Dugny-sur-Meuse est une commune française située dans le département de la Meuse, en région Grand Est.
Pour les articles homonymes, voir Dugny.
Dugny-sur-Meuse | |
![]() Ancienne église de la Nativité-de-la-Vierge. | |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Grand Est |
Département | Meuse |
Arrondissement | Verdun |
Intercommunalité | Communauté de communes Val de Meuse - Voie Sacrée |
Maire Mandat |
Fabricia Vol 2020-2026 |
Code postal | 55100 |
Code commune | 55166 |
Démographie | |
Population municipale |
1 311 hab. (2019 ![]() |
Densité | 69 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 06′ 21″ nord, 5° 23′ 09″ est |
Altitude | Min. 185 m Max. 328 m |
Superficie | 19 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Verdun (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Verdun-2 |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | mairiedugny55.fr |
modifier ![]() |
La commune de Dugny-sur-Meuse est située à environ 5 km au sud de Verdun.
Verdun | Belleray | Belleray |
Landrecourt-Lempire | ![]() |
Belleray |
Landrecourt-Lempire | Landrecourt-Lempire | Ancemont |
Dugny-sur-Meuse est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Verdun, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 103 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4],[5].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (59,5 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (61,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (41,4 %), forêts (22,3 %), prairies (17,7 %), mines, décharges et chantiers (9,7 %), zones urbanisées (5,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (3,3 %), zones agricoles hétérogènes (0,4 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
À Dugny devait se trouver une villa carolingienne. Le 10 août 843, l'évêque de Freising, en Bavière, qui devait accompagner Louis le Germanique pour les discussions du traité de Verdun, y signe un acte[8].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mars 2002 | mars 2008 | Michel Juif | ||
mars 2008 | mars 2014 | Guy Peridon | ||
mars 2014 | juillet 2015 | Jean-Paul Gourmelon | Décédé en cours de mandat | |
août 2015 | En cours | Fabricia Vol[9],[10] Réélue pour le mandat 2020-2026 |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[12].
En 2019, la commune comptait 1 311 habitants[Note 3], en augmentation de 1,86 % par rapport à 2013 (Meuse : −4,17 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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825 | 985 | 946 | 896 | 950 | 944 | 880 | 877 | 901 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
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833 | 793 | 751 | 709 | 790 | 801 | 839 | 753 | 757 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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696 | 760 | 737 | 542 | 626 | 913 | 837 | 931 | 1 023 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
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1 221 | 1 284 | 1 181 | 1 224 | 1 247 | 1 279 | 1 324 | 1 331 | 1 294 |
2017 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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1 307 | 1 311 | - | - | - | - | - | - | - |
Les « Carrières et Fours à Chaux de Dugny-sur-Meuse » (groupe Lhoist) sont actuellement la seule industrie présente, ce depuis 1928 (date de l'établissement du site) et encore en activité de nos jours (2020).
L'église[15],[16] de la Nativité-de-la-Vierge XIIe siècle de style romano-rhénan n'est plus utilisée depuis environ 120 ans. Lors de la Grande Guerre, elle est utilisée comme hôpital de campagne. Vouée à la destruction, l'église est sauvée par les services des monuments historiques, qui la classe en 1904. Depuis cette période, un deuxième édifice a été érigé dans le centre du village. Classée monument historique[17], l'église est en 2014 en cours de restauration.
Elle est de plan basilical à trois nefs séparées par des piliers carrés et terminées chacune, à l'est par une abside. L'abside principale, plus importante que les deux autres, constitue le chœur. C'est un monument d'architecture romane du XIIe siècle ; la tour est carrée, surmontée d'un hourd[Note 4]. Le clocher est intégré totalement à l'église. Le rez-de-chaussée, voûté d'arêtes, ouvre sur la nef et sur les bas-côtés. L'abside offre des spécimens très intéressants de l'architecture de cette époque.
Le premier étage comprend une tribune couverte de charpente, à laquelle on accédait par un escalier de bois situé contre le mur ouest du bas-côté nord. Elle communique avec la nef par une large baie formée par trois arcades sous un arc de décharge. Cette forme de baie évoque tout à fait celles du chœur oriental de la cathédrale de Verdun ; c'est grâce à la présence de cette baie que l'on a dit que l'église de Dugny avait été construite très peu de temps après les travaux de l'architecte Garin au chœur oriental de la cathédrale de Verdun ; c'est-à-dire vers 1150.
La nef principale est séparée des bas-côtés par une série d'arcades retombant sur des piles carrés dont les bases sont enterrées. La forte dénivellation que l'on remarque, s'explique par un incendie au XIVe siècle, qui dévasta les toitures. C'est après cet incendie que l'on fit un nouveau dallage par-dessus les décombres, surélevant ainsi tout l'édifice de plus de 60 cm. On couvrit la nef d'une nouvelle charpente, comme la première.
Quelques parties de l'édifice sont des XVe et XVIe siècles. Une abside de vaste dimension fait suite à la partie droite du chœur. Elle est voûtée en cul-de-four, entièrement restaurée après la guerre. Entre les deux baies à gauche, le mur est percé d'une petite lucarne en forme de trèfle à quatre feuilles. Dans l'épaisseur du mur était logé le tabernacle, visible de l'intérieur comme de l'extérieur.
Un examen attentif des murs nous fera voir de nombreuses fresques, pour la plupart difficilement identifiables ainsi qu'une croix de consécration (à peine visible).
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