Dannemarie-sur-Crète est une commune française située dans le département du Doubs en région Bourgogne-Franche-Comté.
Cet article est une ébauche concernant une commune du Doubs.
Vous pouvez partager vos connaissances en l’améliorant (comment ?). Le bandeau {{ébauche}} peut être enlevé et l’article évalué comme étant au stade « Bon début » quand il comporte assez de renseignements encyclopédiques concernant la commune.
Si vous avez un doute, l’atelier de lecture du projet Communes de France est à votre disposition pour vous aider. Consultez également la page d’aide à la rédaction d’un article de commune de France.
Dannemarie-sur-Crète | |
La gare devenue mairie. | |
Administration | |
---|---|
Pays | ![]() |
Région | Bourgogne-Franche-Comté |
Département | Doubs |
Arrondissement | Besançon |
Intercommunalité | Grand Besançon Métropole |
Maire Mandat |
Sébastien Perrin 2020-2026 |
Code postal | 25410 |
Code commune | 25195 |
Démographie | |
Population municipale |
1 522 hab. (2019 ![]() |
Densité | 375 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 47° 12′ 24″ nord, 5° 51′ 59″ est |
Altitude | Min. 239 m Max. 304 m |
Superficie | 4,06 km2 |
Aire d'attraction | Besançon (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton de Besançon-1 |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
modifier ![]() |
![]() |
Villers-Buzon | ![]() | ||
Pouilley-Français | N | Chemaudin et Vaux | ||
O Dannemarie-sur-Crète E | ||||
S | ||||
Saint-Vit, Velesmes-Essarts | Grandfontaine |
La commune est desservie par la ligne 57 du réseau de transport en commun Ginko.
Le village dispose d'un arrêt SNCF sur la ligne BESANCON-DIJON. https://www.ter.sncf.com/bourgogne-franche-comte/gares/87718312/Dannemarie-Velesme/pratique
Dannemarie-sur-Crète est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Besançon, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 312 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[4],[5].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (64,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (73,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (52 %), zones urbanisées (21,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (12,4 %), terres arables (7,6 %), prairies (4,7 %), forêts (2,1 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Domna Maria en 1110 ; Dennemarie en 1268 ; Dompna Maria en 1275 ; Dampnamaria au XVe siècle et au XVIe siècle ; Daimpnemarie en 1590 - Devient Dannemarie-sur-Crête par décret du 2 janvier 1922[8].
Construite sur une crête d'altitude de 303 mètres, son point culminant se situe au bois du Cras à 304 mètres tandis que la cote la plus basse se trouve sur la route nationale au carrefour de celle-ci avec la route Dannemarie-sur-Crète-Velesmes-Essarts.
Sous l'ère des ducs de Bourgogne, Dannemarie n'est qu'un petit hameau d'une douzaine de maisons groupées autour d'un prieuré. Les terres étaient rattachées aux seigneurs de Montferrant, Torpes ou Corcondray, dont les finages se rejoignaient près du moulin de Bénusse.
En 1477, la Franche-Comté, et avec elle Dannemarie passe dans la maison de Habsbourg. L'obligation de cuire son pain au four banal disparait dans un acte du 13 décembre 1692, permettant aux habitants de Dannemarie de construire, chacun, un four. L'ancien four banal est d'ailleurs encore aujourd'hui visible dans la cour du château du village. Au cours du XVIIe siècle, et plus particulièrement pendant la guerre de Trente Ans, Dannemarie, comme toutes les communes de l'Est souffrit de déprédations de bandes. Aussi bien ne trouve-t-on plus actuellement dans le village qu'une seule maison de cette époque. Mais, immédiatement après la conquête de la Franche-Comté par Louis XIV, le village prend un remarquable essor, en même temps que Besançon se couvre de monuments magnifiques. Dannemarie souffre pendant la révolution de nombreuses réquisitions au profit de l'armée du Rhin.
En 1804, les communes de Pouilley-Français, Villers-Buzon et Bénusse sont réunies à la paroisse de Danemarie. L'activité du conseil municipal, au cours de la Restauration et de la Monarchie de Juillet est assez restreinte : la commune se plaint d'être la plus pauvre de toutes ; effectivement elle n'a que des bois insignifiants comme ressource. Pour se procurer des ressources, la paroisse loue les bancs de l'église aux fidèles au prix moyen de 3 francs par an.
La ligne Paris - Dijon - Dole est mise en service en 1855 et l'inauguration du nouveau tronçon de Dole à Besançon a lieu le 7 avril 1856. Le village dispose d'une gare.
Il y eut peu de faits marquants pendant la deuxième République puis sous le Second Empire.
Comme conséquence des défaites françaises de la guerre de 1870, les habitants eurent évidemment à supporter individuellement la contribution de guerre imposée par Bismarck qui s'élevait à 5 milliards d'or. Pendant la période 1871-1902, le conseil municipal eut souvent à débattre de la question scolaire. En effet deux écoles fonctionnaient simultanément : l'école publique mixte et l'école libre de filles. Mais c'est celle-ci qui ferme le 18 décembre 1898.
Le 9 août 1914, est voté un crédit de 500 francs « pour les besoins de plusieurs familles, par suite de départ de leur chef aux armées ». Le maire était absorbé par de lourdes tâches : secourir les familles nécessiteuses et les veuves ; porter aide aux femmes et aux vieillards qui assuraient péniblement la marche des cultures en l'absence du mobilisé. Pendant ces tragiques années, le village payait aussi de son sang un tribut comme en font foi les plaques commémoratives apposées dans l'église et sur le monument aux morts : cinq personnes furent tuées pendant la Grande guerre, dont 4 morts pour la France, sans compter de nombreux blessés.
Aucun événement particulier n'est à signaler jusqu'au mois de mai 1940. En juin, l'invasion de la France s'étend jusqu'à la Suisse. Dannemarie est occupée par les Allemands jusqu'en 1941. À l'exception de vols ou de bris de meubles de la commune, la troupe allemande n'exerce pas de graves sévices. Dans la nuit du 8 au 9 septembre 1944, à minuit, les Américains, précédés de chars, pénètrent sur la place de l'église et poursuivent l'armée en déroute.
La ligne de chemin de fer fut bombardée et un mécanicien de la SNCF fut tué; son souvenir est rappelé par une plaque apposée sur la mairie (ex gare).
Les combats de la Seconde Guerre mondiale, par bonheur n'ont pas rajouté de noms à la liste des victimes de conflits.
En 1970, les premiers élèves font leur rentrée au lycée Granvelle. http://granvelle.educagri.fr/
L'ancien bâtiment voyageurs de la gare est devenu la mairie de la commune.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
mai 2020 | en cours | Sébastien Perrin | ||
Les données manquantes sont à compléter. |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[10].
En 2019, la commune comptait 1 522 habitants[Note 3], en augmentation de 11,5 % par rapport à 2013 (Doubs : +2 %, France hors Mayotte : +2,17 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
263 | 297 | 269 | 222 | 270 | 280 | 268 | 251 | 260 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
220 | 252 | 257 | 240 | 221 | 227 | 215 | 206 | 199 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
191 | 170 | 163 | 151 | 162 | 147 | 162 | 160 | 199 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2008 | 2013 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
250 | 239 | 444 | 653 | 774 | 938 | 1 271 | 1 317 | 1 365 |
2018 | 2019 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 497 | 1 522 | - | - | - | - | - | - | - |
Sur les autres projets Wikimedia :