Estrées-la-Campagne est une commune française, située dans le département du Calvados en région Normandie, peuplée de 260 habitants[Note 1].
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Estrées-la-Campagne
Église Notre-Dame-Saint-Jean.
Administration
Pays
France
Région
Normandie
Département
Calvados
Arrondissement
Caen
Intercommunalité
Communauté de communes Cingal-Suisse Normande
Maire Mandat
Alain Leprince 2020-2026
Code postal
14190
Code commune
14252
Démographie
Population municipale
260 hab. (2019 )
Densité
35 hab./km2
Géographie
Coordonnées
49° 00′ 50″ nord, 0° 14′ 03″ ouest
Altitude
Min. 82 m Max. 179 m
Superficie
7,45 km2
Unité urbaine
Commune rurale
Aire d'attraction
Caen (commune de la couronne)
Élections
Départementales
Canton de Thury-Harcourt
Législatives
Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte: France
Estrées-la-Campagne
Géolocalisation sur la carte: France
Estrées-la-Campagne
Géolocalisation sur la carte: Calvados
Estrées-la-Campagne
Géolocalisation sur la carte: Normandie
Estrées-la-Campagne
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Géographie
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Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique altéré», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]
Moyenne annuelle de température: 10,3°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 2,7 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 1,3 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 11,9 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 7,5 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Saint-Sylvain_sapc», sur la commune de Saint-Sylvain, mise en service en 1997[7] et qui se trouve à 5 km à vol d'oiseau[8],[Note 5], où la température moyenne annuelle est de 11,4°C et la hauteur de précipitations de 680,6 mm pour la période 1981-2010[9].
Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 6], «Caen-Carpiquet», sur la commune de Carpiquet, mise en service en 1945 et à 25 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 10,9°C pour la période 1971-2000[11] à 11,2°C pour 1981-2010[12], puis à 11,5°C pour 1991-2020[13].
Urbanisme
Typologie
Estrées-la-Campagne est une commune rurale[Note 7],[14]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[15],[16].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Caen, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 296 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[17],[18].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (92,2% en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (95,7%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (90,5%), forêts (4,4%), zones urbanisées (3,4%), zones agricoles hétérogènes (1,7%)[19].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[20].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formesStratæ, Estreæ in Oximino et Estreis en 1198; Estrées en 1250[21]; Estrais et Estrés en 1586[22]; Estraits en 1750[23]; Estreez la Campagne au XVIIIe siècle (Cassini).
Le nom Estrées est un terme d'ancien français, issu du latin strata(via), qui désignait une «voie couverte de pierres plates», par opposition à rupta (via) > route. Il s'est conservé dans la plupart des langues romanes (cf. l'italien et le roumainstrada) et a été emprunté par le germanique (cf. l'anglaisstreet, l'allemandStraße et le néerlandaisstraat[24]). Le mot estrée a disparu du français à la fin du Moyen Âge, mais il demeure dans un grand nombre de toponymes, particulièrement dans le Nord de la France, signalant la proximité d'une voie romaine[25]. Une voie romaine appelée Chemin Haussé traverse la commune au nord-est.
Le déterminant complémentaire -la-Campagne désigne la plaine de Caen, partie du Bessin. Il s'agit de la forme dialectale correspondant à l'ancien français champagne, champaigne, resté comme nom de région (cf. la Champagne). Le terme normanno-picard campagne est passé en français.
Histoire
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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[29].
En 2019, la commune comptait 260 habitants[Note 9], en augmentation de 7,88% par rapport à 2013 (Calvados: +0,72%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
320
326
333
288
301
385
374
345
383
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
359
353
327
296
293
281
264
246
207
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
214
227
222
178
198
198
199
159
143
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2007
2012
158
170
172
168
158
176
201
205
236
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2017
2019
-
-
-
-
-
-
-
248
260
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[30] puis Insee à partir de 2006[31].)
Histogramme de l'évolution démographique
Économie
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Lieux et monuments
Monument Worthington Force. Situé sur la D 131, entre Estrées-la-Campagne et Maizières, ce monument célèbre la mémoire de la Worthington Force. Commandé par le lieutenant colonel Worthington, ce groupe blindé fut presque entièrement anéanti par un Kampfgruppe de la 12e Panzerdivision SS Hitlerjugend le sur la cote 111; 43 chars britanniques furent détruits et une centaine de soldats tués dont le lieutenant colonel Worthington.
Église du Quesnay. L'église fut construite à la fin du XIIesiècle, mais les baies datent du XVIIIesiècle. Dépendante du diocèse de Sées, elle fut offerte en patronage à l'abbaye Saint-Martin de Troarn vers 1180 par Goscelin de Varaville. La nef a été détruite pendant les bombardements de 1944 lors de la bataille de Normandie. Le clocher, le chœur et les vestiges de la nef sont inscrits au titre des monuments historiques depuis 1964[32].
Église Notre-Dame-Saint-Jean qui fait l'objet d'un recensement à l'inventaire général du patrimoine culturel[33].
Le Chemin Haussé ou chemin du Duc-Guillaume, qui fait l'objet d'un recensement à l'inventaire général du patrimoine culturel[34].
Vue générale de l'église Notre-Dame de Quesnay.
L’église Notre-Dame de Quesnay. Vue sud-est.
L'église Notre-Dame-Saint-Jean.
Base du clocher de l’église Notre-Dame-Saint-Jean.
Le Chemin Haussé.
Activité et manifestations
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Personnalités liées à la commune
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Voir aussi
Liste des communes du Calvados
Pays de Caen
Notes et références
Notes
Population municipale 2019.
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Charte de Fontenay, 165.
Papier terrier de Falaise, 173, 174.
Chartrier d’Harcourt.
John Ayto, Dictionary of Word Origins, Arcade Publishing, New York, 1990, 584 pages, pg 506.
Stéphane Gendron, La Toponymie des voies romaines et médiévales, éditions errance, Paris, 2006, 200 pages, p. 32.
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