Drubec est une commune française, située dans le département du Calvados en région Normandie, peuplée de 116 habitants[Note 1].
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Drubec
L'église Saint-Germain.
Administration
Pays
France
Région
Normandie
Département
Calvados
Arrondissement
Lisieux
Intercommunalité
Communauté de communes Terre d'Auge
Maire Mandat
Antoine Vilars 2020-2026
Code postal
14130
Code commune
14230
Démographie
Population municipale
116 hab. (2019 )
Densité
37 hab./km2
Géographie
Coordonnées
49° 15′ 39″ nord, 0° 06′ 29″ est
Altitude
Min. 80 m Max. 145 m
Superficie
3,14 km2
Unité urbaine
Commune rurale
Aire d'attraction
Trouville-sur-Mer (commune de la couronne)
Élections
Départementales
Canton de Mézidon-Canon
Législatives
Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte: Normandie
Drubec
Géolocalisation sur la carte: Calvados
Drubec
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Drubec
Géolocalisation sur la carte: France
Drubec
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Géographie
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Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de «climat océanique franc», selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type «climat océanique» dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 2]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]
Moyenne annuelle de température: 10,4°C
Nombre de jours avec une température inférieure à −5°C: 2,3 j
Nombre de jours avec une température supérieure à 30°C: 1,3 j
Nombre de jours de précipitation en janvier: 12,6 j
Nombre de jours de précipitation en juillet: 8,4 j
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, «Beaumont-en-A.», sur la commune de Beaumont-en-Auge, mise en service en 1997[7] et qui se trouve à 2 km à vol d'oiseau[8],[Note 5], où la température moyenne annuelle est de 11°C et la hauteur de précipitations de 962 mm pour la période 1981-2010[9].
Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 6], «Deauville», sur la commune de Deauville, mise en service en 1973 et à 11 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 10,3°C pour la période 1971-2000[11] à 10,7°C pour 1981-2010[12], puis à 11°C pour 1991-2020[13].
Urbanisme
Typologie
Drubec est une commune rurale[Note 7],[14]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[15],[16].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Trouville-sur-Mer, dont elle est une commune de la couronne[Note 8]. Cette aire, qui regroupe 35 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[17],[18].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (100% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (100%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
prairies (65,6%), zones agricoles hétérogènes (17,3%), terres arables (17,1%)[19].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[20].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous la forme Drubeccum vers 1350[21],[22].
Il y a unanimité chez les toponymistes pour identifier dans le second élément -bec, l'appellatif bec issu du norroisbekkr, «ruisseau»[21],[22],[23].
Cependant, on note une divergence dans l'analyse du premier élément Dru-. Il s'agit peut-être de l'anthroponyme norrois Torf[22], solution possible si l'on tient compte de la forme particulièrement tardive de la plus ancienne mention latinisée. En effet, l'évolution Torf- > *Tor- (assimilation de la fricative [f] au [b] de bec) > *Dor- (lénition du [t] initial), *Dru- (métathèse de [r] et passage de [ɔ] à [y] possiblement motivés par le mot français dru). Cette explication s'appuie aussi sur le fait que de nombreux toponymes en -bec sont précédés d'un nom de personne scandinave (cf. Bébec, Bolbec, Carbec, etc.). Ou bien directement du français/ancien françaisdru dans le sens d'«abondant», «fort»[21],[23], analyse s'appuyant sur le fait que de nombreux noms en -bec sont précédés d'un adjectif roman (cf. Clarbec, Beaubec-la-Rosière, etc.).
Remarque: dans les environs, on note la présence de plusieurs Drumare[24], dont le premier élément semble similaire, comme le hameau et le château de Drumare sur la commune de Beaumont-en-Auge (Drumara, 1198, magni rotuli, p. 53, 2)[25] à 10 km. Cette similitude d'association avec un élément aqueux et la forme plus ancienne trouvée pour un des Drumare affaiblissent les hypothèses de ces deux toponymistes, notamment celle d'un anthroponyme comme Torf. Quant à dru, il peut difficilement avoir le sens d'«abondant» pour une simple mare. Étant donné cet autre composé avec un appellatif d'origine anglo-scandinave comme mare, il convient tout aussi bien d'y voir un adjectif de même origine, comme le vieil anglais drōf «trouble» (allemand trüb, néerlandais droef de même sens) qui convient phonétiquement mieux que le nom de personne Torf et qui s'applique particulièrement à l'eau. Dans cette perspective, Drubec serait le «ruisseau à l'eau trouble» et Drumare, la «mare à l'eau trouble». Homonymie avec Drübeck (Allemagne, Drubiki 877). Dans Drubec nous pouvons aussi bien voir le français dru (au sens de «fort»,«puissant») que le norrois drjúgr, de sens voisin[26].
Histoire
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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[33].
En 2019, la commune comptait 116 habitants[Note 9], en augmentation de 5,45% par rapport à 2013 (Calvados: +0,72%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
271
237
316
291
263
276
249
252
269
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
223
220
217
214
207
186
169
144
166
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
147
138
169
131
135
142
130
112
142
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2011
2016
114
109
84
85
95
112
110
111
116
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2019
-
-
-
-
-
-
-
-
116
-
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[34] puis Insee à partir de 2006[35].)
Histogramme de l'évolution démographique
Économie
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Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Église Saint-Germain dont le clocher du XIIesiècle fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le [36].
Vestiges d'une motte castrale.
L’église Saint-Germain. Vue nord-ouest.
L’église Saint-Germain. Vue sud-est.
La motte castrale.
Activité et manifestations
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Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, «Les types de climats en France, une construction spatiale», Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no501, (DOIhttps://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Larousse, .
Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, t.2: Formations non romanes; formations dialectales, Genève, (lire en ligne), p.1012.
René Lepelley, Noms de lieux de Normandie et des îles Anglo-Normandes, Paris, Bonneton, , 223p. (ISBN2-86253-247-9), p.84.
Célestin Hippeau, Dictionnaire topographique du département du Calvados, Paris, 1883 .
ibidem
Chartier Guy. Les représentants de Bekkr dans la toponymie normande. In: Nouvelle revue d'onomastique, n°56, 2014. p.153.
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