Escource (Escorce, en occitan[1]) est une commune du sud-ouest de la France, située dans le département des Landes (région Nouvelle-Aquitaine).
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Escource | |
La mairie. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Nouvelle-Aquitaine |
Département | Landes |
Arrondissement | Mont-de-Marsan |
Intercommunalité | Communauté de communes Cœur Haute Lande |
Maire Mandat |
Patrick Sabin 2020-2026 |
Code postal | 40210 |
Code commune | 40094 |
Démographie | |
Population municipale |
744 hab. (2019 ![]() |
Densité | 7,2 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 09′ 55″ nord, 1° 01′ 55″ ouest |
Altitude | Min. 23 m Max. 84 m |
Superficie | 102,74 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Mimizan (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Haute Lande Armagnac |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.escource.fr |
modifier ![]() |
Située dans la forêt des Landes, la commune d'Escource se trouve dans la partie la plus occidentale de la Haute Lande, en bordure du Pays de Born, à environ 12 km au sud-ouest de Labouheyre et environ 17 km à l'est de Mimizan.
Elle est proche d'un lieu touristique connu, à 25 km vers l'est : l'écomusée de Marquèze, qui se trouve au cœur du parc naturel régional des Landes de Gascogne, sur le territoire de la commune de Sabres. Le territoire d'Escource est bordé à l'est par l'autoroute A63 (ancienne RN 10).
Traversée par le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle, elle comporte plusieurs points de repos qui accueillent les pèlerins.
Pontenx-les-Forges | Luë | |
Saint-Paul-en-Born | ![]() |
Solférino |
Mézos | Onesse-Laharie |
Le ruisseau d'Escource, alimentant l'étang d'Aureilhan, passe par la commune, où il porte le nom de ruisseau de Belloc sur une partie de son cours.
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[7] complétée par des études régionales[8] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Sabres Lepa », sur la commune de Sabres, mise en service en 1971[9] et qui se trouve à 23 km à vol d'oiseau[10],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 13,2 °C et la hauteur de précipitations de 1 082,2 mm pour la période 1981-2010[11]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Dax », sur la commune de Dax, mise en service en 1958 et à 51 km[12], la température moyenne annuelle évolue de 13,8 °C pour la période 1971-2000[13], à 14,3 °C pour 1981-2010[14], puis à 14,5 °C pour 1991-2020[15].
Escource est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[16],[17],[18].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Mimizan, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 5 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[19],[20].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (86,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (90,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (51,4 %), forêts (34,7 %), terres arables (7,8 %), zones agricoles hétérogènes (4,5 %), zones urbanisées (1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,5 %)[21].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le territoire de la commune d'Escource est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité très faible)[22]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[23].
Escource est exposée au risque de feu de forêt. Depuis le , les départements de la Gironde, des Landes et de Lot-et-Garonne disposent d’un règlement interdépartemental de protection de la forêt contre les incendies. Ce règlement vise à mieux prévenir les incendies de forêt, à faciliter les interventions des services et à limiter les conséquences, que ce soit par le débroussaillement, la limitation de l’apport du feu ou la réglementation des activités en forêt. Il définit en particulier cinq niveaux de vigilance croissants auxquels sont associés différentes mesures[24],[25].
Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[26].
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. Aucune partie du territoire de la commune n'est en aléa moyen ou fort (19,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 451 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, aucun n'est en aléa moyen ou fort, à comparer aux 17 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[27],[Carte 2].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1999 et 2009 et par des mouvements de terrain en 1999
Peut-être transfert à la localité du nom du ruisseau d’Escource[28], selon un processus fréquent en toponymie.
L’étymologie d’Escource n'est pas établie, peut-être d'un terme signifiant « source »[29].
Selon le Pr Jean-Baptiste Orpustan, le nom du village pouvait venir du mot basque ezkurra (prononcer « escourra »), qui signifie « le gland » ou par extension désigne l'arbre (le chêne) - d’une part parce qu’on sait que la langue basque (ou proto-basque) s’étendait au nord il y a plusieurs siècles bien au-delà de ses limites actuelles, et d’autre part parce qu’il n’est pas difficile d’imaginer qu’il y avait beaucoup de chênes, et donc de glands, sur le territoire de cette commune.
Le 9 mars 1857, la commune d'Escource cède 100 hectares au profit du domaine impérial de Napoléon III à Solférino. La même année, 2500 hectares de terrains communaux sont vendus à des propriétaires privés locaux conformément à la loi du 19 juin 1857 relative à l'assainissement et la mise en culture des Landes de Gascogne. Le village passe ainsi peu à peu d'une économie pastorale à une économie forestière.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
1821 | 1824 | Bertrand Bonnat | ||
1824 | 1865 | Jean Lagofun | ||
1865 | 1871 | Jean Lagofun | ||
1871 | 1878 | Justin Lagofun | ||
1878 | 1880 | Pierre Méaule | ||
1880 | 1892 | Justin Lagofun | ||
1892 | 1908 | Jean Duport | ||
1908 | 1912 | Pierre Villenave | ||
1912 | 1913 | Jean-Albert Bezaudun | ||
1913 | 1919 | Jules Duport | ||
1919 | 1929 | Dominique Duport | ||
1929 | 1945 | Jules Duport | ||
1945 | 1947 | Jean Roquebert | ||
1947 | 1959 | Jean-Marcel Tité | ||
1959 | 1989 | Antonin Dagrau (dit Pierre) | ||
1989 | 2004 | Marc Lauga | directeur de société retraité | |
2004 | 2008 | Robert Labeyrie | ||
2008 | En cours | Patrick Sabin | chef d'entreprise |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[30]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[31].
En 2019, la commune comptait 744 habitants[Note 7], en augmentation de 12,9 % par rapport à 2013 (Landes : +4,14 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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900 | 668 | 673 | 881 | 1 061 | 1 103 | 1 180 | 1 208 | 1 304 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
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1 419 | 1 617 | 1 330 | 1 298 | 1 272 | 1 219 | 1 223 | 1 270 | 1 174 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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1 200 | 1 192 | 1 125 | 1 041 | 953 | 951 | 816 | 704 | 729 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
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686 | 585 | 522 | 523 | 612 | 606 | 596 | 595 | 633 |
2017 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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721 | 744 | - | - | - | - | - | - | - |
Sources de Saint-Antoine : trois sources regroupées sur le site de Cap de Pin attirent les visiteurs pour leurs vertus thérapeutiques :
Autrefois, il fallait passer devant une « recommandaïre » qui, comme son nom l'indique, recommandait l'une des trois fontaines selon la maladie à traiter. Les vertus des saints restaient sinon sans effet. La façon d'opérer consiste à imprégner un linge de l'eau de la source désirée et de le passer sur la partie du corps à soigner, puis de l'accrocher aux arbustes près de la source comme un ex-voto. Il est fort déconseillé aux autres personnes de toucher ces linges, car elles risquent d'attraper les infections que les malades sont venus soigner[35].
Escource possède deux autres sources guérisseuses :