Esves-le-Moutier est une commune française du département d'Indre-et-Loire, en région Centre-Val de Loire.
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Pour les articles homonymes, voir Moutier (homonymie) et Esves (homonymie).
Ciran | Varennes | Saint-Senoch |
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Ferrière-Larçon | Betz-le-Château |
Le réseau hydrographique communal, d'une longueur totale de 14,18 km, comprend un cours d'eau notable, l'Esves (4,042 km), et neuf petits cours d'eau pour certains temporaires[1],[2].
L'Esves, d'une longueur totale de 39,3 km, prend sa source à 135 m d'altitude à Betz-le-Château[3]. et se jette dans la Creuse à Descartes, à 44 mètres d'altitude[4], après avoir traversé 12 communes[5]. Sur le plan piscicole, l'Esves est classée en deuxième catégorie piscicole. Le groupe biologique dominant est constitué essentiellement de poissons blancs (cyprinidés) et de carnassiers (brochet, sandre et perche)[6].
Deux zones humides[Note 1] ont été répertoriées sur la commune par la direction départementale des territoires (DDT) et le conseil départemental d'Indre-et-Loire : « la vallée de l'Esves au Moulin Nouet » et « la vallée de l'Esves d'Esves-le-Moutier au Moulin Pottier et l'étang des Babinières »[7],[8].
Esves-le-Moutier est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[9],[10],[11].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Loches, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 23 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[12],[13].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (91,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (91,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (75,8 %), prairies (12,3 %), forêts (8,2 %), zones agricoles hétérogènes (3,7 %)[14].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[15].
Le territoire de la commune d'Esves-le-Moutier est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité faible)[16]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[17].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 99,6 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (90,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 102 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 102 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 91 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[18],[19].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2005 et par des mouvements de terrain en 1999[16].
L'église paroissiale est dédiée à saint Maurice, auquel est dédicacée la cathédrale d'Angers. Mais le prieuré, peut-être existant au IXe siècle, est attesté au XIe siècle où il relevait de l'abbaye de Méobecq en Berry, dont on sait que le 3 mars 1154, une sentence du pape Anastase décide que l'église de Méobecq serait désormais sujette de l'église de Parçay en Touraine et lui devrait « humble révérence, tel qu'un membre doit obéir à la tête ».
Henri II, comte d'Anjou, a épousé Aliénor d’Aquitaine en 1152 et est devenu roi d'Angleterre en 1154. Le 11 janvier 1174, bulle du pape Alexandre III, par laquelle ce pontife prend sous sa protection le monastère de Méobecq et confirme toutes ses possessions. Thomas Becket a été assassiné en 1170, et que Henri II a effectué le partage de ses domaines entre ses fils. Le 19 juin 1182, une bulle du pape Luce confirme la soumission des moines de Méobecq à l'archevêché de Tours. On rappellera que Louis VII meurt en 1180, laissant Philippe Auguste gouverner seul, désormais. L'histoire de ce petit prieuré peut être analysé comme un petit exemple de la redistribution des pouvoirs et des possessions en sud-Touraine sur les marges respectives des Plantagenêts et de Capétiens, conflit qui entraînera la fortification du prieuré d'Esves durant les ravages du Prince Noir tentant de reconstituer les possessions anglaises durant la guerre de Cent Ans.
Beaucoup plus tard, en 1664, l'évêque François de Montmorency-Laval, qui avait été envoyé au Canada en 1663 devient abbé commendataire de l'abbaye de Méobecq, et à ce titre, prieur de celui d'Esves. Il détourne au profit de son évêché de Québec les revenus de l'abbaye, avant de supprimer le monastère en 1673 par lettres patentes. L'histoire complète du petit prieuré d'Esves reste à écrire entre ses grandes tendances historiques, qui sont autant de pistes de recherche.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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mars 2001 | 2006 | Geneviève Leduc | ||
2006 | 2020 | Chantal Barthélemy | dvg | Salariée du secteur médical |
2020 | En cours | Jean-Luc Busin | ||
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[20]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[21].
En 2019, la commune comptait 144 habitants[Note 4], en diminution de 5,88 % par rapport à 2013 (Indre-et-Loire : +1,64 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
273 | 282 | 262 | 301 | 306 | 324 | 329 | 339 | 327 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
326 | 319 | 339 | 328 | 327 | 314 | 320 | 312 | 296 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
289 | 305 | 290 | 282 | 266 | 288 | 297 | 295 | 285 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
254 | 214 | 176 | 161 | 156 | 164 | 146 | 143 | 156 |
2017 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
144 | 144 | - | - | - | - | - | - | - |
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