Effiat est une commune française, située dans le département du Puy-de-Dôme en région Auvergne-Rhône-Alpes
Cet article est une ébauche concernant une commune du Puy-de-Dôme.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment?). Le bandeau {{ébauche}} peut être enlevé et l’article évalué comme étant au stade «Bon début» quand il comporte assez de renseignements encyclopédiques concernant la commune. Si vous avez un doute, l’atelier de lecture du projet Communes de France est à votre disposition pour vous aider. Consultez également la page d’aide à la rédaction d’un article de commune de France.
Géolocalisation sur la carte: Auvergne-Rhône-Alpes
Effiat
modifier
Géographie
Localisation
La petite commune pourrait être l'archétype des bourgs du nord de la Limagne. Effiat reste une commune essentiellement agricole.
La commune se situe au nord du département du Puy-de-Dôme[1], à quelques kilomètres d'Aigueperse, dans le canton de cette même commune, dans l'arrondissement de Riom.
La plupart des habitants sont regroupés dans le bourg. Mais Effiat compte aussi trois hameaux isolés: le Bethueix, Denone et Olhat.
Huit communes jouxtent Effiat, dont trois dans le département de l'Allier[2]:
La route départementale 984, qui fut la route nationale 684 entre les années 1930 et les années 1970, relie l'agglomération de Vichy (Bellerive-sur-Allier) à Aigueperse.
Du sud de la commune, la route départementale 223 relie la RD 984 à Bas-et-Lezat et à Randan par le village d'Olhat[2].
Le territoire communal est desservi par les routes départementales 51 (vers Montpensier), 93 (axe de Saint-Genès-du-Retz à Bas-et-Lezat), 436 (desservant le lieu-dit du Bethueix, reliant la RD 984 à Lezat), 437 (reliant le chef-lieu de commune à Denone et à Biozat, en devenant la RD 272 dans l'Allier) et 443 (vers Bussières-et-Pruns). Il existe aussi une RD 51b[2].
Entrée d'Effiat vers Aigueperse.
D 984 vers Aigueperse (à gauche) et D 51 vers Montpensier (à droite).
Urbanisme
Typologie
Effiat est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Clermont-Ferrand, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 209 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[6],[7].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (89,8% en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (90,5%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante: terres arables (88,7%), zones urbanisées (6,8%), forêts (3,4%), zones agricoles hétérogènes (0,6%), prairies (0,5%)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Logement
En 2013, la commune comptait 456 logements, contre 394 en 2008. Parmi ces logements, 85,8% étaient des résidences principales, 4,9% des résidences secondaires et 9,3% des logements vacants. Ces logements étaient pour 95,8% d'entre eux des maisons individuelles et pour 4,2% des appartements[a 1].
La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 86,9%, en hausse sensible par rapport à 2008 (84,6%). Il n'existait aucun logement HLM loué vide[a 2].
Toponymie
Carte linguistique du Puy-de-Dôme (Atlas sonore des langues régionales, CNRS). En bleu clair: les parlers du Croissant; en marron: le nord-occitan; en vert: l'arpitan.
Effiat est une des premières communes au sud du Croissant, espace linguistique où se rejoignent et se mélangent la langue occitane et la langue d'oïl[9],[10],[11]. Son nom lui vient directement du parler local.
Histoire
Le village et la paroisse d'Effiat sont situés dans le nord de la Basse-Auvergne[12]. Au début du Moyen Âge, le village est situé dans le comté d'Auvergne; puis, à partir de la conquête de l'Auvergne par le roi de France Philippe-Auguste en 1213, il est intégré dans la Terre d'Auvergne qui deviendra le duché d'Auvergne. Effiat fait partie de la principauté de Montpensier qui s'est extirpée du duché d'Auvergne à la fin de la période médiévale. Par la suite, sous l'Ancien Régime, Effiat se trouve dans la province d'Auvergne[13].
Politique et administration
Découpage territorial
La commune d'Effiat est membre de la communauté de communes Plaine Limagne[14], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Aigueperse. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[15]. Jusqu'au , elle faisait partie de la communauté de communes Nord Limagne[16].
Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Riom, à la circonscription administrative de l'État du Puy-de-Dôme et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[14].
Sur le plan électoral, elle dépend du canton d'Aigueperse pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[14], et de la deuxième circonscription du Puy-de-Dôme pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010 (sixième circonscription avant 2010)[17].
Élections municipales et communautaires
Élections de 2020
Le conseil municipal d'Effiat, commune de plus de 1 000 habitants, est élu au scrutin proportionnel de liste à deux tours (sans aucune modification possible de la liste)[18], pour un mandat de six ans renouvelable[19]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges à pourvoir lors des élections municipales de 2020 est de 15[20]. Les quinze conseillers municipaux, issus d'une liste unique, sont élus au premier tour, le , avec un taux de participation de 52,70%[21].
Deux sièges sont attribués à la commune au sein du conseil communautaire de la communauté de communes Plaine Limagne[21].
Agriculteur, retraité[23] Vice-président de la communauté de communes Plaine Limagne[24]
Population et société
Démographie
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[26].
En 2019, la commune comptait 1 131 habitants[Note 3], en augmentation de 2,26% par rapport à 2013 (Puy-de-Dôme: +3,3%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
1 745
1 890
1 743
1 811
1 767
1 702
1 708
1 676
1 681
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1 609
1 539
1 511
1 440
1 448
1 384
1 296
1 294
1 205
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1 144
1 104
1 019
861
816
771
737
746
755
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2007
2012
766
797
799
725
730
744
914
939
1 098
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2017
2019
-
-
-
-
-
-
-
1 119
1 131
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[27] puis Insee à partir de 2006[28].)
Histogramme de l'évolution démographique
Pyramide des âges
En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 31,5%, soit en dessous de la moyenne départementale (34,2%). De même, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 27,1% la même année, alors qu'il est de 27,9% au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 530 hommes pour 594 femmes, soit un taux de 52,85% de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,59%).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[29]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
1,5
90 ou +
6,1
5,9
75-89 ans
14,2
15,1
60-74 ans
11,1
22,2
45-59 ans
16,8
22,9
30-44 ans
21,3
8,9
15-29 ans
11,0
23,4
0-14 ans
19,7
Pyramide des âges du département du Puy-de-Dôme en 2018 en pourcentage[30]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,7
90 ou +
2
7
75-89 ans
10,2
17,6
60-74 ans
18,3
20,4
45-59 ans
19,5
18,5
30-44 ans
17,4
18,6
15-29 ans
17,2
17,2
0-14 ans
15,5
Enseignement
Effiat dépend de l'académie de Clermont-Ferrand. Elle gère une école élémentaire publique[31].
Les élèves poursuivent leur scolarité au collège Diderot d'Aigueperse[32] puis dans les lycées de Riom (Virlogeux ou Pierre-Joël-Bonté)[33].
Économie
Emploi
En 2013, la population âgée de quinze à soixante-quatre ans s'élevait à 637 personnes, parmi lesquelles on comptait 81,6% d'actifs dont 76,6% ayant un emploi et 5,1% de chômeurs[a 3].
On comptait 179 emplois dans la zone d'emploi. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone étant de 490, l'indicateur de concentration d'emploi est de 36,6%, ce qui signifie que la commune offre moins d'un emploi par habitant actif[a 4].
428 des 489 personnes âgées de quinze ans ou plus (soit 87,6%) sont des salariés[a 5]. 17,5% des actifs travaillent dans la commune de résidence[a 6].
Entreprises
Au , Effiat comptait 33 entreprises: deux dans l'industrie, sept dans la construction, vingt dans le commerce, les transports et les services divers et deux dans le secteur administratif[a 7].
Au recensement agricole de 2010, la commune comptait vingt-quatre exploitations agricoles. Ce nombre est en nette diminution par rapport à 2000 (32) et à 1988 (64)[34].
La superficie agricole utilisée sur ces exploitations était de 1 545 hectares en 2010, dont 1 513ha sont allouées aux terres labourables et 27ha sont toujours en herbe[34].
Commerce et services
La base permanente des équipements de 2015 recensait une boulangerie ainsi qu'un magasin d'électroménager et de matériel audio-vidéo[35].
Tourisme
Au , la commune ne comptait aucun hôtel[a 9], camping[a 10] ou autre hébergement collectif[a 11].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Effiat compte quatre édifices[36] et sept objets[37] inscrits ou classés aux monuments historiques.
Le château d'Effiat, monument historique inscrit en 1980 et classé en 2004[38].
L'école royale militaire d'Effiat. Sous l'Ancien Régime, se trouvait, dans l'enceinte du château d'Effiat, une école royale militaire, tenue par les Oratoriens. L'un des plus illustres élèves de cette école fut le général Desaix. Elle a été fondée en 1714 par le dernier marquis d'Effiat, Antoine II Coëffier de Ruzé d'Effiat[39].
Église Saint-Blaise construite par le maréchal d'Effiat dans le style classique vers 1627, une des deux seules de ce style dans le département, avec l'église des Minimes à Clermont-Ferrand; elle est classée MH depuis 1972[40].
Le château de Denone, gracieux bâtiment dont la construction remonte au XVIesiècle, situé dans le village du même nom. Construit par Charles de Marillac, ambassadeur au temps de François Ier et Henri II, membre de la famille de Louise de Marillac, il fut acheté par le maréchal d'Effiat, qui y accueillit Richelieu pour une visite, du 4 au 8 septembre 1629. Il est inscrit aux monuments historiques depuis fin 2009[41].
Hospice, inscrit monument historique depuis 1975[42].
Personnalités liées à la commune
Antoine Coëffier de Ruzé d'Effiat, surintendant des finances et maréchal de France.
Henri Coiffier de Ruzé d'Effiat, marquis de Cinq-Mars.
Antoine II Coëffier de Ruzé d'Effiat, fondateur du collège royal militaire d'Effiat.
Louis Charles Antoine Desaix.
Joseph Béchonnet luthier à Effiat, concepteur de la musette Béchonnet
Héraldique
Blason
De gueules au chevron fascé ondé d'argent et d'azur, accompagné de trois lions d'or[43].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.
Voir aussi
Bibliographie
Capitaine Bagès, «Histoire de l'École royale militaire d'Effiat», Bulletin historique et scientifique de l'Auvergne, Académie des Sciences, Belles-Lettres et Art de Clermont-Ferrand, , p.95-132, 135-188 (lire en ligne)
Marc Dousse, «L'École militaire d'Effiat et le «chevalier de Veygoux»», Journal des débats politiques et littéraires, no982, (lire en ligne)
Marie-Madeleine Compère et Dominique Julia, «Effiat, école militaire, collège de plein exercice», dans Les collèges français 16e-18e siècles, Paris, Institut national de recherche pédagogique, coll.«Bibliothèque de l'Histoire de l'Education 10 / Répertoire 1 - France du Midi», , 759p. (ISBN2-7342-0003-1, lire en ligne), p.268-275
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en , en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Cartes
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Philippe Boula de Mareüil, Gilles Adda, Lori Lamel, «Comparaison dialectométriques de parlers du Croissant avec d’autres parlers d’oc et d’oïl», Le Croissant linguistique entre oc, oïl et francoprovençal: des mots à la grammaire, des parlers aux aires, Paris, L'Harmattan, (ISBN978-2-343-23050-4, lire en ligne).
Philippe Boula de Mareüil, Gilles Adda (Limsi, CNRS), «Comparaison de dialectes du Croissant avec d’autres parlers d’oïl (berrichon-bourbonnais et poitevin-saintongeais) et d’oc», communication au colloque «2èmes Rencontres sur les Parlers du Croissant», Montluçon, 2019, [lire en ligne].
Pierre Maryse et Pierre Marcel, Clochers de Basse-Auvergne, Nonette, Créer, , 383p. (ISBN2-84819-039-6).
Michel Cohendy, Mémoire historique sur les modes successifs de l'administration dans la Province d'Auvergne et le département du Puy-de-Dôme depuis la féodalité jusqu'à la création des préfectures en l'an VIII (1800), Clermont-Ferrand, Imprimerie Ferdinand Thibaud, (lire en ligne).
«Château d'Effiat», notice noPA00092116, base Mérimée, ministère français de la Culture.
Capitaine Bagès, «Histoire de l'école royale militaire d'Effiat», Bulletin historique et scientifique de l'Auvergne, 2e série, , p.95-132, 135-187 (lire en ligne)
«Eglise Saint-Blaise», notice noPA00092117, base Mérimée, ministère français de la Culture.
«Château de Denone», notice noPA00092115, base Mérimée, ministère français de la Culture.
«Hospice», notice noPA00092118, base Mérimée, ministère français de la Culture.
Другой контент может иметь иную лицензию. Перед использованием материалов сайта WikiSort.org внимательно изучите правила лицензирования конкретных элементов наполнения сайта.
2019-2025 WikiSort.org - проект по пересортировке и дополнению контента Википедии