Destord ([detɔʁ] Écouter, en vosgien de la montagne [dɛtwɔː]) est une commune française située dans le département des Vosges, en région Grand Est. Destord fait partie de la communauté de communes Bruyères - Vallons des Vosges.
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Destord | |
Vue aérienne du centre du village. | |
Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Vosges |
Arrondissement | Épinal |
Intercommunalité | Communauté de communes Bruyères - Vallons des Vosges |
Maire Mandat |
Michel Houot 2020-2026 |
Code postal | 88600 |
Code commune | 88130 |
Démographie | |
Gentilé | Destoroises, Destorois |
Population municipale |
248 hab. (2019 ) |
Densité | 49 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 16′ 25″ nord, 6° 37′ 19″ est |
Altitude | 350 m Min. 311 m Max. 364 m |
Superficie | 5,04 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Épinal (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Bruyères |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
modifier |
Destord est une commune rurale située à 8 km au sud de Rambervillers. Elle est traversée par un petit affluent de l'Arentèle.
Bult | Sainte-Hélène | |
Padoux | Pierrepont-sur-l'Arentèle | |
Girecourt-sur-Durbion | Gugnécourt | Nonzeville |
La commune est située dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par le ruisseau le Brabant[1],[Carte 1].
La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].
Destord est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Épinal, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 118 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[5],[6].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (63,9 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (70,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (47,7 %), forêts (31 %), prairies (16,2 %), zones urbanisées (5,2 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
La voie romaine menant d'Arches à Deneuvre traversait Destord. Des restes de pavages laissent penser que le lieu pouvait être un carrefour.
Une épidémie de choléra a décimé la population au début du XVIIIe siècle : en 1710, il ne restait que 23 habitants.
Dans la nuit du 1er au , un enfant d’environ 15 jours a été abandonné et posé dans un char à banc devant la demeure du dit Georges. Les cris de l’enfant ont réveillé celui qui l’a recueilli la nuit même. L’enfant aura pour nom patronymique Destord, tiré du lieu, et pour prénom Phamphile, tiré du jour où il a été trouvé.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mars 2001 | André Huguenin | |||
mars 2001 | En cours (au 18 février 2015) |
Michel Houot | Agriculteur |
Destord fut une des communes fondatrices de la communauté de communes de l'Arentèle-Durbion-Padozel dont elle fut membre de 2003 à 2013.
Depuis le elle est intégrée à la communauté de communes Bruyères - Vallons des Vosges[9].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[11].
En 2019, la commune comptait 248 habitants[Note 3], en augmentation de 9,25 % par rapport à 2013 (Vosges : −2,86 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1856 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
252 | 304 | 316 | 310 | 313 | 322 | 321 | 318 | 285 |
1861 | 1866 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 | 1901 | 1906 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
274 | 290 | 302 | 275 | 250 | 251 | 251 | 252 | 236 |
1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 | 1962 | 1968 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
217 | 175 | 160 | 158 | 140 | 125 | 138 | 137 | 128 |
1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 | 2015 | 2019 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
105 | 181 | 222 | 205 | 222 | 231 | 227 | 243 | 248 |
L'église sous sa forme actuelle a été inaugurée le en présence du préfet, du député Claude Jacquot et du président du conseil général Christian Poncelet.
Les trois cloches de l'église ont été bénies en 1832 par le curé de l'époque, Claude Humbert. On peut lire sur chacune d'elles :
« J'ai été bénie par Humbert Claude, curé de la paroisse de Destord — An 1832
Je m'appelle Marguerite.
Mon parrain est : Jean Nicolas Marchal
Ma marraine est : Marguerite Cherrière, épouse de Batiste Léonard, maire de Destord. »
« J'ai été bénie par Humbert Claude, curé de la paroisse de Destord — An 1832
Je m'appelle Marie-Catherine.
Mon parrain est : Humbert Claude, curé de Destord
Ma marraine est : Marie-Catherine Gillot, préfète de la congrégation de la paroisse de Destord. »
« J'ai été bénie par Humbert Claude, curé de la paroisse de Destord — An 1832
Je m'appelle Marie-Barbe.
Mon parrain est : Joseph-Pierre Marquis, fils de Antoine-Pierre Marquis, de son vivant cultivateur à Pierrepont.
Ma marraine est : Marie-Barbe Langlais, fille de Jean-Batiste Langlais, adjoint de la mairie de Nonzeville. »
Un blason fruste sur lequel pourrait figurer la colombe du saint apparait au pied de la statue de saint Rémi dans l'église du village.
Blasonnement :
Parti d'argent à la barre d'azur chargée de trois roses d'argent et d'or à la bande de gueules chargée de trois alérions d'argent à l'écu mouvant de la pointe de gueules chargé d'une colombe d'argent tenant dans son bec une ampoule d'or.
Commentaires : Destord dépendait du de la chapitre de Saint-Dié et du duché de Lorraine. Le chapitre de la cathédrale de Saint-Dié porte une bande d'azur chargée de trois roses d'argent. Ici, par courtoisie héraldique, la bande est transformée en barre. Saint Remi étant le patron de la paroisse, le blason de celle-ci porte la colombe attribut de l'évêque de Reims[14]. |
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