Esternay (prononcé [ɛs.tɛʁ.nɛ]) est une commune française, située dans le département de la Marne en région Grand Est.
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Esternay | |
L'église Saint-Remi. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Grand Est |
Département | Marne |
Arrondissement | Épernay |
Intercommunalité | CC de Sézanne-Sud Ouest Marnais |
Maire Mandat |
Patrice Valentin 2020-2026 |
Code postal | 51310 |
Code commune | 51237 |
Démographie | |
Gentilé | Starnaciens |
Population municipale |
1 820 hab. (2019 ![]() |
Densité | 57 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 43′ 58″ nord, 3° 33′ 37″ est |
Superficie | 31,98 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Sézanne-Brie et Champagne |
Législatives | 3e circonscription de la Marne |
Localisation | |
Liens | |
Site web | https://esternay.com/ |
modifier ![]() |
Située sur la RN 4 (ancienne RN 34), Esternay se trouve à l'ouest de la Marne et d'Épernay.
La commune se compose d'un bourg avec plusieurs quartiers (le Vivier, Retourneloup) et hameaux.
Champguyon | ||
Neuvy | ![]() |
La Noue |
Courgivaux | Escardes, Châtillon-sur-Morin | Le Meix-Saint-Epoing |
La commune est traversée par le Grand Morin.
Esternay bénéficie d'un système de transports à la demande appelé Trans-Brie et Champagne qui le relie aux principales villes du bassin et aux gares de Coulommiers (ligne vers Paris) et Romilly-sur-Seine (ligne 4 Paris - Bâle).
La gare d'Esternay accueille son premier train en 1895. Aujourd'hui elle sert encore au transport des marchandises vers Sézanne et Oiry (ligne de Paris-Est à Strasbourg via Épernay)
Esternay est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4],[5].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (57,6 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (58,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (52,6 %), forêts (36,2 %), zones urbanisées (5,3 %), zones agricoles hétérogènes (3 %), prairies (2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Les premières traces d'habitation remontent à l'époque romaine.
Au Moyen Âge, un château fort (face à l'église actuelle) et une église sont bâtis, faisant d'Esternay un village dynamique. Mais, en 1567 l'église est ravagée par le feu et le château mal entretenu est abandonné. Un nouveau château, nommé Château-Neuf ou Château de l'armée, est construit au XVIe siècle ainsi qu'une nouvelle église, érigés avec des matériaux issus de l'ancien fort médiéval. Ces édifices sont financés par les frères Raguier, argentiers de François Ier. En 1774, le comte d'Aurillac lance des travaux de démolition pour rénover le château mais ceux-ci sont interrompus par la Révolution française.
En 1814, lors de la Campagne de France, Napoléon Ier bivouaqua au château d'Esternay avec une armée de 40 000 hommes et dormit même à l'intérieur du château. Napoléon gagne une première bataille mais doit ensuite reculer. Les Prussiens envahissent Esternay et pillent le château.
Entre 1832 et 1842, la commune subit des épidémies de choléra.
En 1914, Esternay est sur la ligne de front de la première bataille de la Marne. Le 6 et 7 septembre 1914, les troupes du 73e Régiment d'Infanterie ainsi que du 43e Régiment d'Infanterie, commandé par le lieutenant-colonel Truffert, reprennent le château occupé par les soldats du IXe corps de la première armée allemande. Ils font au passage 500 prisonniers. Le château devient ensuite un hôpital pour le reste de la guerre.
En 1924, un monument aux morts est édifié au lieu-dit le Marais par les frères Lhéritier.
La commune subit les bombardements de la Seconde Guerre mondiale, la gare étant touchée. Le 27 aout 1944, Esternay est libérée par les Américains.
Au début du XIXe siècle, Esternay comptait trois porcelaineries dont la plus importante, fondée en 1834 dans le hameau de Retourneloup, employait plus de 150 ouvriers pour une production essentiellement concentrée sur la vaisselle domestique. De plus petites manufactures produisaient des bibelots. La matière première utilisée était un kaolin extrait des carrières des alentours de Limoges tandis que la décoration et la dorure des objets se faisait à Paris[8].
Une partie importante de la production était alors destinée à l'exportation. Au XXe siècle, la production s'oriente davantage vers les applications industrielles de la porcelaine telles que les isolants électriques mais l'activité se réduit progressivement, occasionnant la fermeture de la dernière porcelainerie en 1956[9].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
fin XIXe | Alfred Poirrier[10] | Conseiller général d'Esternay (1883 → 1898) Vice-président du conseil général de la Marne Sénateur de la Marne (1894 → 1898) Chevalier de la Légion d'honneur | ||
avant 1988 | Marcel Jolly | PS | ||
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
2001 | En cours (au 4 juin 2020) |
Patrice Valentin | UMP → LR | Conseiller auprès de sociétés Conseiller général d'Esternay (2001 → 2015) Président du Centre de Gestion de la Marne[Quand ?] Réélu pour le mandat 2020-2026[11],[12] |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[14].
En 2019, la commune comptait 1 820 habitants[Note 2], en diminution de 5,8 % par rapport à 2013 (Marne : −0,55 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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750 | 935 | 912 | 892 | 947 | 1 117 | 1 263 | 1 409 | 1 524 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
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1 682 | 1 791 | 1 734 | 1 460 | 1 529 | 1 586 | 1 706 | 1 748 | 1 595 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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1 580 | 1 684 | 1 779 | 1 680 | 1 524 | 1 560 | 1 511 | 1 511 | 1 610 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 |
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1 560 | 1 579 | 1 528 | 1 618 | 1 600 | 1 603 | 1 719 | 1 755 | 1 932 |
2018 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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1 832 | 1 820 | - | - | - | - | - | - | - |
Esternay était autrefois réputée pour ses activités artisanales de porcelaines et vanneries qui employaient un grand nombre de ses habitants[17].