Douy-la-Ramée est une commune française située dans le département de Seine-et-Marne en région Île-de-France.
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Douy-la-Ramée | |
![]() La mairie. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Île-de-France |
Département | Seine-et-Marne (Melun) |
Arrondissement | Meaux |
Intercommunalité | Communauté de communes du Pays de l'Ourcq |
Maire Mandat |
Nadine Caron 2020-2026 |
Code postal | 77139 |
Code commune | 77163 |
Démographie | |
Gentilé | Dolaraméens |
Population municipale |
367 hab. (2019 ![]() |
Densité | 46 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 49° 03′ 59″ nord, 2° 52′ 53″ est |
Altitude | Min. 73 m Max. 127 m |
Superficie | 7,97 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Paris (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de La Ferté-sous-Jouarre |
Législatives | Sixième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
La commune est située à environ 14,5 km par la route[1],[Note 1] au nord de Meaux.
L'altitude de la commune varie de 73 mètres à 127 mètres pour le point le plus haut, le centre du bourg se situant à environ 121 mètres d'altitude (mairie)[2]. Elle est classée en zone de sismicité 1, correspondant à une sismicité très faible[3].
Le réseau hydrographique de la commune se compose de trois cours d'eau référencés :
La longueur totale des cours d'eau sur la commune est de 3,64 km[7].
Paramètres climatiques pour la commune sur la période 1971-2000 | |
- Moyenne annuelle de température : 10,8 °C |
La commune bénéficie d’un « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats en France définie en 2010. Ce type affecte l’ensemble du Bassin parisien avec une extension vers le sud, dont la totalité des communes de Seine-et-Marne[8].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir cette typologie comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[9]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[8]. Avec le changement climatique, ces variables ont pu depuis évoluer. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales[10]. Cette évolution peut être constatée sur la station météorologique historique de Météo-France la plus proche, Creil, qui se trouve à 36 km à vol d'oiseau[11], où la température moyenne annuelle évolue de 10,2 °C pour la période 1971-2000[12], à 10,9 °C pour 1981-2010[13], puis à 11,3 °C pour 1991-2020[14].
Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[15],[16],[17].
Douy-la-Ramée est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[18],[19],[20].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire regroupe 1 929 communes[21],[22].
La commune compte 33 lieux-dits administratifs[Note 6] répertoriés consultables ici[23] (source : le fichier Fantoir) dont la Ramée, la Mare, Nongloire, Fontaines les Nonnes.
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (87,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (87,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (84,6 %), forêts (12,5 %), prairies (2,9 %)[24].
Parallèlement, L'Institut Paris Région, agence d'urbanisme de la région Île-de-France, a mis en place un inventaire numérique de l'occupation du sol de l'Île-de-France, dénommé le MOS (Mode d'occupation du sol), actualisé régulièrement depuis sa première édition en 1982. Réalisé à partir de photos aériennes, le Mos distingue les espaces naturels, agricoles et forestiers mais aussi les espaces urbains (habitat, infrastructures, équipements, activités économiques, etc.) selon une classification pouvant aller jusqu'à 81 postes, différente de celle de Corine Land Cover[25],[26],[Carte 1]. L'Institut met également à disposition des outils permettant de visualiser par photo aérienne l'évolution de l'occupation des sols de la commune entre 1949 et 2018[Carte 2].
La loi SRU du a incité les communes à se regrouper au sein d’un établissement public, pour déterminer les partis d’aménagement de l’espace au sein d’un SCoT, un document d’orientation stratégique des politiques publiques à une grande échelle et à un horizon de 20 ans et s'imposant aux documents d'urbanisme locaux, les PLU (Plan local d'urbanisme). La commune est dans le territoire du SCOT Marne Ourcq, approuvé le et porté par le syndicat Mixte Marne-Ourcq regroupant 41 communes du Pays de l'Ourcq et du Pays Fertois[27].
La commune disposait en 2019 d'un plan local d'urbanisme approuvé[28]. Le zonage réglementaire et le règlement associé peuvent être consultés sur le Géoportail de l'urbanisme[Carte 3].
En 2016, le nombre total de logements dans la commune était de 136 dont 85,9 % de maisons et 13,5 % d'appartements[Note 7].
Parmi ces logements, 80,1 % étaient des résidences principales, 7,5 % des résidences secondaires et 12,4 % des logements vacants.
La part des ménages fiscaux propriétaires de leur résidence principale s'élevait à 80,9 % contre 18,2 % de locataires et 0,9 % logés gratuitement[29].
Le nom de la localité est mentionné sous les formes Doil au XIIe siècle[30] ; Duy vers 1210[31] ; Doyacum en 1250[32] ; Doy en 1376[33] ; Douy en 1396[33] ; Douy en Mulcien en 1521 (Pierre tombale à Montévrain) ; Doui en 1589[34] ; Douy en l'an IX[35].
Ce toponyme est le diminutif de doiz « canal, conduit d'eau », signifiant « petit canal, petit fossé » ou de douit, duit « petit courant d'eau »[36].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
8 février 1791 | 30 mars 1799 | Pierre-Philippe Benoist[B 1] | Laboureur | |
30 mars 1799 | 30 août 1804 | Philippe Desprez[B 2] | ||
30 août 1804 | Pierre-Philippe Benoist[B 2] | Laboureur | ||
Defruit[B 2] | Officier de santé | |||
1826 | Pierre-Philippe Benoist[B 2] | Laboureur | ||
1826 | 1840 | Pierre-Augustin Heurlier[B 2] | Fermier | |
1840 | 1849 | Jean-Hubert Fouillaux[B 2] | Propriétaire | |
1849 | 1868 | Louis-Isidore Lefèvre[B 3] | Fermier | |
1868 | 1871 | Émile-Augustin Heurlier[B 3] | Fermier | |
1871 | ? | Jules-Alphonse Lefèvre[B 3] | Fermier | |
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mars 2008 | En cours | Nadine Caron[37] | Secrétaire |
L’organisation de la distribution de l’eau potable, de la collecte et du traitement des eaux usées et pluviales relève des communes. La loi NOTRe de 2015 a accru le rôle des EPCI à fiscalité propre en leur transférant cette compétence. Ce transfert devait en principe être effectif au , mais la loi Ferrand-Fesneau du a introduit la possibilité d’un report de ce transfert au [38],[39].
En 2020, la gestion du service d'assainissement collectif de la commune de Douy-la-Ramée est assurée par la communauté de communes du Pays de l'Ourcq (CCPO) pour la collecte, le transport et la dépollution. Ce service est géré en délégation par une entreprise privée, dont le contrat arrive à échéance le [40],[41],[42].
L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[43]. La communauté de communes du Pays de l'Ourcq (CCPO) assure pour le compte de la commune le service public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de vérifier la bonne exécution des travaux de réalisation et de réhabilitation, ainsi que le bon fonctionnement et l’entretien des installations[40],[44].
En 2020, l'alimentation en eau potable est assurée par la communauté de communes du Pays de l'Ourcq (CCPO) qui en a délégué la gestion à une entreprise privée, dont le contrat expire le [40],[45].
Les nappes de Beauce et du Champigny sont classées en zone de répartition des eaux (ZRE), signifiant un déséquilibre entre les besoins en eau et la ressource disponible. Le changement climatique est susceptible d’aggraver ce déséquilibre. Ainsi afin de renforcer la garantie d’une distribution d’une eau de qualité en permanence sur le territoire du département, le troisième Plan départemental de l’eau signé, le , contient un plan d’actions afin d’assurer avec priorisation la sécurisation de l’alimentation en eau potable des Seine-et-Marnais. A cette fin a été préparé et publié en décembre 2020 un schéma départemental d’alimentation en eau potable de secours dans lequel huit secteurs prioritaires sont définis. La commune fait partie du secteur CCPO[46].
Le rôle de la taille établi en 1770 fait ressortir une population de 57 feux, équivalant à environ 250 habitants[B 4].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[47]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[48].
En 2019, la commune comptait 367 habitants[Note 8], en augmentation de 14,69 % par rapport à 2013 (Seine-et-Marne : +4,1 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
247 | 234 | 257 | 276 | 232 | 234 | 238 | 261 | 225 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
201 | 200 | 204 | 180 | 201 | 197 | 203 | 191 | 162 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
178 | 219 | 208 | 202 | 206 | 218 | 232 | 261 | 222 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
207 | 136 | 164 | 182 | 210 | 234 | 276 | 282 | 312 |
2017 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
325 | 367 | - | - | - | - | - | - | - |
En 2018, le nombre de ménages fiscaux de la commune était de 122, représentant 356 personnes et la médiane du revenu disponible par unité de consommation de 22 560 euros[51].
En 2018, le nombre total d’emplois dans la zone était de 30, occupant 174 actifs résidants (dont 11,7 % dans la commune de résidence et 88,3 % dans une commune autre que la commune de résidence).
Le taux d'activité de la population (actifs ayant un emploi) âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 76,7 % contre un taux de chômage de 7,1 %. Les 16,2 % d’inactifs se répartissent de la façon suivante : 8,6 % d’étudiants et stagiaires non rémunérés, 3,3 % de retraités ou préretraités et 4,3 % pour les autres inactifs[52].
Au , le nombre d’unités légales et d’établissements (activités marchandes hors agriculture) par secteur d'activité était de 15 dont 4 dans la construction, 4 dans le commerce de gros et de détail, transports, hébergement et restauration, 1 dans les activités immobilières, 3 dans les activités spécialisées, scientifiques et techniques et activités de services administratifs et de soutien et 3 étaient relatifs aux autres activités de services[53].
En 2020, 2 entreprises individuelles ont été créées sur le territoire de la commune.
Au , la commune ne disposait pas d’hôtel et de terrain de camping[54].
Douy-la-Ramée est dans la petite région agricole dénommée la « Goële et Multien », regroupant deux petites régions naturelles, respectivement la Goële et le pays de Meaux (Multien)[Carte 4]. En 2010, l'orientation technico-économique[Note 9] de l'agriculture sur la commune est nd[55].
Si la productivité agricole de la Seine-et-Marne se situe dans le peloton de tête des départements français, le département enregistre un double phénomène de disparition des terres cultivables (près de 2 000 ha par an dans les années 1980, moins dans les années 2000) et de réduction d'environ 30 % du nombre d'agriculteurs dans les années 2010[56]. Cette tendance se retrouve au niveau de la commune où le nombre d’exploitations est passé de 4 en 1988 à 1 en 2010[55]. Le tableau ci-dessous présente les principales caractéristiques des exploitations agricoles de Douy-la-Ramée, observées sur une période de 22 ans :
1988 | 2000 | 2010 | |
---|---|---|---|
Dimension économique[55],[Note 10] | |||
Nombre d’exploitations (u) | 4 | 3 | 1 |
Travail (UTA) | 8 | 5 | nd |
Surface agricole utilisée (ha) | 504 | 473 | nd |
Cultures[57] | |||
Terres labourables (ha) | 504 | 473 | s |
Élevage[55] | |||
Cheptel (UGBTA[Note 11]) | 0 | 18 | nd |
L'église Saint-Jean-Porte-Latine, inscrite au titre des monuments historiques en 1926[58], est un édifice du XVIe siècle à deux nefs. Elle renferme un bénitier en forme de coquille marine et les pierres tombales de deux seigneurs de Douy. La clé de voûte du sanctuaire figure les armes de la famille de Meaux[B 5].
Le château de Fontaine-les-Nonnes et sa chapelle XIIIe et XVIe siècles sont classés au titre des monuments historiques en 1931[59]. La chapelle, vestige du prieuré de Fontaines-les-Nonnes renferme le gisant de Guillaume II des Barres.
La ferme de Nongloire date du XVIe siècle.
Un ancien moulin à eau est établi sur la Thérouanne (la Ramée).
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