Empurany est une commune française située dans le département de l'Ardèche, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
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Empurany | |
![]() Le bourg. | |
![]() Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Ardèche |
Arrondissement | Tournon-sur-Rhône |
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays de Lamastre |
Maire Mandat |
Denis Glaizol 2020-2026 |
Code postal | 07270 |
Code commune | 07085 |
Démographie | |
Gentilé | Empuraniens |
Population municipale |
619 hab. (2019 ![]() |
Densité | 33 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 01′ 31″ nord, 4° 36′ 34″ est |
Altitude | Min. 310 m Max. 1 028 m |
Superficie | 18,94 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton du Haut-Vivarais |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | empurany.fr |
modifier ![]() |
Ses habitants sont appelés les Empuranjens et les Empuranjennes[1].
La commune, traversée par le 45e parallèle nord, est de ce fait située à égale distance du pôle Nord et de l'équateur terrestre (environ 5 000 km).
![]() |
Saint-Félicien | Arlebosc Boucieu-le-Roi Bozas |
![]() | |
Labatie-d'Andaure Nozières |
N | La Roche-de-Glun (Drôme) | ||
O Empurany E | ||||
S | ||||
Désaignes Lamastre |
Saint-Barthélemy-Grozon | Colombier-le-Jeune Le Crestet Gilhoc-sur-Ormèze |
Empurany est une commune rurale[Note 1],[2]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[3],[4]. La commune est en outre hors attraction des villes[5],[6].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (60,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (60,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (37,9 %), zones agricoles hétérogènes (37,5 %), prairies (23,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (1,3 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
D'après Albert Dauzat et Charles Rostaing, ce toponyme provient du nom d'homme latin *Ampurius (de Ampius) et du suffixe -iacum, comme Ampriani, Empuré et Empury[9].
À l'époque gallo-romaine, le village était sans doute un lieu de transit ou de marché et peut-être même un entrepôt du port grec de Mysosco (Saint-Jean-de-Muzols). Des noms de lieux-dits tels que « la Naute » vont dans le sens de cette hypothèse.
Jusqu'au XIXe siècle, Empurany a gardé une tradition artisanale et industrielle actuellement disparue. Empurany comptait alors plus d'une dizaine de forges et plus de 2 000 habitants. Le village était un grand centre de fabrication de faucilles, outils de prédilection pour les moissons, notamment en zone de montagne.
L'essentiel des traces du passé à Empurany réside dans son église du XIIe – XIIIe siècle, aujourd'hui restaurée en pierres apparentes. Elle fut construite sur l'emplacement d'une petite chapelle érigée sous Charlemagne en l'an 805. Elle est restée en grande partie de style roman, après avoir été rebâtie et agrandie plusieurs fois.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mars 1965 | juin 1995 | Henri Laroux | Instituteur Conseiller général | |
juin 1995 | mars 2014 | Michel Lassara[10] | ||
En cours (au ) |
Denis Glaizol[11],[12],[13] | SE | Agriculteur-propriétaire-exploitant[14],[15] |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[17].
En 2019, la commune comptait 619 habitants[Note 2], en augmentation de 11,73 % par rapport à 2013 (Ardèche : +2,47 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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1 500 | 1 234 | 1 550 | 1 198 | 1 495 | 1 550 | 1 715 | 1 708 | 1 871 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 752 | 1 855 | 1 842 | 1 889 | 1 877 | 1 749 | 1 794 | 1 790 | 1 848 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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1 828 | 1 785 | 1 649 | 1 337 | 1 269 | 1 153 | 1 075 | 984 | 907 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2011 | 2016 |
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855 | 770 | 696 | 631 | 546 | 492 | 532 | 547 | 593 |
2019 | - | - | - | - | - | - | - | - |
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619 | - | - | - | - | - | - | - | - |
![]() |
Blason | Coupé ondé : au 1er parti au I de sinople à la faucille d'argent emmanchée d'or et posée en barre, au II de gueules au griffon d'or, au 2e d'azur au vol d'argent. |
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Détails | Création de Jean-François Binon adopté par la municipalité en 2018. |