Essoyes est une commune française, située dans le département de l'Aube en région Grand Est.
Cet article est une ébauche concernant une commune de l’Aube.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?). Le bandeau {{ébauche}} peut être enlevé et l’article évalué comme étant au stade « Bon début » quand il comporte assez de renseignements encyclopédiques concernant la commune.
Si vous avez un doute, l’atelier de lecture du projet Communes de France est à votre disposition pour vous aider. Consultez également la page d’aide à la rédaction d’un article de commune de France.
Essoyes | |
Essoyes et son pont sur l'Ource. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Grand Est |
Département | Aube |
Arrondissement | Troyes |
Intercommunalité | Communauté de communes du Barséquanais en Champagne |
Maire Mandat |
Thierry Mercuzot 2020-2026 |
Code postal | 10360 |
Code commune | 10141 |
Démographie | |
Gentilé | Essoyens |
Population municipale |
721 hab. (2019 ![]() |
Densité | 20 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 03′ 30″ nord, 4° 32′ 07″ est |
Altitude | Min. 175 m Max. 337 m |
Superficie | 35,57 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Bar-sur-Seine |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | essoyes.fr |
modifier ![]() |
![]() |
Noé-les-Mallets | Fontette | ![]() | |
Loches-sur-Ource | N | Verpillières-sur-Ource | ||
O Essoyes E | ||||
S | ||||
Courteron Plaines-Saint-Lange |
Mussy-sur-Seine | Grancey-sur-Ource |
Essoyes est un village de Champagne à 50 km au sud de Troyes. Il se blottit au bord d'un affluent de la Seine, l’Ource.
Ancien chef-lieu de canton, Essoyes est située au centre de la côte des Bar à la limite de la Champagne et de la Bourgogne.
Essoyes est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4],[5].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (58,9 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (59,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (58 %), cultures permanentes (21,1 %), terres arables (14 %), zones urbanisées (2,4 %), zones agricoles hétérogènes (2,3 %), prairies (1,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,9 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Il semble que le nom du village signifie "Chez les oies". Thème que l'on retrouve d'ailleurs dans le blason[réf. nécessaire].
L’abbé Petel, né à Essoyes, a retracé l’histoire du village dans deux volumes écrits en 1895.
Assis sur la rivière « Ource », Essoye (l’adjonction d’un « s » superflu mais « faisant plus riche » est récente) est habitée depuis l’époque celtique pour le moins. Au XIe siècle seulement, on trouve des traces écrites sur le village. L’abbaye de Molesme était solidement implantée à Essoyes. La seigneurie d’Essoyes, bien située entre Molesme et Clairvaux a été la propriété de la famille Sommièvre jusqu’à la Révolution.
Au centre du bourg se dressait l’ancienne église romane Saint-Rémi qui comptait parmi les édifices romans les plus remarquables de l’Aube. Elle fut détruite en 1855. Une souscription permit de la remplacer par l’église actuelle consacrée en 1865. On peut y remarquer des vitraux et l’orgue (classé monument historique), dons de la famille Hériot.
Plusieurs moulins étaient installés sur l’Ource. Au milieu du XVIIe siècle, la fabrication du papier constituait une activité relativement importante qui cessa à la fin du XVIIIe siècle.
Un incendie ravagea Essoyes le . Seules les quelques maisons construites en pierre furent épargnées. À cette époque, les constructions dans leur majorité, étaient faites de bois et de torchis et couvertes de chaume. Essoyes ne comporte qu’un seul écart: Servigny à 2 km du. Ancienne seigneurie et grosse propriété d’environ 60 hectares, Servigny devint la propriété de la ville de Troyes en 1894. (Troyes manquait d’eau et a alors capté les généreuses sources qui jaillissaient à cet endroit). Aujourd’hui encore, la ville de Troyes est alimentée en grande partie par ces captages. En 1941, Troyes installa une colonie de vacances à Servigny. Sur le territoire de Servigny a été édifié au XIIe siècle une chapelle dédiée à saint Bernard. Elle est aujourd’hui classée monument historique. Bernard, fondateur de l’abbaye de Clairvaux, aimait s’y reposer et s’y ressourcer au cours de ses déplacements entre les abbayes de Molesme et de Clairvaux.
La Révolution française fit d’Essoyes un chef-lieu de canton du district de Bar-sur-Seine. De l’an VIII à 1926, la commune a fait partie de l’ancien arrondissement de Bar-sur-Seine. En 1926, le canton d’Essoyes a été réuni à l’arrondissement de Troyes.
L’ancien château, acheté et agrandi par Olympe Hériot à la fin du XIXe siècle, a été racheté par la commune en 1936. Dans la partie gauche a été installée l’école ; dans la partie droite la perception.
L’ancienne école Darras devenue établissement privé au début du XXe siècle sera transformée en presbytère dans les années 1920. Elle abrite depuis la bibliothèque - médiathèque intercommunale et la Maison pour Tous (MPT).
Le peintre Auguste Renoir y a été enterré en 1919[8].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1977 | mars 2001 | Yann Gaillard | UMP | Inspecteur général des finances, sénateur |
mars 2001 | mai 2020 | Alain Cintrat | LR | Retraité |
mai 2020 | En cours | Thierry Mercuzot [9] |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[11].
En 2019, la commune comptait 721 habitants[Note 2], en diminution de 4,38 % par rapport à 2013 (Aube : +1,19 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 435 | 1 650 | 1 690 | 1 574 | 1 719 | 1 763 | 1 727 | 1 754 | 1 806 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 635 | 1 761 | 1 693 | 1 596 | 1 533 | 1 514 | 1 564 | 1 575 | 1 498 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 444 | 1 392 | 1 116 | 919 | 925 | 863 | 854 | 899 | 792 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
820 | 741 | 720 | 679 | 685 | 650 | 681 | 685 | 745 |
2017 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
715 | 721 | - | - | - | - | - | - | - |
![]() |
Les armes de la ville se blasonnent ainsi : tiercé en fasce : au 1) d’azur à l’oie d’argent, becquée de gueules sur un mont de sinople, au 2) losangé d’or et de sable, au 3) d’or aux trois pals de sable. |
---|