Duffort (Durfòrt en gascon) est une commune française située dans le sud du département du Gers en région Occitanie. Sur le plan historique et culturel, la commune est dans le pays d'Astarac, un territoire du sud gersois très vallonné, au sol argileux, qui longe le plateau de Lannemezan.
Duffort
Le clocher de l'église Saint-Étienne.
Administration
Pays
France
Région
Occitanie
Département
Gers
Arrondissement
Mirande
Intercommunalité
Communauté de communes Astarac Arros en Gascogne
Maire Mandat
Patrick Laprébende 2020-2026
Code postal
32170
Code commune
32116
Démographie
Population municipale
149 hab. (2019 )
Densité
15 hab./km2
Géographie
Coordonnées
43° 20′ 42″ nord, 0° 24′ 51″ est
Altitude
324 m Min. 215 m Max. 331 m
Superficie
9,84 km2
Type
Commune rurale
Aire d'attraction
Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales
Canton de Mirande-Astarac
Législatives
Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte: France
Duffort
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Duffort
Géolocalisation sur la carte: Gers
Duffort
Géolocalisation sur la carte: Occitanie
Duffort
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Exposée à un climat océanique altéré, elle est drainée par la Baisole et par divers autres petits cours d'eau.
Duffort est une commune rurale qui compte 149 habitants en 2019, après avoir connu un pic de population de 510 habitants en 1846. Ses habitants sont appelés les Duffortois ou Duffortoises.
Géographie
Localisation
Commune de Gascogne située sur les coteaux qui séparent la vallée de la Baïse et la vallée de la Baïsole, à 5km au nord-est de Trie-sur-Baïse. C'est une commune limitrophe avec le département des Hautes-Pyrénées.
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Duffort se situe en zone de sismicité 3 (sismicité modérée)[2].
Duffort est une des communes les plus au sud du Gers et pourtant celle où le climat y est le plus rude du département. En effet,située entre 215 et 331 mètres d'altitude, son climat se rapproche de celui du plateau de Lannemezan,situé quelques kilomètres plus au sud, où les hivers y sont froids.[réf.nécessaire]
Voies de communication et transports
Sortie est de Duffort sur la D145.
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Hydrographie
La commune est dans le bassin de la Garonne, au sein du bassin hydrographique Adour-Garonne[3]. Elle est drainée par la Baisole, le ruisseau de Galanat, le ruisseau de Lazan, le ruisseau de Marda, le ruisseau de Sadournin et par divers petits cours d'eau, qui constituent un réseau hydrographique de 15 km de longueur totale[4],[Carte 1].
La Baisole, d'une longueur totale de 47,2 km, prend sa source dans la commune de Campistrous et s'écoule vers le nord. Elle traverse la commune et se jette dans la Baïse à Saint-Michel, après avoir traversé 21 communes[5].
Réseaux hydrographique et routier de Duffort.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique altéré», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[6]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[7].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[6]
Moyenne annuelle de température: 12,7°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 2,1 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 6,1 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 10,4 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 6,7 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[9] complétée par des études régionales[10] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Castelnau-Magnoac», sur la commune de Castelnau-Magnoac, mise en service en 1986[11] et qui se trouve à 9 km à vol d'oiseau[12],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 12,6°C et la hauteur de précipitations de 861,3 mm pour la période 1981-2010[13].
Sur la station météorologique historique la plus proche, «Auch», sur la commune d'Auch, mise en service en 1985 et à 36 km[14], la température moyenne annuelle évolue de 13,1°C pour 1981-2010[15] à 13,5°C pour 1991-2020[16].
Milieux naturels et biodiversité
Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[17],[18],[19].
Urbanisme
La commune s'inscrit dans un cadre rural.
Typologie
Duffort est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[20],[I 1],[21].
La commune est en outre hors attraction des villes[I 2],[I 3].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (81,4% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (81,2%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
terres arables (72%), forêts (18,6%), zones agricoles hétérogènes (9,4%)[22].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Risques majeurs
Le territoire de la commune de Duffort est vulnérable à différents aléas naturels: météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse) et séisme (sismicité modérée). Il est également exposé à un risque technologique, la rupture d'un barrage[23]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[24].
Risques naturels
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Duffort.
Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (94,5% au niveau départemental et 48,5% au niveau national). Sur les 77 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 77 sont en en aléa moyen ou fort, soit 100%, à comparer aux 93% au niveau départemental et 54% au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[25],[Carte 3].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[26].
La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1999, 2002, 2009 et 2014. Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 2002 et 2017 et par des mouvements de terrain en 1999[23].
Risques technologiques
La commune est en outre située en aval du barrage de Puydarrieux, un ouvrage de classe A[Note 5] disposant d'une retenue de 14,5 millions de mètres cubes[28]. À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à la rupture de cet ouvrage[29].
Agriculteur - Conseiller général du Canton de Miélan (1998-2015)
mai 2020
En cours
Patrick Laprébende
Les données manquantes sont à compléter.
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[31]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[32].
En 2019, la commune comptait 149 habitants[Note 6], en augmentation de 7,97% par rapport à 2013 (Gers: +0,58%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1841
1846
1851
1856
432
426
456
479
501
476
510
480
456
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
1901
463
448
455
485
462
416
407
405
364
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
1962
347
362
289
285
269
260
234
222
198
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2007
2012
2017
191
179
153
149
141
135
134
138
141
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2019
-
-
-
-
-
-
-
-
149
-
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[33] puis Insee à partir de 2006[34].)
Histogramme de l'évolution démographique
Enseignement
Duffort fait partie de l'académie de Toulouse.
Manifestations culturelles et festivités
Politique et administration
La salle des fêtes.
Santé
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Sports
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En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 96 personnes, parmi lesquelles on compte 84,6% d'actifs (65,9% ayant un emploi et 18,7% de chômeurs) et 15,4% d'inactifs[Note 7],[I 4]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est supérieur à celui du département et de la France, alors qu'en 2008 la situation était inverse.
La commune est hors attraction des villes[Carte 4],[I 7]. Elle compte 34 emplois en 2018, contre 28 en 2013 et 23 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 65, soit un indicateur de concentration d'emploi de 52,6% et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 64,2%[I 8].
Sur ces 65 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 29 travaillent dans la commune, soit 45% des habitants[I 9]. Pour se rendre au travail, 72,6% des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 4,8% s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 22,6% n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 10].
Activités hors agriculture
28 établissements[Note 8] sont implantés à Duffort au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 9],[I 11].
Le secteur de l'industrie manufacturière, des industries extractives et autres est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 57,1 % du nombre total d'établissements de la commune (16 sur les 28 entreprises implantées à Duffort), contre 12,3% au niveau départemental[I 12].
Agriculture
La commune est dans l'Astarac, une petite région agricole englobant tout le Sud du départementle centre-nord du département du Gers, un quart de sa superficie, et correspond au pied de lʼéventail gascon[35]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 10] sur la commune est la polyculture et/ou le polyélevage[Carte 5].
Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 26 lors du recensement agricole de 1988[Note 12] à 24 en 2000 puis à 23 en 2010[37] et enfin à 19 en 2020[Carte 6], soit une baisse de 27% en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 51% de ses exploitations[38],[Carte 7]. La surface agricole utilisée sur la commune a quant à elle augmenté, passant de 902ha en 1988 à 1 070ha en 2020[Carte 8]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 35 à 56ha[37].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
L'église Saint-Étienne est un édifice du XVIIesiècle qui abrite de remarquables retables alliant peintures et dorures.
L'église Saint-Étienne
L’église.
L'église et le cimetière adjacent.
Le chevet vu depuis le chemin de l'église.
Le porche.
Autre vue.
Site castral de Duffort. Forteresse des seigneurs Desbarrats, citée en 1215 dans le cartulaire de Berdoues (acte n°15)[39] et représentée comme château ruiné sur la carte de Cassini. Aucun vestige de l'ancien château n'est aujourd'hui visible en élévation.
Motte castrale de Picon ou Lamothe. Motte de forme tronconique, en partie arasée (elle s'élevait à une dizaine de mètres de hauteur avant les travaux de terrassement effectués dans les années 1960: le tertre est aujourd'hui conservé sur 6 m de haut du côté Est)[40].
Autres lieux et monuments
Le monument aux morts situé sous le porche de l’église.
Troupeau de vaches et château d'eau en arrière-plan.
Point de vue depuis le village.
Route de crête en direction de Sainte-Aurence-Cazaux.
Personnalités liées à la commune
Voir aussi
Bibliographie
Georges Courtès (dir.), Communes du département du Gers, vol.III: Arrondissement de Mirande, Auch, Société archéologique et historique du Gers, , 437p. (ISBN2-9505900-7-1, BNF40101206)
Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[8].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
Le classement des barrages est fonction de deux paramètres: hauteur et volume retenu[27].
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[36].
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
Nicolas Guinaudeau, Fortifications seigneuriales et résidences aristocratiques gasconnes dans l'ancien comté d'Astarac entre le Xe et le XVIe siècle, thèse d’Histoire, sous la direction de Philippe Araguas, Bordeaux, Université Michel de Montaigne - Bordeaux III, 2012..
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