Favières est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.
Depuis le , la commune fait partie du parc naturel régional Baie de Somme - Picardie maritime.
Elle fait partie de la région naturelle du Marquenterre.
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Favières
La mairie et l'ancienne école.
Administration
Pays
France
Région
Hauts-de-France
Département
Somme
Arrondissement
Abbeville
Intercommunalité
CC Ponthieu-Marquenterre
Maire Mandat
Guy Taeck 2020-2026
Code postal
80120
Code commune
80303
Démographie
Gentilé
Faviérois
Population municipale
462 hab. (2019 )
Densité
37 hab./km2
Géographie
Coordonnées
50° 14′ 20″ nord, 1° 39′ 52″ est
Altitude
Min. 2 m Max. 5 m
Superficie
12,62 km2
Type
Commune rurale et littorale
Aire d'attraction
Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales
Canton de Rue
Législatives
3ecirconscription de laSomme
Localisation
Géolocalisation sur la carte: France
Favières
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Favières
Géolocalisation sur la carte: Somme
Favières
Géolocalisation sur la carte: Hauts-de-France
Favières
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Géographie
Cette commune riveraine de la baie de Somme est essentiellement desservie par la route départementale 140.
Représentations cartographiques de la commune
Carte OpenStreetMap
Carte topographique
Sol, Sous-sol, géologie, relief, hydrographie
Le territoire est entièrement plat. Une grande partie provient des «lais», alluvions maritimes. Environ 800 hectares sont des «bas-champs» où l'agriculture obtient ses meilleurs résultats[1].
Assèchement des bas-champs.
Vers le nord, une partie du sol comporte des éléments tourbeux. La partie qui touche à la baie de Somme est essentiellement composée d'argile blanche glaiseuse, provenant des dépôts de la mer.
Une nappe souterraine, à trois ou quatre mètres de profondeur, est en mesure d'alimenter puits et sources, sa qualité est médiocre. Une autre nappe, dans la couche calcaire, à 20-22 mètres donne une eau peu potable.
La rivière de Favières a un faible débit mais déborde en temps de crue. Les profonds fossés du «Noc coût d'homme», de Becquerel, du Pêtre, des Routieux et du Hamelet sont voués à l'assèchement. Le canal de la Maye draine une partie du marais[1].
Quatre hameaux font partie du village: Becquerel, le Pontplimont, le Hamelet et la Mollière[1].
En 1899, deux moulins à vent viennent d'être démolis, un moulin à eau vient d'être construit sur le canal de La Maye[1].
Fin XIXesiècle, le marais communal de 95ha permet aux habitants d'élever des bovidés[1].
La localité est desservie par les autocars du réseau inter-urbain Trans'80, chaque jour de la semaine, sauf le dimanche et les jours fériés (ligne 11: Saint-Quentin-en-Tourmont - Abbeville)[2].
Urbanisme
Typologie
Favières est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].
La commune est en outre hors attraction des villes[6],[7].
La commune, bordée par la Manche, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[8]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[9],[10].
Occupation des sols
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (76,7% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (76,7%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (46,9%), prairies (29,8%), zones humides intérieures (16,3%), zones urbanisées (3,8%), zones humides côtières (3,3%)[11].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[12].
Toponymie
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Peut-être le nom du village vient-il de «Faba» qui signifie «fève»? D'autant plus vraisemblable que le territoire est favorable à la culture de la «fève des marais»[1]. La terminaison en «ière» suggère un lieu occupé, cultivé.
Au moins six localités portent le nom de Favières en France[Note 2]. Dans le département de la Somme, Faverolles présente une origine très proche pour la formation de son nom.
Favières est issu du bas latinfabareolae, dérivé du latinfaba ("fève"), donc «champ où l'on cultive des fèves». Les favières sont des champs de fèves, essentielles dans la nourriture du paysan[13].
À noter la similitude étymologique du Hamelet, hameau de Favières (Somme), avec Le Hamel, hameau de Ponthoile et Hamelet, commune voisine du Hamel. Ces ressemblances conduisent à des confusions fréquentes.
Le comte de Ponthieu confirme en 1203 le don fait par Simon de Nolette du personnat et du dîmage au trésorier.
Le chapitre de Saint-Wulfran possédait la moitié de la seigneurie, l'autre moitié avait son seigneur qui ne résidait pas à Favières[1].
Le comte de Ponthieu aurait octroyé 800 mesures de marais aux habitants vers 1205[14]. Les marais sont délimités avec les voisins, mayeur et échevins de Rue, en [14].
Pendant la période bourguignonne, la ville de Rue sert de refuge à plusieurs reprises aux habitants.
Les coutumes locales furent rédigées le .
Selon Dom Grenier, le village dépendait en totalité de l'abbaye de Saint-Valery. Trois fiefs sont répertoriés dont deux venaient des Prévost et appartenaient aux Vaillant-Favières, en mouvance de l'abbaye. Le troisième est celui du sieur Le Blond-Favières qui l'a vendu audit Vaillant[1].
Le village n'a eu son école que vers 1700.
Entre 1790 et 1794, Le Hamelet est absorbé par la commune de Favières.
Le 6 mai 1791, 36 mesures de terres appartenant encore à l'abbaye de Saint-Valery, sont adjugées pour 10 075 livres[1].
En 1814 et 1815, les Anglais ruinent le pays.
1849: comme dans toutes les communes de France, la population masculine majeure put, pour la première fois, aller voter grâce à l'instauration du suffrage universel.
Voici la répartition (en nombre) de quelques patronymes des 188 électeurs[15]:
La commune obtient sa première fleur au concours des villes et villages fleuris lors du dévoilement du palmarès le [20].
Population et société
Démographie
Évolution démographique
D'après le recensement Insee de 2007, Favières compte 456 habitants (soit une augmentation de 13% par rapport à 1999).
La commune occupe le 17 300e rang au niveau national, alors qu'elle était au 17 625e en 1999, et le 232e au niveau départemental sur 782 communes.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués à Favières depuis 1793. Le maximum de la population a été atteint en 1806 avec 690 habitants.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[22].
En 2019, la commune comptait 462 habitants[Note 3], en stagnation par rapport à 2013 (Somme: −0,2%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
273
465
690
524
549
561
641
649
666
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
667
657
664
670
657
589
599
605
600
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
591
602
559
535
557
527
528
508
503
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2004
2006
2009
490
438
379
403
406
405
444
453
462
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2014
2019
-
-
-
-
-
-
-
462
462
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[23] puis Insee à partir de 2006[24].)
Histogramme de l'évolution démographique
Enseignement
La commune n'a plus d'école. Les élèves relevant de l'enseignement primaire sont orientés vers les communes environnantes, principalement Le Crotoy.
La compétence scolaire relève de la communauté de communes Ponthieu-Marquenterre.
Les collégiens sont orientés vers le collège de Rue.
Économie
Ces tableaux (en référence) regroupent les chiffres clés de l'économie communale[25].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Église Saint-Jean-Baptiste, remaniée à différentes époques. Les matériaux utilisés pour sa construction passent par la pierre, la brique et le galet de silex appareillé de différentes manières.
Chapelle Saint-Corneille à campenard au Hamelet, endommagée par l'occupant pendant la Seconde Guerre mondiale, réhabilitée depuis.
Article détaillé: Chapelle Saint-Corneille du Hamelet.
Le musée des frères Caudron, dans l'église.
Le marais communal, haut-lieu de diversité biologique.
Panneau d'informations.
Église Saint-Jean-Baptiste.
Autre vue de l'église.
L'église au début du xxesiècle.
Côté sud de l'église.
Appareillage de galets de silex en épi, mur nord.
Personnalités liées à la commune
Sur le circuit dédié aux frères Caudron.
Les pionniers de l'aviation, les frères Caudron, Gaston (18 janvier 1882 - 10 décembre 1915) et René (1er juillet 1884 - 27 septembre 1959) sont natifs de Favières.
Voir aussi
Bibliographie
A. Delimeux, instituteur, Favières, monographie, .
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
Favières, commune française d'Eure-et-Loir; Favières, commune française de Meurthe-et-Moselle; Favières, commune française de Seine-et-Marne; Favières, commune française de la Somme; Favières, ancienne commune française de l'Essonne; Favières, ancienne commune française du Calvados
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Références
Notice historique et géographique rédigée par l'instituteur, M. Delimeux, le 3 avril 1899, Archives départementales, Amiens
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Marianne Mulon, Noms de lieux d’Île-de-France, Paris, Bonneton, (ISBN2862532207).
Réélu pour le mandat 2020-2026:Claude Cailly, «Guy Taeck en route pour un deuxième mandat à Favières», Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le )«Sans surprise, Guy Taeck a été élu maire à l’unanimité dès le 1er tour de scrutin. Il était la tête de liste et avait été élu avec ses dix colistiers le 15 mars dernier».
Thomas Diévart, «Découvrez le palmarès 2018 des villes et villages fleuris en Picardie», Courrier picard, édition Picardie maritime, , p.6 (lire en ligne).
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