Escames est une commune française située dans le département de l'Oise en région Hauts-de-France.
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Escames est un village rural picard de la haute vallée du Thérain et partiellement situé dans le Pays de Bray, situé à 21 km à l'est de Forges-les-Eaux, 12 km au sud-est de Formerie, 16 km au sud-ouest de Grandvilliers et 24 km au nord-ouest de Beauvais.
Il est desservi par la RD 133, qui suit la vallée du Thérain et permet de se rendre à Beauvais et Gaillefontaine.
En 1836, Louis Graves indiquait que le territoire d'Escames est «de forme irrégulière, a sa principale dimension du nord ah midi. Il est traversé par la vallée du Thérain , au fond de laquelle le chef-lieu est placé; un plateau élevé, terminé par un ravin, s'étend au nord de la rivière, tandis que la partie méridionale s'avance dans le pays de Bray[1]».
Le village est drainé par le Thérain, un sous-affluent de la Seine par l'Oise.
Plusieurs ruisseaux s'y jettent dans le territoire communal.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du type «climat océanique altéré» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[2]
Moyenne annuelle de température: 10,1°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 2,9 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 2,2 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 12,4 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 8,5 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Songeons», sur la commune de Songeons, mise en service en 1951[8] et qui se trouve à 4 km à vol d'oiseau[9],[Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10°C et la hauteur de précipitations de 821,2 mm pour la période 1981-2010[10].
Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], «Beauvais-Tillé», sur la commune de Tillé, mise en service en 1944 et à 25 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 10,4°C pour la période 1971-2000[12] à 10,6°C pour 1981-2010[13], puis à 11,1°C pour 1991-2020[14].
Urbanisme
Typologie
Escames est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[15],[16],[17].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Beauvais dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 162 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[18],[19].
Occupation des sols
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (99,7% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (99,6%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (47,5%), prairies (46,1%), zones agricoles hétérogènes (6,1%), zones urbanisées (0,2%), forêts (0,2%)[20].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[21].
Lieux-dits, hameaux et écarts
Escames comprend trois hameaux:
Longavesne, situé au nord de son territoire communal, sur le plateau. En 1836, il comptait a vingt-quatre feux. On y voyait une ancienne chapelle qui avait été convertie en habitation[1];
Hémécourt, en aval du village sur le Thérain. Il comptait 80 maisons en 1836[1];
Hévécourt, au sud du territoire, dans le Pays de Bray, qui comptait en 1836 40 maisons[1]
On compte également la ferme du Quesnoy, autrefois dite le Quesnoy-Mantille, à l'est d' Hévécourt[1]
Habitat et logement
En 2019, le nombre total de logements dans la commune était de 119, alors qu'il était de 116 en 2014 et de 108 en 2009[I 1].
Parmi ces logements, 82,4% étaient des résidences principales, 7,6% des résidences secondaires et 10,1% des logements vacants. Ces logements étaient pour 96,6% d'entre eux des maisons individuelles et pour 3,4% des appartements[I 2].
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Escames en 2019 en comparaison avec celle de l'Oise et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (7,6%) supérieure à celle du département (2,4%) et à celle de la France entière (9,7%). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 80,6% des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (78,9% en 2014), contre 61,4% pour l'Oise et 57,5 pour la France entière[I 3].
Résidences secondaires et logements occasionnels (en%)
7,6
2,4
9,7
Logements vacants (en%)
10,1
7,1
8,2
Planification de l'aménagement
La commune s'est dotée en 2008 d'une carte communale, qui a rendu plusieurs terrains inconstructibles, occasionnant un recours de certains propriétaires concernés[22],[23].
Toponymie
La localité a été désignée comme Ecames , Escarmes, termes dérivés du bas-latinScamæ[1].
Histoire
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Sous l'Ancien Régime, Escames faisait partie du marquisat de Ligneri lors de sa création en 1687, après avoir appartenu autrefois à la maison de Villepoix[1].
Louis Graves indique que «Fromericourt et Loueuse en dépendaient , de sorte que son territoire présentait un développement longitudinal d'environ quatre lieues[1]».
En 1836, quatre moulins sont exploités à Escames, ainsi que des carrières. On y fabriquait alors de la bonneterie et des lunettes[1]
La commune est desservie de 1894 à 1935 par la ligne de Milly-sur-Thérain à Formerie, une ligne de chemin de fer secondaire du réseau à voie métrique des chemins de fer départementaux de l'Oise. Elle était exploitée par la compagnie des Chemins de fer de Milly à Formerie et de Noyon à Guiscard et à Lassigny puis par la compagnie générale de voies ferrées d'intérêt local[24].
La ligne Milly-Formerie
Horaires de 1895
Horaires en mai 1914
Politique et administration
Rattachements administratifs et électoraux
Rattachements administratifs
La commune se trouve dans l'arrondissement de Beauvais du département de l'Oise.
Elle faisait partie depuis 1802 du canton de Songeons[25]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.
Rattachements électoraux
Pour les élections départementales, la commune est membre depuis 2014 du canton de Grandvilliers
Articles détaillés: Liste des cantons de l'Oise, Conseil départemental de l'Oise et Liste des conseillers départementaux de l'Oise.
Pour l'élection des députés, elle fait partie de la deuxième circonscription de l'Oise.
Articles détaillés: Liste des circonscriptions législatives de l'Oise et Liste des députés de l'Oise.
Intercommunalité
Escames est membre de la communauté de communes de la Picardie verte, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 1996 et auquel la commune a transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.
Liste des maires
Liste des maires successifs
Période
Identité
Étiquette
Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
mars 1995
En cours (au 2 décembre 2021)
Béatrice Belliard
DVD
Vice-présidente de la CC de la Picardie verte (2001 → 2014) Chevalière de la Légion d'onneur[26] Réélue pour le mandat 2020-2026[27],[28]
Population et société
Démographie
Évolution démographique
Articles connexes: Histoire du recensement de la population en France et Démographie de la France.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[30].
En 2019, la commune comptait 218 habitants[Note 8], en augmentation de 1,4% par rapport à 2013 (Oise: +1,72%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
445
529
546
508
552
508
520
520
477
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
448
416
424
383
382
357
340
329
318
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
301
285
303
253
233
233
218
249
213
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2008
2013
186
178
184
182
183
208
205
204
215
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2018
2019
-
-
-
-
-
-
-
218
218
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[25] puis Insee à partir de 2006[31].)
Histogramme de l'évolution démographique
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement jeune.
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 35,4%, soit en dessous de la moyenne départementale (37,3%). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 26,2% la même année, alors qu'il est de 22,8% au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 114 hommes pour 104 femmes, soit un taux de 52,29% d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,89%).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[32]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
2,6
90 ou +
1,0
6,1
75-89 ans
10,6
14,0
60-74 ans
18,3
25,4
45-59 ans
17,3
14,9
30-44 ans
19,2
17,5
15-29 ans
14,4
19,3
0-14 ans
19,2
Pyramide des âges du département de l'Oise en 2018 en pourcentage[33]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,5
90 ou +
1,3
5,3
75-89 ans
7,5
15,1
60-74 ans
15,8
20,9
45-59 ans
20,1
19,5
30-44 ans
19,4
17,9
15-29 ans
16,5
20,8
0-14 ans
19,4
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
L'église Saint-Martin, qui porte la date de 1566 sur le portail méridional de la nef, est un bon exemple d'architecture gothique flamboyant dans l'ouest de l'Oise. L'édifice est constitué d'une nef large et basse de trois travées, suivie d'un transept saillant et d'un chœur à cinq pans. Une petite tourelle d’escalier d'accès aux combles fait saillie à l’angle sud-ouest de la nef. Le transept est encadré, de part et d'autre de la croisée centrale constituée de quatre gros pilliers cylindriques qui devaient supporter autrefois un clocher en pierre, par deux croisillons qui étaient des chapelles seigneuriales. L'église est construite en blocs de pierre crayeuse bien appareillés posés sur un soubassement constitué par un damier de grès et de silex. Les fonts-batismaux sont du XIIIesiècle, constitués d’un fût circulaire entouré de six colonnettes indépendantes[34].
Personnalités liées à la commune
Jacques Rouland (1929-2002), célèbre animateur de radio et de télévision, est inhumé dans le cimetière de la commune[35].
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[4].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[5].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Louis Graves, Précis statistique sur le canton de Songeons, arrondissement de Beauvais (Oise), Beauvais, Achille Desjardins, , 148p. (lire en ligne), p.56-, sur Google Livres.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
«La fronde des villageois contre la carte communale», Le Parisien, édition de l'Oise, (lire en ligne, consulté le ).
«Carte communale: les habitants déboutés par le tribunal», Le Parisien, édition de l'Oise, (lire en ligne, consulté le ).
Marie-Géraldine Dartois, «Près de Gournay-en-Bray: le Moulin Cleutin fait revivre l'histoire du tortillard: Non loin de Gournay-en-Bray, l'histoire du tortillard, un petit train à vapeur pas comme les autres, est à redécouvrir au moulin Cleutin de Fontenay-Torcy. Une visite s'impose», Le Réveil de Neufchâtel, (lire en ligne, consulté le ).
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