Domecy-sur-Cure est une commune française située dans le département de l'Yonne en région Bourgogne-Franche-Comté.
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Domecy-sur-Cure est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Avallon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 74 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[5],[6].
Occupation des sols
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (50,2% en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (50,2%). La répartition détaillée en 2018 est la suivante:
forêts (50,2%), prairies (30,9%), terres arables (8,9%), zones agricoles hétérogènes (8,3%), zones urbanisées (1,8%)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes: la carte de Cassini (XVIIIesiècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Toponymie
Domilii Castrum - Domeciacum -
Histoire
Époque gallo-romaine
Atelier de poterie
À l'époque gallo-romaine un village se trouvait sur le plateau aux bois de Chalvron[9],[1], à environ 1 500 m au sud de l'église[1], à proximité d'une voie antique recalibrée à l'époque romaine - ce qui a favorisé l'installation d'un atelier de céramique[9],[10]. De nombreux exemplaires de sa production ont été trouvés à la grande villa gallo-romaine de Vergigny (7 km à l'ouest), ancien village disparu sur la commune d'Asquins (qui borde Vézelay au nord). Entre autres pièces, une cruche grise fine lustrée est datée de la fin IVesiècle, une autre cruche claire micacée date du haut Moyen Âge (VIe – IXesiècles), des gobelets; certaines pièces présentent des décors à la molette[11]. Les jattes représentent 46,4% de la production, les pots 19,8%[12], et les amphores moins de 10%[13].
L'atelier gallo-romain a aussi produit des mortiers[14] (11,24% de la production) à lèvre double en collerette, à la panse légèrement bombée et au fond concave - ces différents éléments présentant des variations. Les mortiers de Domecy ont deux types de becs verseurs: un bec fabriqué séparément puis collé à la barbotine; et un bec formé par un bourrelet prolongeant la lèvre interne[12].
Le site a également fourni des jattes utilisées comme mortiers, à lèvre moulurée et légèrement entrante et dont la vasque est recouverte d'une râpe de sable[12].
L'atelier aurait fonctionné du IIeauIVesiècle[13].
Moyen Âge
L'ancienne paroisse de Domecy était jadis mère-église, mais a cédé la préséance à celle de Cure à qui elle est réunie. Au XIesiècle son église était sous le patronage de saint Romain, martyr et faisait partie du diocèse d'Autun, de l'archiprêtré de Corbigny, puis de celui de Vézelay, de l'élection et grenier à sel de cette même ville.
Époque moderne
Un des seigneurs fut Louis de Jaucourt (1704-1780), sire de Doudey et Domecy, second époux de Anne de La Forest, veuve en premières noces de Pierre Leroy, baron d'Alarde.
Ce finage est la réunion de deux paroisses: Cure et Domecy. La rivière de la Cure le divise en deux parties qui le partageait aussi sous l'Ancien Régime, entre deux provinces: Bourgogne et Nivernais.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10000habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinqans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[17].
En 2019, la commune comptait 379 habitants[Note 3], en diminution de 8,45% par rapport à 2013 (Yonne: −1,69%, France hors Mayotte: +2,17%).
Évolution de la population [modifier]
1793
1800
1806
1821
1831
1836
1841
1846
1851
716
743
726
732
872
860
900
951
958
Évolution de la population [modifier], suite (1)
1856
1861
1866
1872
1876
1881
1886
1891
1896
862
832
800
798
819
868
784
761
700
Évolution de la population [modifier], suite (2)
1901
1906
1911
1921
1926
1931
1936
1946
1954
709
688
600
505
473
809
487
526
459
Évolution de la population [modifier], suite (3)
1962
1968
1975
1982
1990
1999
2006
2011
2016
491
446
386
481
500
450
387
403
391
Évolution de la population [modifier], suite (4)
2019
-
-
-
-
-
-
-
-
379
-
-
-
-
-
-
-
-
De 1962 à 1999: population sans doubles comptes; pour les dates suivantes: population municipale. (Sources: Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[18] puis Insee à partir de 2006[19].)
Histogramme de l'évolution démographique
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
Civils
Château de Domecy-sur-Cure
Religieux
Abbaye Saint-Martin de Chore ou Cure, abbaye de moines bénédictins fondée au XIIesiècle au hameau de Cure.
Étienne Flandin (1853-1922), résident-général de France à Tunis, député de l'Yonne.
Pierre-Étienne Flandin (1889-1958), fils du précédent, député de l'Yonne et président du Conseil de 1934 à 1935, inhumé au cimetière.
Personnalités inhumées au cimetière de Domecy
Charles Flandin (1803-1887), professeur de médecine spécialiste des maladies infectieuses qui laissa un traité sur les poisons, chimiste, co-inventeur avec le comte Henri de Ruolz du métal argenté, vice-président du conseil général de l'Yonne.
Louis-Étienne Charpillon (1817-1894 à Domecy), historien de l'Eure, par ailleurs chargé par Alexandre Dumas de sa succession.
Paul Flandin (1917-2005), neveu du précédent, maire de Domecy, conseiller général de l'Yonne, fondateur des parcs naturels régionaux.
Bernard Pujo (1921-2002), gendre de Pierre-Étienne Flandin, écrivain historien.
Pour approfondir
Bibliographie
Alain Bataille, Pascal Dibie, Jean-Pierre Fontaine, Jean-Charles Guillaume, Jean-Paul Moreau, Ferdinand Pavy, Line Skorka, Gérard Taverdet et Marcel Vigreux (préf.Henri de Raincourt), Yonne., Paris, Editions Bonneton, , 428p. (ISBN2-86253-124-3)
Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
Population municipale légale en vigueur au 1erjanvier2022, millésimée 2019, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1erjanvier2021, date de référence statistique: 1erjanvier2019.
Références
«Domecy-sur-Cure, carte interactive» sur Géoportail. Couches «Cartes IGN classiques», «Limites administratives» et «Hydrographie» activées. Vous pouvez bouger la carte (cliquer et maintenir, bouger), zoomer (molette de souris ou échelle de l'écran), moduler la transparence, désactiver ou supprimer les couches (= cartes) avec leurs échelles d'intensité dans l'onglet de "sélection de couches" en haut à droite, et en ajouter depuis l'onglet "Cartes" en haut à gauche. Les distances et surfaces se mesurent avec les outils dans l'onglet "Accéder aux outils cartographiques" (petite clé à molette) sous l'onglet "sélection de couches".
IGN, «Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes.», sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
[Nouvel 2008] Pierre Nouvel, «La vallée de la Cure à l'époque gallo-romaine: Découvertes anciennes et apports des prospections aériennes et terrestres 1991-2008», Bulletin de la Société d'Études d'Avallon, no84, , p.14-43 (lire en ligne, consulté le ), p.9.
[Pasquet 1996] Anne Pasquet, «Les mortiers en céramique commune de Bourgogne - Les caractéristiques de la production», Actes du Congrès de Dijon, S.F.E.C.A.G., , p.99-109 (lire en ligne[sur sfecag.free.fr], consulté le ), p.106 .
[Olmer 1997] Fabienne Olmer, Les amphores en Bourgogne. Contribution à l'histoire économique de la région dans l'Antiquité, depuis La Tène finale jusqu'au Haut-Empire, vol.1 (thèse de doctorat en archéologie), Dijon, , sur academia.edu (lire en ligne), p.85-86.
Pasquet 1996, p.105, dont schémas de certains mortiers.
Conseil général de l’Yonne, Ma Commune, consulté le 22 décembre 2013.
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