Loches à Montrichard-Val-de-Cher, traverse la commune du sud-ouest au nord-est. La D 31 de Loches à Bléré dessert l'ouest du territoire. Au sud, la D 760 permet de gagner la D 9 qui rejoint Écueillé.
Aucune ligne de transports en commun ne dessert directement Ferrière-sur-Beaulieu, mais Loches (accès à plusieurs lignes du réseau régional Rémi[21] et à la ligne du réseau TER Centre-Val de Loire de Tours-Loches[22]) est à moins de 10 minutes de trajet automobile.
Le territoire de la commune de Ferrière-sur-Beaulieu est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts et séisme (sismicité faible)[23]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[24].
Pour anticiper une remontée des risques de feux de forêt et de végétation vers le nord de la France en lien avec le dérèglement climatique, les services de l’État en région Centre-Val de Loire (DREAL, DRAAF, DDT) avec les SDIS ont réalisé en 2021 un atlas régional du risque de feux de forêt, permettant d’améliorer la connaissance sur les massifs les plus exposés. La commune, étant pour partie dans le massif de Loches, est classée au niveau de risque 4, sur une échelle qui en comporte quatre (1 étant le niveau maximal)[25].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 97,6 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (90,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 332 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 265 sont en en aléa moyen ou fort, soit 80 %, à comparer aux 91 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[26],[27].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2011 et par des mouvements de terrain en 1999[23].
Le toponyme Ferraria(e) évoque des activités liées à l'extraction du minerai de fer ou à son travail. Le déterminant « sur-Beaulieu » précise la localisation et permet de prévenir toute confusion avec les autres paroisses portant le même nom ; il est mentionné dès le début du XIVe siècle dans un cartulaire de la chartreuse du Liget[28].
Les indices permettant de reconstituer une histoire de Ferrière-sur-Beaulieu avant le Moyen Âge sont minces et peu décisifs. Une hache polie néolithique témoigne de la présence humaine à cette époque, mais elle n'est pas fabriquée localement, et ses utilisateurs sont peut-être simplement de passage[29]. Le toponyme « Ferrière » et des scories de forge retrouvées renvoient à des activités sidérurgiques qui peuvent être aussi bien protohistoriques que médiévales. Le cadastre napoléonien basé sur le plan cadastral communal de 1826[30] fait encore figurer, au nord-ouest du bourg, les ruines de la chapelle Sainte-Radegonde ou Sainte-Monégonde selon les sources. Les caractéristiques de cette chapelle incitent certains auteurs à penser qu'elle a pu être construite sur les fondations d'un fanum antique[4].
Un prieuré semble être fondé au début du XIIIe siècle par Dreux de Mello pour le compte de l'abbaye du Miseray (Heugnes), mais aucune source médiévale ne mentionne ce fait. Autour de ce prieuré et de son église se construit le bourg. La première mention de la paroisse apparaît dans les pouillés de Tours en 1290[31]. Un autre prieuré, celui de Saint-Nicolas-du-Bois est fondé au Moyen Âge en forêt de Loches mais il est supprimé en 1759 et ses bâtiments détruits, à l'exception d'un pan de mur de la chapelle[32]. Ce prieuré semble avoir été construit au niveau d'une motte castrale disparue, la « motte de Cornillé », au croisement de deux anciens chemins[33]. Le logis du prieur, datant du XVe siècle, existe toujours au sud de l'église[32].
En 1889 est ouverte une ligne de chemin de fer, concédée à la compagnie de chemins de fer départementaux, qui relie Montrésor à Ligueil en passant par Ferrière-sur-Beaulieu et Loches. Elle ferme en 1949[34].
La Première Guerre mondiale fait 25 victimes dans les rangs des soldats ferriérois combattant en Allemagne, Belgique, France ou Serbie[35]. Ferrière-sur-Beaulieu n'a jamais connu d'importantes fluctuations de sa population jusqu'aux années 1980 où sa proximité avec Loches la rend attractive pour de nombreuses personnes travaillant dans cette sous-préfecture[4].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mars 2001 | En cours | Gilbert Sabard | DVD | Retraité Fonction publique |
Dans son palmarès 2018, le Conseil National des Villes et Villages Fleuris de France a attribué deux fleurs à la commune au Concours des villes et villages fleuris[36].
Les habitants de Ferrière-sur-Beaulieu se nomment les « Ferriérois »[28].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[37]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[38].
En 2019, la commune comptait 716 habitants[Note 4], en diminution de 3,24 % par rapport à 2013 (Indre-et-Loire : +1,64 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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222 | 297 | 243 | 242 | 258 | 296 | 280 | 273 | 276 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
301 | 272 | 295 | 291 | 286 | 286 | 314 | 329 | 336 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
285 | 268 | 259 | 249 | 225 | 221 | 251 | 279 | 246 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
246 | 239 | 278 | 365 | 475 | 563 | 602 | 611 | 735 |
2015 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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738 | 716 | - | - | - | - | - | - | - |
Un regroupement pédagogique intercommunal rassemble Beaulieu-lès-Loches et Ferrière-sur-Beaulieu. Dans ce cadre, Ferrière accueille une école élémentaire[41].
La carte scolaire départementale prévoit que le cycle d'études secondaires pour les enfants de Ferrière-sur-Beaulieu se déroule dans le collège Georges-Besse et le lycée Alfred-de-Vigny de Loches[42].
Aucun médecin n'est installé à Ferrière-sur-Beaulieu ; les médecins généralistes les plus proches exercent à Beaulieu-lès-Loches. L'hôpital le plus proche est le centre hospitalier des Rives de l'Indre à Loches[43].
Le tableau ci-dessous détaille le nombre d'entreprises implantées à Ferrière-sur-Beaulieu selon leur secteur d'activité et le nombre de leurs salariés[44] :
Total | % | 0 salarié | 1 à 9 salariés | 10 à 19 salariés | 20 à 49 salariés | 50 salariés ou plus | |
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Ensemble | 47 | 100,0 | 32 | 14 | 1 | 0 | 0 |
Agriculture, sylviculture et pêche | 8 | 17 | 7 | 1 | 0 | 0 | 0 |
Industrie | 1 | 2,1 | 1 | 0 | 0 | 0 | 0 |
Construction | 8 | 17 | 6 | 2 | 0 | 0 | 0 |
Commerce, transports, services divers | 24 | 51,1 | 15 | 9 | 0 | 0 | 0 |
dont commerce et réparation automobile | 7 | 14,9 | 6 | 1 | 0 | 0 | 0 |
Administration publique, enseignement, santé, action sociale | 6 | 12,8 | 3 | 2 | 1 | 0 | 0 |
Champ : ensemble des activités. |
L'église Notre-Dame, dite « Saint-Gilles », construite au XIe siècle, surélevée au XIIe siècle et reprise au siècle suivant est inscrite au titre des monuments historiques en 1952[45].
Le long de la route Georges-d'Amboise qui sert de limite communale dans la forêt de Loches, se trouvent trois monuments en forme de pyramide élancée construits pour servir de rendez-vous de chasse, les pyramides de Saint-Quentin, de Genillé et de Montaigu.
Une armoire en bois sculpté, du XVIIe siècle, inscrite comme objet protégé dans la base Palissy, est conservée à la mairie[46].
Le logis du prieur, du XVe siècle, flanqué d'une tour d'escalier pentagonale est l"unique vestige du prieuré fondé dans le bourg au XIIIe siècle. Les bâtiments sont saisis et vendu comme bien national le . En 1947, les propriétaires, qui viennent d'en hériter, revendent le prieuré à la commune de Ferrière-sur-Beaulieu qui y aménage une salle de classe et une cantine scolaire[47].
Le château de Beauregard est un ensemble dont l'une des dépendances est datée du XVIIe siècle. Le logis principal est surtout remarquable par sa porte flanquée de pilastres doriques. C'est à Beauregard que naît Moreau de Beauregard, abbé de Beaulieu-lès-Loches de 1442 à 1458[48].
La maison de maître et la ferme de la Persillère forment sont deux propriétés distinctes faisant à l'origine partie d'un même domaine. La maison de maître, peut-être du XVIIe siècle, est un bâtiment sans étage qui s'ouvre par une porte encadrée de colonnes ioniques. Les dépendances, qui constituent la ferme, semblent avoir été construites au XVIIIe siècle mais des vestiges de douves accuseraient un âge beaucoup plus[49].
La ferme du Puits-Bertin est une longère dont la partie la plus ancienne date de la seconde moitié du XVe siècle, mais elle est remaniée et agrandie jusqu'au XIXe siècle, des ajouts importants ayant lieu au début du XVIIIe siècle. Une grange dont les portes sont d'origine complète cet ensemble, qui était certainement un domaine où l'on produisait du chanvre[50].
La fontaine d'Orfonds, en forêt de Loches, est réputée pour avoir alimenté l'aqueduc de Contray, monument antique dont la pile la plus orientale de celles qui subsistent se trouve sur la commune de Ferrière. À proximité de cette source se trouvent les ruines d'un bâtiment appelé « caves de Charles VII », dont la tradition fait un rendez-vous de chasse fréquenté par ce roi[51].
La commune se trouve dans l'aire géographique et dans la zone de production du lait, de fabrication et d'affinage du fromage Valençay[52].
Guillaume Moreau de Beauregard, qui devient abbé l'abbaye de la Sainte-Trinité de Beaulieu-lès-Loches sous le nom de Guillaume III du à sa mort survenue le , naît à Ferrière dans le dernier quart du XIVe siècle[48].
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Les armes de Ferrière-sur-Beaulieu se blasonnent ainsi : De gueules à un fer de lance d'argent, le fût de sable brisé, au chef aussi d'argent chargé d'une croisette ancrée du champ[53].
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