Darbres est une commune française, située dans le département de l'Ardèche en région Auvergne-Rhône-Alpes. Positionnée en Ardèche méridionale, elle est nichée aux contreforts sud du Coiron.
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Darbres | |
![]() Vue d'ensemble de Darbres, depuis la route de Lussas. | |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Ardèche |
Arrondissement | Largentière |
Intercommunalité | Communauté de communes Berg et Coiron |
Maire Mandat |
Patricia Eyraud 2020-2026 |
Code postal | 07170 |
Code commune | 07077 |
Démographie | |
Population municipale |
254 hab. (2019 ![]() |
Densité | 15 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 44° 38′ 55″ nord, 4° 30′ 19″ est |
Altitude | Min. 337 m Max. 880 m |
Superficie | 16,52 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Aubenas (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Berg-Helvie |
Législatives | Troisième circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
Elle s'étend sur 16,52 km2 dont la spécificité du paysage entraîne rapidement le visiteur de 330 m à 880 M d'altitude.
Elle comprend un centre village traversé par la départementale 224 ainsi que de nombreux hameaux ou écarts.
La commune fait partie de l'arrondissement de Largentière, du canton de Berg-Helvie (Villeneuve de Berg / Le Teil) et de la Communauté de communes Berg et Coiron.
La commune de Darbres se situe en Ardèche du Sud à 600 km de Paris, 170 km de Lyon, 210 km de Marseille, 110 km du Puy-en-Velay, 60 km de Valence, 45 km de Montélimar et 21 km de Privas (préfecture de l'Ardèche).
Sa position géographique sur les contreforts sud du massif du Coiron offre à la commune de Darbres un climat plutôt clément en hiver : la limite pluie / neige située vers 700 m d’altitude limite à son seul territoire septentrional des risques d’enneigement importants et durables. Le vent du nord dominant et une altitude moyenne de 600 m procurent par ailleurs en été une agréable sensation de fraîcheur. Aux confins des Cévennes à l’ouest, Darbres peut aussi être touché par des épisodes cévenols en automne ou au printemps.
La rivière Auzon prend sa source au nord de la commune (à Freyssenet), la traverse ou la borde sur près de 10 km, et reçoit les ruisseaux des Barbes (nord-ouest) et de Gatima ( nord-est). Elle se jette dans l’Ardèche (rive gauche) à Vogüé.
Darbres est limitrophe de sept communes[1], toutes situées dans le département de l'Ardèche et réparties géographiquement de la manière suivante :
![]() |
Saint-Priest | Freyssenet | Berzème | ![]() |
Saint-Laurent-sous-Coiron | N | Saint-Gineys-en-Coiron | ||
O Darbres E | ||||
S | ||||
Lussas | Mirabel |
Darbres est une commune rurale[Note 1],[2]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[3],[4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Aubenas, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 68 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[5],[6].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (68,9 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (67,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (38,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (30,2 %), prairies (28,4 %), zones agricoles hétérogènes (2,7 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Le blason de la commune, avec truite et châtaigne, a été dessiné par Christophe GRUDNOWSKI en 1992. [réf. nécessaire]
Son passé industriel est marqué par la présence du moulinage qui a fonctionné du 18ème siècle jusqu’à la moitié du 20ème siècle. L’usine a largement contribué au développement économique et démographique local. À son apogée, environ 70 employés, essentiellement des ouvrières, y travaillaient. Deux canaux (béalières) alimentaient le moulinage. Celui prélevé juste en aval du pont sur l’Auzon est encore en état, permettant l’irrigation des jardins qui le bordent.
Le tourisme joue un rôle essentiel. Des nombreux hébergeurs (deux campings privés et de nombreux gites) permettent l’accueil de touristes plus que jamais en quête d’authenticité, de calme et de nature.
Le tissu associatif reste dynamique.
Une dizaine d’éleveurs maillent le territoire agricole de la commune.
La truite et la châtaigne sont encore fières d'en représenter le symbole.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||
mars 1965 | juin 1995 | Edmond Cadmas | DVG | Instituteur |
juin 1995 | mars 2008 | Jacques Brunier | Les Verts | Formateur |
mars 2008 | mars 2014 | Pierre Jullien | DVD | Retraité |
mars 2014 | En cours (au ) |
Patricia Eyraud[9],[10] | DVG | Fonctionnaire |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[12].
En 2019, la commune comptait 254 habitants[Note 3], en augmentation de 11,4 % par rapport à 2013 (Ardèche : +2,47 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
165 | 409 | 409 | 574 | 456 | 728 | 750 | 870 | 855 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
788 | 614 | 608 | 650 | 645 | 640 | 622 | 577 | 563 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
516 | 531 | 535 | 426 | 414 | 375 | 349 | 264 | 223 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
234 | 190 | 190 | 168 | 213 | 212 | 243 | 247 | 229 |
2017 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
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248 | 254 | - | - | - | - | - | - | - |
La Fontaine intermittente de Boulègue (ou de Boulaigue) possède une légende. Lorsque son eau se teinte d'ocre, cela signifie que l'on est menacé par un malheur, une calamité… C'est ordinairement une eau claire et fraîche, idéale en période estivale. L'irrégularité de son débit est visible à l'œil nu. C'est une eau qui a la particularité de sourdre d'une roche calcaire alors que son environnement est basaltique. Cette résurgence est référencée dans le guide Michelin.
Pour s'y rendre depuis le village de Freyssenet, suivre la direction indiquée par les panneaux "Ferme de Boulègue" (direction de l'ouest). Au hameau de la Prade, à 3 km, tourner à gauche.
L’église Saint-Arconce de Darbres
L’église a été édifiée à la fin du 19ème siècle, en remplacement de « la vieille église de la Violle, le vieux DARBRES (chef-lieu) ».
En date des 5 février et 5 mars 1868, le conseil municipal a voté « l’acquisition d’un terrain destiné à servir d’emplacement à la construction d’une nouvelle église ».
L’acte de vente du « terrain de 1200 m2 » a été signé le 16 juillet 1868, vente «consentie pour la somme de six cents francs ».
Le 27 avril 2016, l’église reçoit la visite du Conservateur des Antiquités et Objets d’Art mandaté par la Direction régionale des affaires culturelles de la Région Rhône-Alpes.
De cette opération de récolement, il ressort que l' édifice ne décèle aucun trésor.
Cependant, certains objets mobiliers s'avèrent dignes d’intérêt :